Devoir de Philosophie

Les Plantes à fleurs

Publié le 29/01/2012

Extrait du document

On peut en général deviner le mode de pollinisation des fleurs à leur forme. Celles qui ont un réceptacle plat ou des étamines et un pistil facilement accessibles, ont toutes les chances d'être visitées par des insectes très variés, parmi lesquels des coléoptères de toutes sortes, ainsi que des mouches et des abeilles. Celles qui sont moins ouvertes ou plus complexes nécessitent en revanche des agents de pollinisation plus spécialisés. Aussi, les ancolies qui ressemblent à de longs cornets, ou les capitules des chardons, en forme de tubes, reçoivent la visite d'insectes à langues très longues, ....

« broméliacées du genre Aechmea sont monocar­ piennes, mais déve loppent des pousses qui pren­ n ent la relève à mesure que les parents meurent.

La pollinisation par le vent Les plantes à fleurs pollinisées par le vent, dont la reproduction ne dépend pas des ins ectes , sont les moins évo luées des angiospermes.

Ce mod e de pollinisation est celui des herb es et de nombreux arbres.

Les plantes de ce type produisen t de grandes quantités de pollen, ce qui leur permet d'assurer de façon certaine la perpé­ tuation de l'espèce.

Les personnes sujettes au rhume des foins en savent quelque chose car c'es t à cette abondance de pollen dans l'air qu'elles doivent leur affection.

Chez ces plantes, les fleurs ont une forme simple car la co mplexit é d es pétales, loin d'être util e, ferait obstacle à la disper­ sion du pollen.

Elles ont donc des fleurs insigni­ fiantes et dans l'ensembl e pâles , sauf les étamines qui prése ntent parfois des couleurs vives.

Les inflorescences de nombr eux arbres pren­ nent la form e de chatons (sa ules, nois eti e rs).

Cer tains sont m â les, d'autres feme lles.

Les repré­ sentants d es deux sexes sont portés par des arbres différents chez les saules mais par le même chez les bouleaux.

Ce sont l es chatons mâles qui produisent le pollen et ils sont e n géné­ ral gran ds et très visibles tandis que les feme lles sont de petite taill e.

L e beau chat o n de la noisette (Ca ry/us ave/lana) , si décoratif au printemps, est mâ le, tandis que celui d' où sort ira le fruit est si pet it qu'on le r ema rqu e à peine malgré sa cou­ leur rouge .

La brise qui secoue les branches des arbres accroît les chances que le pollen ainsi dis­ persé dans l'air se dépose sur un chaton feme lle.

Chez la plupart des plant es herbacées, les organes mâles et femelles sont présents dans cha­ cune des fleurs e t le ur disposition en épi favoris e l a pollinisation qui se fait en général d'un e manière satisfaisante.

Lorsqu e, comme c'est le cas du maïs (Zea mays ), les organes des deux sexes sont port és par des fleurs différentes, les organes mâles étant placés plus haut sur la plant e que les fe m ell es, le pollen tomb e nature llement des uns sur les autres.

La pollinisation par les insectes L'aspec t des fleurs pollinis ées par l es ins ectes varie énormém ent, mais elles sont pour la plu­ part très rich eme nt colorées et ont une structure reco nnaissabl e : e lles compo rtent en général un e tig e centr ale sur l aque lle s' ins è rent des pédoncules, qui s'é larg issent en un réce ptacl e où sont disposés les pétales , les étamines et l e pistil qui constitu ent la fleur .

Le pr e mier é lém ent qui s' offre au regard est l e calice.

Fait de sépales verts , il ressemble à une fe uill e e t enve loppe le bouton.

Il tombe parfois quand la fleur est épa noui e, comme ch ez le coq u elico t, mais form e p lus souvent la base de celle-ci et survit mêm e quelquefois dans le fruit (sur les tomat es et les frais es, il faut le d étacher avant de consom mer ces fruits ).

L es pétales se dresse nt au-dessus du calice.

