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Les espaces français LES ESPACES FRANÇAIS LES FACTEURS DE DIVERSITÉ DU TERRITOIRE

Publié le 05/04/2015

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Les espaces français LES ESPACES FRANÇAIS LES FACTEURS DE DIVERSITÉ DU TERRITOIRE A TRAVERS LES REPRÉSENTATIONS CARTOGRAPHIQUES ET PAYSAGÈRES Les facteurs de diversité du territoire français sont l'ensemble des conditions physiques (reliefs, climat, végétation, cours d'eau...) et l'ensemble du cadre humain très composite concernant les espaces de la métropole et des DOM-TOM. Répartie inégalement sur le territoire, la population résulte de vagues d'immigration successives qui ont enrichi les cultures au fil de l'histoire. Des différences très concrètes, comme les différences culinaires, sont toujours fortes, malgré une certaine uniformisation due à la mondialisation. Les paysages ruraux, les architectures des villes, les toits des habitations... offrent autant de facteurs de diversité. Cette diversité est également observable à travers les représentations cartographiques et paysagères du territoire. Le paysage : il n'existe pas de paysage à l'état « naturel » ; les aspects naturels (relief, climat, végétation, hydrographie) entrent dans la composition d'un paysage, mais les sociétés humaines, en cultivant, en construisant, ont aménagé, dégradé, amélioré les espaces occupés pour créer différents types de paysages. Un paysage est le résultat visible d'interactions entre un ordre de la nature et un ordre humain, social, sur un espace réel. Le paysage est un géosystème composé d'éléments qui interagissent les uns sur les autres. Pour expliquer un paysage, le géographe fait appel aux éléments naturels ainsi qu'à la manière dont l'homme a aménagé et organisé son espace. I. LES FACTEURS DE DIVERSITÉ DU TERRITOIRE Les hommes ont établi des relations et des organisations différentes selon la topographie, le climat et les possibilités de communication offertes par le relief et la situation géographique. 1) Le cadre naturel dans le territoire métropolitain Le relief o le relief continental - Les bassins sédimentaires : le Bassin Parisien, où alternent les plateaux et les vallées ; le Bassin Aquitain, où dominent les collines ; les vieilles montagnes aux sommets arrondis (les Vosges, l'Ardenne et le Massif central) - Les hautes montagnes (Pyrénées et Alpes) et les fossés d'effondrement (Alsace, vallée du Rhône) o les côtes maritimes sont une prolongation des reliefs intérieurs - Les massifs montagneux arrivant jusqu'à la mer donnent des côtes rocheuses et découpées : Massif Armoricain, Pyrénées, Préalpes méditerranéennes - Les plateaux du Bassin Parisien se prolongent par des côtes à falaises - Les régions basses et les plaines sont à l'origine de côtes basses sablonneuses, ou à dunes, ou marécageuses Les domaines bioclimatiques o le domaine océanique se caractérise par une forte humidité et des précipitations fréquentes sous forme de pluies fines (crachin) en toute saison. Les températures sont douces en raison de la proximité de la mer et de l'influence de la dérive nord atlantique du courant chaud du Gulf Stream. Les températures sont donc modérées et l'amplitude thermique faible. La zone océanique tempérée est propice à la forêt à feuilles caduques. Le paysage forestier originel a été complètement modifié par le développement de l'agriculture. Les espaces français o le domaine méditerranée (zone où la culture de l'olivier est possible) se caractérise par la chaleur, la sécheresse et une grande luminosité en été. Les hivers sont doux avec, de temps à autres, de forts coups de mistral ou de tramontane. Les pluies sont concentrées sur quelques dizaines de jours, au printemps et à l'automne essentiellement. Le climat méditerranéen se particularise par une grande irrégularité ; de longues périodes de sécheresse alternent avec des pluies brutales. La végétation est adaptée à la grande sécheresse d'été, grâce à des feuilles persistantes, petites et vernissées, et à des variétés d'épineux, ces caractéristiques limitant l'évapotranspiration. Dans ces régions fragiles et humanisées depuis longtemps, la forêt a été détériorée par les pâturages, les défrichements et les incendies pour donner lieu à 2 formes de végétation dégradée, le maquis et la garrigue. o le domaine continentalisé se situe dans les régions les plus éloignées de l'influence océanique : l'est du Bassin Parisien et les grands fossés abrités (Alsace, sillon du Rhône, vallées de l'Allier et de la Haute-Loire). L'amplitude thermique est forte et les contrastes saisonniers très marqués : les hivers sont froids et les étés chauds. Les précipitations sont moyennes, souvent orageuses en été. Elles sont irrégulières en hiver, sous forme de pluie ou de neige. La forêt perd ses feuilles en hiver, ce qui produit de l'humus et donc de bons sols, favorables à l'agriculture. o le domaine montagnard affecte les régions au-dessus de 600 à 800 m d'altitude : Alpes, Jura, Pyrénées, Massif central, Vosges, massif corse. La température diminue avec l'altitude (-0,6 °C tous les 100 m). Les zones montagneuses apparaissent comme les zones les plus froides, été comme hiver. Les précipitations atteignent plus de 1000 mm/an, et la neige est présente de 3 à 6 mois par an. La végétation est étagée en fonction de l'altitude et donc des températures. La limite supérieure des espèces végétales varie beaucoup selon l'exposition des versants. 