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Les maladies infantiles

Publié le 24/08/2013

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Complications Cette maladie peut être grave chez le bébé de moins d'un an si elle se complique. Jusqu'à 6 mois, l'enfant est protégé par les anticorps de sa mère qui a jadis contracté la maladie. La complication la plus grave est l'encéphalite, dont la fréquence est plus élevée chez les nourrissons et les jeunes adultes. Cette fréquence varie, selon les sources, entre 1 cas sur 1 000 et 1 cas sur 10 000 malades. Une encéphalite après rougeole est mortelle dans un dixième des cas et des séquelles cérébrales persistent chez un tiers des personnes atteintes. Très rarement - dans 1 cas sur 20 000 -, une autre forme d'encéphalite (panencéphalite subaiguë sclérosante, PESS), toujours fatale, peut se déclarer tardivement. Les autres complications souvent associées à la rougeole sont la pneumonie et l'otite bactériennes.

« • Compli cations Cette maladie peut être grave chez le bébé de moins d'un an si elle se complique.

Jusqu 'à 6 mois , l'enfant est protégé par les anticorps de sa mère qui a jadis contracté la maladie.

La complication la plus grave est l'encéphalite , dont la fréquence est plus élevée chez les nourrissons et les jeunes adultes.

Cette fréquence varie, selon les sources, entre 1 cas sur 1 000 et 1 cas sur 10 000 malades .

Une encéphalite après rougeole est mortelle dans un dixième des cas et des séquelles cérébrales persistent chez un tiers des personnes atteintes.

Très rarement -dans 1 cas sur 20 000 -, une autre forme d 'encéphalite (panencépha lite subaiguë sclérosante, PESS) , toujours fatale, peut se déclarer tardivement.

Les autres complications souvent associées à la rougeole sont la pneumonie et l'otite bactériennes.

• Vaccination Elle est effectuée entre 12 et 14 mois .

Depuis l'introduction du vaccin ROR, la rougeole est moins répandue, mais de petites épidémies locales appa raissent toujours de temps à autre.

•Récidives l.'.enfant qui a contracté la rougeole est protégé à vie contre toute autre réinfection par le virus.

LA RUBEOLE • La rubéole est une maladie virale dont l'évo lution est généralement bénigne .

Elle survient généralement ches l'enfant entre 5 et 9 ans.

Parfois, elle passe inaperçue .

Elle est bénigne , certes, chez l'enfant, mais , si elle se déclare chez une femme durant sa grossesse, elle peut provoquer des malformations du fœtus.

• Apparition Les symptômes apparaissent 10 à 21 jour s après le contact avec le virus .

• Symptômes La maladie peut débuter par des malaises généraux plu t ôt légers -maux de tête, gonflement de ganglions , qui deviennent sensibles au toucher, derrière les oreilles et dans la région du cou.

Un ou deux jours après apparaissent sur le visage et sur le tronc des taches rouges avec des boutons roses de la grosseur d'un e tête d'épingle .

Ceux-ci disparaissent au bout de trois jours.

La fièvre est faible, voire absente.

• Transmission La maladie se transmet par les sécrétions d u nez et de la gorge (salive, toux , éternuements), par l'urine ou par les selles.

Le risque de transmission de l'infection au fœtus est très fréquent (90 % des cas) avant la neuvième semaine de grossesse.

l.'.état contagieux est élevé 7 jours avant et jusqu 'à 14 jours après l'éruption des boutons.

Les enfants nés d 'une mère atteinte de rubéole peuvent demeurer contagieux pendant 1 à 2 ans après leur naissance .

• Traitement Le traitement s'app lique aux seuls symptômes, avec l'administration de médicaments antipyrétiques pour lutte r contre la fièvre et de vitamine C.

• Vaccination Très efficace, le ROR s'applique aux enfants de p lus de 15 mois qui n'ont pas eu la maladie .

Un rappe l est effectué entre 4 et 7 ans.

Depuis 1970 , la vaccination est recommandée pour les filles à part ir de 11 ans et les femme s en âge de procréer -elle est a lors réalisée sous contraception , débu tée un mois avant et poursuivie deux mois après la vaccination.

• Complications Contractée à l'adolescence, la rubéole peut entraîner de rares cas d'encéphali te bénigne; chez les adultes, parfois une inflammation des articulations.

Cette maladie présente un danger redoutable pour la femme enceinte lors des quatre premiers mois de grossesse .

Elle peut être responsable d'accouchement d'enfants mort -nés et provoquer sur le fœtus des atteintes oculaires (cataracte), a uditives Ousqu'à la surdité tota le et surdi­ mutité ), cérébrale s (méningo­ encépha lite, retard mental ) et cardiaques (embryopathie r ubéoleuse).

Son dépistage est obligatoire chez toute femme enceinte lors du premier examen prénatal si la sérologie antérieure est négative ou inconnue.

Le nombre d 'infectio ns rubéoleuses en cours de grossesse est 'de 5.4 pour 100 000 naissances (1999) , avec un bébé atteint de la rubéole congénitale chaque année.

• Récidives l.'.individu contaminé est dans la plupart des cas protégé contre une seconde infection.

LA VARICELLE • Il s'agit d'une une maladie infanti le virale assez bénigne , mais c'est la plus contagieuse des maladies d'enfants .

La varicelle, chez l'adulte , peut être plus grave surtout par ses complications .

Elle est causée par un virus, l'herpès zoster , agent similaire au virus du zona (éruption cutanée caractérisée par l'apparit ion d'une ceinture de petites vésicu les rouges sur la partie supérieure du corps).

• Apparition Les symptômes apparaissent entre 11 et 21 jours après Je contact avec le virus.

• Symptômes La varice lle débute par une fièvre modérée , une fatigue générale accompagnée de maux de tête.

Les premiers signes visibles sont des boutons rose s de grosseur variable qui provoquent d'intenses démangeaisons .

Ceux- ci se transforme nt en vésicules , semb lables à de petites cloques .

Parfois , il arrive que les seuls signes soient de petites vésicules à la racine des cheveux, qui s'étendent peu à peu sur tout le corp s.

Celles-ci sèchent en quelques jours en formant des croûtes qui peuvent durer plusieur s semai nes.

Il faut empêcher l'enfant de se gratter et de surinfecter ainsi les vésicules, ce qui laisserait de petites cicatrices permanentes .

• Transmission Elle opère par contact direct avec la personne infectée, à travers ses sécrétions du nez et de l a gorge (salive, toux éternuements), ainsi que par le biais des lésions vésiculeuses de la peau .

Le malade est contagieux de la veille de l'apparition des premiers vésicules jusqu 'à 6 à 8 jours après l'éruption, lors de l'apparition des croûtes.

Les personnes atteintes de zona peuven t aussi tran smettre la varicelle.

• Traitement Il consiste à faire baisser la fièvre et à couper préventivement les ongles de l'enfan~ puis à appliquer une solution antiseptique sur les croûtes et les bouton s afin de réduire la démangeaison .

•Complications Rare s chez l'enfant, elles peuvent toucher ceux dont l 'immunité est diminuée par une maladie ( leucémie, cancer, maladie s rénales chroniques, greffes d'organe ...

) ou un traitement (stéroïdes .

..

).

• Vaccination Il s 'agit d 'un vaccin vivan t atténué.

Chez les enfants jusqu'à 12 ans, une seule dose suffit.

À partir de 13 ans, deux doses sont nécessai res.

Toutefois , la varicelle infanti le étan t une maladie très bénigne , une vaccination systé matique ne se justifie pas, d'autant que son efficacité n 'est que d'environ 70 % et qu'elle diminue après l'âge de 3 ans • Récidives La maladie confère une immuni té pour la vie.

Toutefois , certains patients immunodéprimés peuvent refaire une varicelle.

Le virus ne s'élimine pas, mais «dort » dans les ganglions nerveux et peut se réactiver plusieurs années après sous forme de zona .

LES MALADIES BACTÉRIENNES LA SCARLATINE • La scarlatine est une infection bact érienne bénigne en régression, qui survient chez l'enfant entre 5 et 10 ans.

Elle est due à un streptocoque du groupe A , bactérie très répandue également à l'origine de l'angine .

Il n'existe donc pas de vaccin contre cette maladie .

• Apparition l.'.incubation de la maladie dure de 2 à 5 jours .

• Symptômes La maladie débute par une fièvre à 39 ° C-40 ° C, des frissons , des nausées , des vomissements et des douleurs pharyngées (gorge) et abdominales.

En moins de deux jours se déclare une éruption cutanée (exanthème ) de taches rouges saillantes et rapprochées qui s'éte n d sur le tronc et les membres, mais en épargnant les paumes des mains , les plantes des pieds et la région autour de la bouche -on parle a lors de « masque de la scarlatine ».

