Les fleurs sauvages

« Rare ou commune Les champs et les prés sont des milieux ouverts, qui accueillent une multitude de fleurs, mais certaines ont leurs préférences.

Les orchidées choisissent les sols calcaires largement ensoleillés, tandis que la cameline (Came/ina sativa), aux belles fleurs jaune d'or, parsème les champs de blé, de lin ou de luzerne .

Seules quelques plantes arrivent à s'adapter à une grande variété de milieux naturels.

Le pâturin annuel (Poa annua) est sans doute l' espèce végétale la plus répandue dans les climats tempérés.

Présente de 0 à 2 600 rn d'altitude, cette herbe pousse sur n'importe quel sol,léger ou lourd, sec ou humide.

Des racines à la tige Les plantes à fleur présentent une extraordinaire diversité de formes et d'aspects.

Le glaux maritime (glaux maritima) , jolie petite fleur rose du littoral européen , mesure à peine plus de 5 cm de hauteur.

Le houblon au contraire peut atteindre la cime des arbres Gusqu 'à 8 rn de haut) .

Sous terre, les racines puisent dans le sol les sels minéraux nécessaires à la croissance de la plante.

Uniques et puissantes, ou au contraire très ramifiées, elles servent d'a ssise à la partie aérienne , qui doit résister aux intempéries .

La tige, véritable colonne vertébrale de la plante, se dresse à la conquête du soleil, s 'incline vers l'avant ou rampe sur le sol.

Celle du lierre (Hedera helix ) et des autres plantes grimpantes recherche un support auquel leurs crampons ou leurs vrilles peuvent s'accrocher.

Le panicaut maritime fleurit de juillet à septembre sur les rivages et les dunes de l'Atlantique Nord et de la Méditerran ée.

Cette plante, emblème du Conservatoir e du littoral, possède une magnifique fleur bleue entourée de feuilles épineuses .

Mais le piétinement de son milieu par les touristes la rend malheureusement de plus en plus rare.

0 bouillon-blanc (Verbascus thapsus) 0 coquelicot (Papaver rhoeas) 0 sabot-. »