2) Le cadre naturel dans les DOM-TOM Le relief Les formes de relief se caractérisent par l'insularité, à l'exception de la Guyane et le Terre Adélie. Les autres terres sont des îles dispersées sur tous les océans. Elles font de la France un pays maritime : ce grand nombre d'îles offre à la France une immense Zone économique exclusive (ZEE), qui la place au 3ème rang mondial des pays maritimes. La plupart de ces îles sont rattachées aux arcs insulaires volcaniques. Le volcanisme reste une menace vive (la Soufrière en Guadeloupe). Quant aux montagnes, elles représentant une forte contrainte, avec leurs hauts sommets forcément proches du littoral (le piton des Neiges à la Réunion culmine à plus de 3000 m d'altitude à moins de 30 km du littoral). Les plaines et les bassins sont de petites étendues, le plus souvent situées sur les littoraux. Les barrières montagneuses, en Nouvelle-Calédonie, Martinique ou Basse-Terre guadeloupéenne, sont responsables d'une dissymétrie climatique entre le versant « au vent », humide et exposé aux alizés, et le versant « sous le vent », chaud et plus sec, parce qu'abrité des alizés. Les domaines bioclimatiques Toute la palette des climats est représentée, depuis le climat polaire en Terre Adélie jusqu'au climat équatorial en Guyane, mais le climat tropical est le plus marquant. Le modèle de l'île tropicale exposée aux risques des cyclones ravageurs de fin d'été domine en Nouvelle-Calédonie et dans les DOM, à l'exception de la Guyane. Le contexte climatique (ambiance chaude alliée à une forte pluviosité, au moins sur les versants « au vent ») est responsable d'une végétation luxuriante à croissance rapide sur les sols fertiles, mais aussi de milieux humides insalubres exposés aux endémies tropicales. Les îles se sont spécialisées dans les cultures tropicales (café, canne à sucre, banane), tandis que l'exploitation forestière s'est développée en Guyane. Les espaces français 3) La population de France La répartition de la population résulte de l'histoire Les zones les plus peuplées ont été et sont les plus attractives. Ce caractère attractif trouve sa justification dans sa situation, son histoire, le dynamisme de son économie, son rayonnement... A l'inverse, le caractère non attractif d'une région s'explique par sa situation périphérique, voire son isolement, le déclin de son économie... La population hexagonale est plus en plus citadine Les disparités de la distribution de la population correspondent aux disparités ville/campagne. La société française est une société majoritairement urbaine (80 % des habitants sont citadins). Le phénomène d'urbanisation s'est accéléré après la 2GM. Ce mouvement a d'abord profité aux grandes villes, puis aux villes moyennes et, aujourd'hui, aux périphéries des villes au détriment des centres-villes. Les régions de fortes densités o dans la France hexagonale, elles sont situées sur les façades maritimes : les côtes de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord maintiennent des densités de population relativement élevées grâce à leurs infrastructures portuaires et aux activités qui s'y rattachent, ainsi qu'au tourisme balnéaire. La côte méditerranéenne est une zone de réception des migrations intérieures et extérieures, en raison des emplois offerts par le tourisme balnéaire et par les industries liées aux nouvelles technologies. Les vallées des grands fleuves (la Seine, la Loire, la Garonne, le Rhin et surtout le Rhône) sont densément peuplées. La circulation, facilitée, induit un développement urbain et économique intense. Grâce au fort pouvoir de commandement de la capitale, la région parisienne polarise la population selon une succession de couronnes urbaines. Les vieilles régions industrielles fondées sur le charbon conservent des densités importantes malgré la fermeture des mines, en raison de la présence des villes. o dans la France d'outre-mer, les régions de forte densité sont situées dans les 3 grandes îles tropicales, les « îles à sucre » (Martinique, Guadeloupe et Réunion). Les densités y sont 2 à 3 fois supérieures à celles de la métropole. Les taux de natalité restent élevés et la transition démographique est en voie de réalisation. La population est nettement plus jeune que celle de la métropole. Les régions de faibles densités o dans la France hexagonale, elles couvrent les 3/4 du territoire, qui correspond aux hautes terres délaissées des Ardennes, du Massif central et des Pyrénées : c'est la « diagonale du vide ». Les régions de haute montagne, Alpes et Pyrénées, sont peu peuplées. o dans la France d'outre-mer, certaines régions connaissent des climats extrêmes : en Terre Adélie, la présence humaine se réduit à celle de missions scientifiques. La Guyane est occupée par une forêt équatoriale quasiment vide. Sa population, très variée, est concentrée dans les villes du littoral (Cayenne, Kourou). Les différences socioprofessionnelles La société française a été bouleversée par le processus de désindustrialisation et de tertiarisation de ces 30 dernières années. On assiste à un déclin des catégories socioprofessionnelles relevant de l'agriculture, de l'industrie et de l'artisanat, et à une explosion de celles relevant du secteur des services. Cette évolution se traduit dans l'espace du territoire français. o les zones d'emploi à dominante rurale correspondent aux régions les moins peuplées. Les agriculteurs sont présents dans le Massif Armoricain, le Massif central et le Sud-Ouest, là où les petites exploitations sont encore nombreuses. Dans le grand Ouest, les csp dominantes se partagent entre ouvriers et agriculteurs. Dans la partie orientale française, là où se localisent de Les espaces français petites villes industrielles et des industries rurales, les ouvriers sont très représentés par rapport aux agriculteurs. Le milieu rural « traditionnel » devient très limité. Dans les campagnes, la composition sociale est de moins en moins liée à l'agriculture. o les zones d'emploi à dominante urbaine sont beaucoup plus peuplées. Les employés, puis les artisans et les commerçants l'emportent dans les grandes zones urbaines de l'Ouest (Caen, Rennes, Angers, Limoges) et dans les zones touristiques (sur le littoral méditerranéen). Les professions intermédiaires, cadres et employés, prédominent dans les grands&...

