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Le mot "oeuvre" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 30/08/2006

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descartes

 

LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VI, Description d’un nouveau monde ; et des qualités de la matière dont il est composé.

 Car il y a bien plus d’apparence et nous avons bien mieux le pouvoir de prescrire des bornes à l’action de notre pensée, que non pas aux oeuvres de Dieu.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA QUATRIEME MÉDITATION.

De plus, ce que vous supposez ensuite n’est nullement véritable, à savoir, “   que Dieu nous destine à des oeuvres mauvaises, et qu’il nous donne des imperfections et autres choses semblables “  .

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

Vous pouvez dire aussi que vos oeuvres parlent assez sans qu’il soit besoin que vous y ajoutiez les promesses et les vanteries, lesquelles, étant ordinaires aux charlatans qui veulent tromper, semblent ne pouvoir être bienséantes à un homme d’honneur qui cherche seulement la vérité.

  LES PASSIONS DE L’AME, TROISIEME PARTIE, ARTICLE 198.

 c’est être injuste que d’en avoir pour celles qui ne sont point blâmables, et c’est être impertinent et absurde de ne restreindre pas cette passion aux actions des hommes, et de l’étendre jusques aux oeuvres de Dieu ou de la nature, ainsi que font ceux qui, n’étant jamais contents de leur condition ni de leur fortune, osent trouver à redire en la conduite du monde et aux secrets de la Providence.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

 Pelagius a dit qu’on pouvait faire de bonnes oeuvres et mériter la vie éternelle sans la grâce, ce qui a été condamné de l’Église ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 septembre 1645.).

A quoi peut aussi beaucoup servir qu’on juge dignement des oeuvres de Dieu, et qu’on ait cette vaste idée de l’étendue de l’univers, que j’ai tâché de faire concevoir au troisième livre de mes Principes.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Septembre 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 octobre 1645.).

 Mais d’autant que nous estimons les oeuvres de Dieu être plus grandes, d’autant mieux remarquons-nous l’infinité de sa puissance ;

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

 au contraire, on croit que c’est honorer Dieu, que de faire concevoir ses oeuvres fort grandes.

 et d’autant avons-nous plus de sujet de louer Dieu, à cause de l’immensité de ses oeuvres.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CLERSELIER, 15 avril 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 23 avril 1649.).

 mais quand je n’ose par après nier le progrès à l’infini, c’est au regard des oeuvres de Dieu, lequel je sais être infini, et par conséquent que ce n’est pas à moi à prescrire aucune fin à ses ouvrages.

 

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