Ils sont e n général plus grands et plus vivement colorés que ceux des plantes pollinisées par le vent, c hez lesq u elles ils sont quelqu efois absents comm e dans le cas d 'une gram inée, Litorr e lla unif/ora .

À le ur bas e se trou vent parfois des nectair es, organes produisant une substance sucrée, le n ectar, qui attire les insectes.

De form es .......

Chardon (Carduus nutans).

Les chardons appartiennent à la famille des marguerites (Compositae).

Chaque inflorescence , appelée capitule, est en réalité formée d'une multitude de toutes petites fleurs.

variées, ces organes ressemblen t à des sacs chez les boutons d 'o r et à de l ongs tubes chez les vio­ lettes.

Les ins ectes, papi llons de nuit ou de jour, qui visite nt ce deuxi èm e type de fleurs sont munis de langues très longues.

Ils ont souvent tendan ce à ne butiner que des plantes pourvues du même type d e nectair es.

Les risques que le pollen soit déposé sur des fleurs auxquelles il n 'est pas destiné sont ainsi minimisés.

L'ensemb l e d es sépales et des pétales a reçu le nom de périanth e, mais les horticulteurs réser­ vent en général ce term e aux cas où toutes ces pièces florales sont soudées , comme chez la jon­ quill e.

Les pétales sont pour leur part désignés sous le nom collectif de coro lle.

Le périanthe con tient les organes de la reproduction , c'est-à ­ dire d'une part les carpe lles ou organes feme lles qui compo rtent un pistil, un style (partie du pistil qui surmonte l'ovaire ) et un ova ire, et d e l' autre les organes mâles ou étamin es, min ces filam ents porteurs d'une anthère chargée de pollen.

Les péta les et les sépales sont ins érés à la bas e de l'ovaire ou à sa partie supérieure.

Cer ­ taines fleurs, comme le bouton d'or, comport ent plusieurs carpell es séparés, contenant t ous les organ es fem elles env elopp és dans un même groupe de pétal e s; chez d'autr es, les carpelles sont soudés et ont, selon les cas, le mêm e style ou des sty les différents.

Bien qu e l es organ es mâl es et femelles soient présents en m êm e t emps dans la plupart des fleurs , il existe d es plantes qui on t des structures différentes.

Chez la plupart des joncs , qui sont pollinisés par le vent, chaque plante porte des fleurs mâles et des fleurs femell es.

Chez d'autres qui, com m e le houx , son t pollinisés par les ins ectes, ce sont l es plantes elles-mêmes qui sont soit mâles, soit fe m ell es.

Certa ines plant es, les tulipes par exemp le, portent des fleurs uniq ues tandis que chez d'autres -le mugu et et l es om b ell es- celles-ci sont groupées pour form er des ensemb les appe­ lés inflor esce nces, qui semblent peut- être plus attirants aux agents potentiels de pollinisation.

Il existe aussi des plantes dont les fleurs insi­ gnifiantes sont entour ées, pour attirer l'att ention des ins ectes, de fe uill es colorées appelées brac­ tées.

C'es t par exemple le cas des poinsettia (Euphorb ia pu/ ch err ima ) qu'on a l'h abitude d 'o ffrir à Noël à cause de leur couleur roug e.

Des fleurs aux formes très variées On peut en général deviner le mode de pollinisa­ tion des fleurs à le ur form e.

Ce lles qui ont un réceptacle plat ou des étam ines et un pistil facile­ ment accessib les, ont t outes les ch an ces d'être v isit ées par des ins ecte s tr ès variés, parmi les­ quels des coléoptères de toutes sortes , ainsi que des mouches et des abeilles.

Ce lles qui sont moins ouve rtes ou plus complexes nécessi tent en revanche des agents de pollinisation plus spécia­ lisés.

Aussi, les ancolies qui ressemblent à de lon gs cornets, o u l es capit ules des c hardons, e n forme de tub es, reço ivent la v isite d' insectes à l ang ues très l o ngu es, comme les papillons et les phalènes.

Des pl ant es aux formes plus closes , tels l'ajonc et la gueule-de-loup, sont agencées de telle sorte que leurs visiteurs ne puissent éviter,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles