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Les maladies vénériennes

Publié le 08/04/2012

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Les maladies vénériennes (de Vénus, Veneris) sont appelées ainsi parce qu'elles sont transmises pendant les rapports sexuels. L'attitude plus désinvolte vis-à-vis de la sexualité, la résistance bactérienne aux médicaments et la plus grande mobilité des individus sont des facteurs qui ont contribué à la recrudescence de ce type de maladie. La blennorragie chez les hommes commence par une inflammation de l'urètre (urétrite) et par un écoulement purulent survenant cinq à huit jours après un rapport sexuel avec une femme infectée. Les symptômes habituels sont des douleurs et une sensation de brûlure lors de la miction; l'écoulement purulent est jaune verdâtre et épais.

« mulé et reste alors souvent non détecté.

Après quelques semaines, si la maladie n'a pas été traitée, elle entrera dans sa deuxième phase, au cours de laquelle les germes sont disséminés par le sang dans toutes les parties du corps.

Cinquante à soixante jours après le chancre, appa­ raissent des lésions cutanées : éruption de roséole, lésions des phanères et des muqueuses qui dureront quatre à six semaines.

Ces symptômes disparaissent sans traitement.

A ce moment, la maladie entre dans une phase de latence qui durera plusieurs années.

Vers la quatrième année, la syphilis entre dans sa phase tertiaire évolutive qui conduit à des altérations irréversibles touchant surtout le système nerveux.

Une femme pourra transmettre la maladie à son enfant et mettre au monde un enfant hérédo-syphiliti­ que.

Parmi les affections d'origine vénérienne plus rares, ci­ tons encore la chancrelle ou chancre mou et la lympho­ granulomatose inguinale bénigne ou maladie de Nicolas et Favre.

La première est due au bacille de Ducrey et ses manifestations sont assez voisines de celles de la syphilis au début: chancre localisé au niveau de la muqueuse géni­ tale ou péri-anale, inflammation des ganglions lymphati­ ques voisins (adénopathies); l'association de la chancrelle avec la syphilis n'est pas rare .

Cette affection est très rare chez la femme, qui se comporte comme un porteur sain.

La maladie de Nicofas et Favre se manifeste par des adé­ nopathies inguinales multiples, évoluant vers la suppura­ tion; le chancre est inconstant et d'aspect non caracté­ ristique; l'agent causal est mal connu; les complications atteignent surtout la région ano-rectale.

Les descriptions précédentes paraissent bien inquiétan­ tes, mais il n'y a pas lieu de s'alarmer: ces affections sont parfaitement curables, lorsque le diagnostic est établi précocement, c'est-à-dire avant que des lésions irréversi­ bles n'aient fait leur apparition.

Pour une prévention ef­ ficace des maladies vénériennes, il est essentiel que ces maladies cessent d'être considérées comme des maladies "honteuses" qu'il faut cacher.

A gauche: C'est le candida albicans, une levure pathogène, qui est respon­ sable de la candidose.

Chez les fem ­ mes, cette maladie donne lieu à une inflammation du vagin et à des per­ tes; chez les hommes, elle se mani­ feste au niveau du prépuce où elle provoque une inflammation.

Si elle atteint la muqueuse buccale, la mala­ die est appelée "muguet".

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