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Le règne animal (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Pour essayer de comprendre l'origine de la diversité des êtres vivants sur la Terre, les zoologistes les ont divisés en groupes et ont tenté de retracer leur évolution. Combien y a-t-il d'espèces d'animaux sur la Terre ? 1 million, 10 millions, 50 millions ? Nous n'en avons en réalité aucune idée. Le nombre de celles qui ont été décrites et cataloguées s'élève à 1 million. Parmi elles se trouvent presque tous les grands animaux qui nous sont familiers - oiseaux, mammifères, reptiles. Mais combien de poissons les profondeurs des océans recèlent-elles ? Combien d'insectes encore inconnus vivent dans les forêts tropicales ?

« spécialisées, forment des tissus et restent dépendantes les unes des autres. Chaque polype ressemble à une minuscule anémone de mer (une proche parente) et se nourrit de la même manière qu'elle, enpiégeant les particules alimentaires avec sa couronne de tentacules urticants et en les introduisant dans son corps tubulaire, oùelles sont finalement digérées.

À la différence des éponges, qui ne comportent qu'une seule couche de cellules, le polype enpossède deux, une interne et une externe, séparées par une matière gélatineuse.

On retrouve cette structure chez la méduse aveclaquelle il a aussi des liens de parenté.

Un réseau de cellules nerveuses transmet les informations sensorielles à travers le corps etsert également à provoquer les contractions des autres cellules.

Ce réseau donne au polype la capacité de rétracter ses tentaculess'il se sent menacé et à la méduse la faculté de se déplacer, propriété associée au règne animal. Têtes et cerveaux Les coraux, les anémones de mer et les méduses font partie d'un embranchement d'animaux connus sous le nom de coelentérés(ou cnidaires), caractérisés par la disposition circulaire de leur corps mou et l'absence de centre sensoriel.

Chez la méduse, parexemple, les cellules nerveuses sont réparties au hasard et il n'y a pas de point central de coordination, c'est-à-dire pas decerveau ni de tête. Grâce aux fossiles, nous savons que de tels animaux ont été parmi les premiers à faire leur apparition sur notre planète.L'émergence d'une partie frontale dotée d'organes des sens et reliée à un système nerveux central constitua une étape importantede l'évolution des animaux dits "supérieurs".

Les planaires actuelles nous offrent un exemple de cette "tête" primitive.

La structurede la planaire est un peu plus complexe que celle des coelentérés puisque, comme la majorité des animaux, elle possède troiscouches de cellules.

Une telle structure lui a donné des possibilités de développement plus grandes que celles offertes auxanimaux à deux couches séparées par de la gélatine ; chez la plupart des animaux, la couche centrale (le mésoderme) est en effetà l'origine, entre autres, des muscles permettant les mouvements rapides. Mais c'est par sa forme que la planaire se distingue radicalement de la méduse : son corps a une symétrie bilatérale ainsi qu'unetête.

Cette configuration se reflète dans son anatomie.

Les cellules nerveuses semblent être réparties au hasard sur le pourtour deson corps, mais elles sont toutes reliées à d'épaisses fibres nerveuses centrales qui convergent vers une nodosité située dans latête et constituent un véritable centre nerveux.

L'animal possède des yeux rudimentaires qui envoient des informations sensoriellesdirectement au cerveau, où elles sont traitées.

Cet organe renvoie, par l'intermédiaire des fibres nerveuses, des signaux auxmuscles qui propulsent l'animal dans la direction voulue. La segmentation Le ver de terre appartient à l'embranchement des annélides (les animaux qui en font partie sont faits d'une série d'anneaux).

Tellela planaire, le ver de terre possède un système nerveux central mais, comme il est composé de segments, certaines parties de soncorps se sont spécialisées et remplissent des fonctions spécifiques. Les annélides se distinguent des animaux plus simples par une autre caractéristique, la division du mésoderme en deux feuilletsséparés par une cavité remplie de fluide, le coelome.

Celle-ci isole les organes internes des muscles et leur permet de fonctionnerindépendamment.

Sans elle, aucun système de digestion ou de circulation efficace n'aurait pu se développer.

Sa présencecaractérise les animaux complexes parmi lesquels on compte les mollusques, les arthropodes (dont les insectes) et les vertébrés. Dans l'embranchement des mollusques, on trouve des animaux aussi variés que les huîtres sans tête ni "cerveau", quasi immobiles,les pieuvres agiles au comportement complexe.

Mis à part les bivalves (comme les moules), qui se sont parfaitement adaptés à unmode de vie sédentaire, les mollusques, dont l'escargot est un exemple très représentatif, possèdent toutes les caractéristiquesdécrites jusqu'ici : un corps musculeux pourvu d'une cavité interne, des organes sensoriels avec lesquels ils explorent leurenvironnement, et un "cerveau" capable de traiter les informations qu'ils reçoivent.

Chez les pieuvres, les encornets et les sèches,le "cerveau" et les organes des sens ont acquis une efficacité comparable à celle des vertébrés. Les arthropodes Bien que souvent protégés par une coquille de calcaire qu'ils ont sécrétée, les mollusques sont essentiellement des créatures àcorps mou dont la forme dépend en grande partie de la musculature et du support sur lequel ils se trouvent.

Chez d'autresanimaux, comme les crustacés, les insectes, les araignées, l'évolution a conduit à des résultats très différents : la peau s'est épaissieet joue le rôle d'un véritable squelette externe.

Pour permettre à ces animaux très mobiles de se mouvoir, cet exosquelette est. »

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