Le PIB a-t-il un impact sur la criminalité ?

« L’environnement socioculturel La conjoncture socio-économique Démographie UrbanisationLa population mondiale augmente chaque année en ville.

En effet, les grandes mégalopoles ont tendance à avoir une croissance constante de leur population ce quientraine, par conséquence, des problèmes d’insécurités et de criminalités.

Une densité importante d’Homme sur un même territoire entraine une sensationd’oppression, un manque d’espace pour son épanouissement personnel. De plus, les villes offrent une concentration de victime potentielle importante, incitant des personnes, plus ou moins sensibles, à commettre des crimes.

Ce facteur estd’autant plus accentuer par le fait que le nombre de policier par habitant est moins important qu’en zone rural, permettant une possibilité de fuite plus facile pour lecriminel.

Le milieu urbain favorise les actes criminels du fait de la proximité avec d’autres délinquants. Un autre facteur est primordial à prendre en compte : c’est les différences des classes sociales qui sont plus importantes en ville et qui impliquent une insatisfactionde soit même et une création de besoin (augmentation des besoins sur la pyramide de Maslow).

Effectivement, les structures matérielles et sociales de certainsquartiers difficiles n’incitent pas à l’insertion sociale.

Les conditions de vie des jeunes sont souvent chaotiques ce qui ne leur laissent pas une grande perspectived’avenir mais au contraire favorisent les créations de gang et le dénigrement de la police. AgeLe taux de criminalité s’élève au début de l’existence humaine, connaît un pic vers l’âge de 18, 20 ans, puis décroit au fil du temps pour être presque nul à la fin de lavie. Bien sûr le fait d’être jeune (souvent les personnes faisant le plus de soirées) peut influencer les institutions sur les arrestations.

En effet, les préjugés sur l’âgepeuvent agir sur les statistiques.

Cependant les criminologues sont d’accord pour affirmer que la jeunesse à un impact sur le crime. La période de l’adolescence est un facteur qui doit être pris en considération dans la relation entre l’âge et le crime.

En effet c’est une période où l’enfant « secherche », il est à la recherche de repères et souvent d’indépendance.

Les parents lui laissent de plus en plus de liberté, et l’enfant va entreprendre des choses qu’iln’aurait pas faites auparavant. Arrivé en fin d’adolescence, il se dirige vers l’âge adulte, ce qui est un grand changement dans sa vie, car il doit penser à s’assumer financièrement et à êtreautonome.

Ce chamboulement peut déboucher sur des répercutions envers l’adolescent. Puis le pré-adulte devient adulte, crée une famille, à un travail, ce qui l’amène vers une certaine stabilité et possède d’autres problèmes que peut avoir un adolescent.Alors, de ce fait la courbe du taux de criminalité diminue au fil de l’âge, l’adulte n’aspire plus à la déviance et à un éventuel rapport à la criminalité. Environnement socioculturel ScolarisationL’éducation des jeunes peut avoir des effets positifs et négatifs sur leur environnement.

En effet, une part de scolarisation peut prévenir sur la déviance d’un individupour plusieurs raisons : D’après Usher (1993), l’école à un effet « civilisateur ».

Elle prépare à l’éducation des jeunes à leur rôle de citoyen et par conséquent, rejette le crime quelque soit saforme. Le fait de faire des études laisse penser qu’on accédera à un métier plus prestigieux et surtout plus rémunérait.

Ainsi l’éducation augmente le revenu des activitéslégales. Cependant, un lien existe entre la réussite du cursus scolaire et la criminalité.

En reprenant la théorie de Becker, vu précédemment, qui repose sur le fait qu’uncriminel évalue le coefficient coût/bénéfice, une personne ayant suivie des études longues sera plus apte à calculer ce rapport et par conséquent sera plus efficace,obtiendra de plus gros butin et sera plus difficilement découvert. En opposition avec cette réussite scolaire, un échec dans ce milieu peut amener à un comportement déviant.

L’arrêt de ce processus de civilisation à un âge peu avancé, peut impliquer uneémancipation du jeune et diminuer les rapports avec d’autres être humain pouvant impliquer une délinquance dans le but de s’occuper ou tout simplement de s’amuser. DroguesUn consommateur de drogue est considéré comme un criminel par le seul fait qu’il détient une substance illicite et donc, la drogue a un impact sur la croissance des délits.

De plus, uneconsommation de produits réprimés par la justice, peut entraîner un comportement déviant, de délinquance et ainsi favorise l’activité criminelle.

En outre, le coût élevé des drogues oblige ledrogué à réunir une certaine quantité d’argent afin de pouvoir satisfaire ses besoins.

Par conséquent, il est amené à voler pour récolté des butins de plus en plus important proportionnellement àson degré d’addiction. Sanction (Peine de mort)Un criminel est censé être rationnel et par conséquent connaître la gravité de ses actes et les répercutions qui peuvent en aboutir.

Il n’est donc pas insensible à la peur d’être incriminé ce quilaisse penser que, selon la sévérité de la peine encourue, il y aurait bien un effet dissuasif. La peine capitale est pour certain gouvernement, le moyen le plus efficace pour prévenir le crime.

Or nous pouvons nous demander si la peine de mort à un réel impact sur les criminelspotentiels ou si la réclusion à perpétuité serait pas plus judicieuse. Les grands criminels sont souvent neutres face aux conséquences de leurs actes et ne font aucune distinction entre les peines.

Cependant, les pays autorisant, dansleur constitution, la peine de mort, n’ont pas les mêmes conditions pour son application, selon si le pays est développé ou en voie de développement.

Pour exemple,les pays du Nord ayants toujours la peine de mort applique cette sanction qu’en cas d’homicide volontaire tandis que les autres pays ont plutôt tendance à avoirrecours à cette peine pour des délits beaucoup plus « banals » comme l’adultère.

Dans ce dernier cas, la peine aurait une influence mais la sévérité estdisproportionnée pour un tel délit. Port d’armeNous retrouvons dans certains pays, le droit au port d’armes.

Ce droit servant avant tout à se défendre et non à attaquer.

Le fait d’avoir une arme sous son toit vapermettre de rassurer l’individu quand à sa propre défense. Mais bien sur, détenir une arme à feu peut dévier vers un esprit de vengeance souvent suscité après une altercation.

Logiquement ce droit va déboucher vers uneaugmentation de la criminalité.

De plus, le fait d’avoir une arme au sein d’un foyer, multiplie les risques d’un éventuel acte criminel.

En effet, le chef de familleintroduisant une arme dans sa maison, met à disposition cette dernière au reste de la famille.. »