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Le Rassemblement démocratique africain (RDA)

Publié le 19/01/2012

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Le Rassemblement démocratique africain (RDA), qui a constitué pendant une douzaine d'années le mouvement politique le plus important et le mieux structuré d'Afrique noire francophone, demeure encore, malgré son effacement, le symbole de la volonté africaine d'union puisée aux sources du panafricanisme et née des frustrations du colonialisme. Dans les pays qui ont connu le triomphe du RDA, les partis uniques de différentes tendances conservent, ajouté à leur sigle national, celui du Rassemblement.

 

« 4 A Bamako, le RDA élit président Houphouët-Boigny qui conservera son fauteuil sans interruption.

Le député socia­ liste du Sénégal, Lamine Guèye, doyen des parlementaires africains qu'il avait été convenu de désigner, n'avait pu, à la suite de manœuvres françaises, se rendre à Bamako de même que le député (socialiste aussi) du Soudan (actuel Mali), Flly Dabo Slssoko.

Deux tendances s'affron­ tent : celle des autonomistes, soutenue par Gabriel d'Ar­ boussier et bénéficiant de l'appui des communistes fran­ çais et celle des cc réalistes ..

qui prônent la « collabora­ tion avec la métropole ..

, soutenue par Houphouët-Bolgny.

Celle-ci l'emporte.

Toutefois, le RDA restera marqué par l'efficacité de l'organisation marxiste.

5 A l'origine, le RDA a joué un rôle capital en s'opposant à l'attitude rétrograde de l'administration.

En janvier 1947, il comptait 11 députés et 7 conseillers de la République auxquels se joindront 5 conseillers de l'Union française.

Ce succès lui vaudra de féroces attaques de la part des « petits Blancs ..

et de l'administration.

Une dure répression s'abat sur le RDA qui, aux élections de 1951, ne compte plus que trois députés au Palais-Bourbon.

Cependant, en octobre 1950, le Rassemblement avait décidé que ses députés devaient se désapparenter des groupes parlementaires métropolitains.

Le RDA rompt donc ses liens avec le PCF.

6 Les quelques hommes politiques vraiment marxistes ou progressistes du RDA (Gabriel Lisette, Gabriel d'Ar­ boussier, Um Nyobé, Ouezzin Coulibaly) réagissent vive­ ment.

Certains démissionnent, d'autres sont expulsés.

Mais Houphouët-Boigny, qui s'apparente en 1952 à I'UDSR de François Mitterrand, rassure le gouvernement français et le RDA " assagi ..

remporte un énorme succès aux élec­ tions des assemblées territoriales de 1956.. »

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