Les interrogations de la presse quotidienne régionale
Publié le 04/12/2018
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A ces nouvelles données, s’ajoute l’instabilité récente de l’actionnariat de ces quotidiens. Plusieurs d’entre eux ont été repris à la fin de la guerre par des groupes issus de la Résistance. Au fil des années, ils se sont restructurés au profit d’un actionnariat familial qui, aujourd’hui, subit un net recul. Régulièrement, des quotidiens comme la Dépêche du Midi (famille Baylet) ou Sud-Ouest (famille Lemoine) doivent affronter les intérêts divergents des héritiers de la famille fondatrice. Les groupes Hachette (la Provence) et Havas (actionnaire de Nice Matin, de Midi Libre ou de la Montagne) sont devenus des médiateurs dans plusieurs conflits d’actionnaires. La mort de Robert Hersant, détenteur de nombreux quotidiens, a contribué à montrer la fragilité de ces entreprises. Si Philippe Hersant,
Ancrés dans le paysage médiatique français, les quotidiens régionaux entretiennent, depuis plusieurs décennies, une relation passionnelle avec leurs lecteurs. Car, s'ils sont indispensables dans la vie locale, ils ne cessent pourtant de perdre des acheteurs. Les efforts qu’ils ont déployés ces dernières années afin de reconquérir une partie de leur lectorat se sont révélés insuffisants. Le défi consiste pour eux à se montrer à la hauteur des attentes de leurs publics. Enfin, les propriétaires de ces quotidiens doivent également prouver leurs capacités à s’adapter dans un environnement économique plus concurrentiel.
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