« Les espaces français · le domaine méditerranée (zone où la culture de l’olivier est possible) se caractérise par la chaleur, la sécheresse et une grande luminosité en été.

Les hivers sont doux avec, de temps à autr es, de forts coups de mistral ou de tramontane .

Les pluies sont concentrées sur quelques dizaines de jours, au printemps et à l’automne essentiellement.

Le climat méditerranéen se particularise par une grande irrégularité ; de longues périodes de sécheresse alternent avec des pluies brutales.

La végétation est adaptée à la grande sécheresse d’ été, grâce à des feuilles persistantes, petites et vernissées , et à des variétés d’épineux, ces caractéristiques limitant l’évapotranspiration.

Dans ces régions fragiles et humanisées depuis longtemps, la forêt a été détériorée par les pâturages, les défrichements et les incendies pour donner lieu à 2 formes de végétation dégradée , le maquis et la garrigue .

· le domaine continentalisé se situe dans les régions les plus éloignées de l’influence océanique : l’est du Bassin Parisien et les grands fossés abrit és (Alsace, sillon du Rhône, vallées de l’Allier et de la Haute-Loire).

L’amplitude thermique est forte et les contrastes saisonniers très marqués : les hivers sont froids et les étés chauds.

Les précipitations sont moyennes, souvent orageuses en été.

Elles sont irrégulières en hiver, sous forme de pluie ou de neige .

La forêt perd ses feuilles en hiver , ce qui produit de l’humus et donc de bons sols, f avorables à l’agriculture.

· le domaine montagnard affecte les régions au-dessus de 600 à 800 m d’altitude : Alpes, Jura, Pyrénées, Massif central, Vosges, massif corse.

La température diminue avec l’altitude (-0,6 °C tous les 100 m).

Les zones montagneuses apparaissent com me les zones les plus froides, été comme hiver .

Les précipitations atteignent plus de 1000 mm/an, et la neige est présente de 3 à 6 mois par an.

La végétation est étagée en fonction de l’altitude et donc des températures .

La limite supérieure des espèces végétales varie beaucoup selon l’exposition des versants.

2) Le cadre naturel dans les DOM-TOM Le relief Les formes de relief se caractérisent par l’insularité, à l’exception de la Guyane et le Terre Adélie.

Les autres terres sont des îles dispersées sur tous les océans.

Elles font de la France un pays maritime : ce grand nombre d’îles offre à la France une immens e Zone économique exclusive (ZEE), qui la place au 3 ème rang mondial des pays maritimes.

La plupart de ces îles sont rattachées aux arcs ins ulaires volcaniques.

Le volcanisme reste une menace vive (la Soufrière en Guadeloupe).

Quant aux montagnes , elles représentant une forte contrainte, avec leu rs hauts sommets forcément proches du littoral (le piton des Neiges à la Réunion culmine à plus d e 3000 m d’altitude à moins de 30 km du littoral).

Les plaines et les bassins sont de petites étendues , le plus souvent situées sur les littoraux.

Les barrières montagneuses, en Nouvelle-Calédonie, Martinique ou Basse-Terre guadeloupéenne, sont responsables d’une dissymétrie climatique entre le versant « au vent », humide et exposé aux alizés, et le versant « sous le vent », chaud et plus sec, parce qu’abrité des alizés.

Les domaines bioclimatiques Toute la palette des climats est représentée , depuis le climat polaire en Terre Adélie jusqu’au climat équatorial en Guyane, mais le climat tropical est le plus marquant .

Le modèle de l’île tropicale exposée aux risques des cyclones ravageurs de fin d’été domine en Nouvelle-Calédoni e et dans les DOM, à l’exception de la Guyane.

Le contexte climatique (ambiance chaude alliée à un e forte pluviosité, au moins sur les versants « au vent ») est responsable d’une végétation luxuriante à croissance rapide sur les sols fertiles, mais au ssi de milieux humides insalubres exposés aux endémies tropicales.

Les îles se sont spécialisées dans les cultures tropicales (café, canne à sucre, banane), tandis que l’exploitation forestière s’est développée en Guyane.. »

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