Une éruption survient aussi dans les muqueuse s de la bouche et de la gorge (énanthème).

La langue devient blanchâtre, puis rouge -« framboisée ».

La maladie se manifeste de plus en plus sous des formes atténuées : manifestations générales (fièv re, frissons , douleurs ..

) moins marquées , exanthème plus discret.

Toutefois l'énanthème reste constant et caractéristique.

Les manifestations générales disparaissent avant la fin de la première semaine, tandis que la peau desquame .

L a langue retrouve un aspect norma l vers la fin de la deuxième semaine .

L'exanthème disparaît vers la fin du premier mois .

· Transmission Elle se fait par l'air, le plus souvent à partir d'un enfant atteint dont la salive contient des streptocoques qui sont propulsés lors de toux ou d'éternuement.

L'infection survient surtout l'hiver , touchant de façon épidémique les collectivités d'enfants.

La contagion est relativement limitée .

• Traitement Il consiste en l'admini stration d'antibiotiques antistreptococciques (pénicilline V par voie orale ou benzathine-pénicilline par voie intramusculaire) pendant dix jours, pour atténuer les symptômes et diminuer le risque de complications, par la prescription d'un repos au lit et d 'un isolement de 15 jours .

• Complications Elles sont rares depuis la généralisation de l'usage des antibiotiques.

Néanmoins, lorsq u e la scarlatine n'est pas traitée, on peut enregistrer des complications locales -adénite cervicale (infection des gang lions lymphatiques du cou), otite , rhini te , sinusite-, des complications précoces -touchant surtout le rein et les articulations -ou tardives -principalement des rhumatismes articulaires aigus avec risque s d'atteinte cardiaque graves.

Vaccination Aucune .

Récidives Exceptionnelles.

LA COQUELUCHE •Chez l'enfant et l'adolescent , la coqueluche est une affection lourde et tenace .

Elle est causée par une bactérie appelée Bordetella pertussis ou bacille de Bordet et Gengou -ses découvreurs en 1906 .

Celle-ci se manifeste par une toux caractéristique.

La coqueluche est une des dix maladies infectieuses les p lus morte lles au monde avec 300 ooo à 600 ooo morts par an.

Dans les pays occidentaux, elle est aujourd 'hui plus rare grâce à la vaccinatio n .

• Apparition Les symptômes apparaissent une à deux semaines après le contact avec la bactérie .

• Symptômes La toux légère et l'écouleme nt nasal se transforment dans les quinze jours suiva nts en quintes de toux , sèches, spasmodiques et épuisantes, souvent accompagnées de sensations d'étouffement et de vomisseme nts.

La quin te de toux est parfois suivie des pauses respiratoires , comme si l'enfant manquait d'air.

La reprise de respiration est sifflante.

Le nombre de quintes peut atteindre la vingtaine par jour .

li n'y a généralement pas de fièvre.

L a toux persiste cinq à six semaines en moyenne , et jusqu 'à dix semaines.

• Transmission La transmission se fait par les sécré tions du nez et de la gorge émises dans l'air par la toux .

La contagion dure jusqu'à 3 semaines après le début de la toux et de 4 à 7 jours seulement lors de la prise d'un antib iotique .

• Contagion Elle est très élevée, surtout au début de l'infection .

Les adultes ou les grands enfants vaccinés une première fois et n'ayan t pas reçu leur injection de rappel sont souvent les vecteurs de la maladie .

• Traitement Des corticoïdes, des broncho-dilatateurs , des sédatifs de la toux , voire des antibiotiques pour évite r une surinfection sont prescrits .

L'hospitalisation est nécessaire en cas de quintes de toux asphyxiantes du tout-petit.

• Complications Il exist e des risques d 'asphyx ie chez les nour risson s et d'atteintes broncho-pulmonaires ou cérébrales (encéphalite) chez les enfants plus grands.

• Vaccination Elle est conseillée dès le troisième mois de l'enfant.

La vaccination systématique des enfants a dép lacé la maladie chez les adu ltes.

Selon une étude réalisée en France en 1999 , 32 % de jeunes de plus de 18 ans présentant une toux persistante sans cause évidente avaient une coqueluche, malgré une vacci nation infanti le.

On estime l'incidence à 508 cas pour 100 ooo habitants.

• Récidives Possibles lorsque les rappels de vaccination n'ont pas été pratiqués .. »

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