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Le mot "obligation" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 21/07/2010

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descartes

 

MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION.

 Et lorsque vous ajoutez que je dois aussi prouver que les âmes des bêtes ne sont pas corporelles et que le corps ne contribue rien à la pensée, vous faites voir que non seulement vous ignorez à qui appartient l'obligation de prouver une chose, mais aussi que vous ne savez pas ce que chacun doit prouver ;

  Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

Je vous ai tant d'obligation du souvenir qu'il vous plaît avoir de moi, et de l'affection que vous me témoignez, que j'ai regret de ne la pouvoir assez mériter.

 Mais je ne laisse pas de vous avoir beaucoup d'obligation de m'avoir averti de ce qui peut être contre moi.

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE , 20 mai 1630. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 mai 1630.).

) Je vous ai une infinité d'obligations de la peine que vous vous offrez de prendre pour l'impression de mes écrits ;

  Correspondance, année 1631, A Monsieur DE BALZAC, 29 mars 1631. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 avril 1631.).

 et ainsi, sans que vous m'en ayez obligation, je vous ai exempté tout ce temps-là de l'importunité de mes lettres.

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lette de fin mai 1637.).

 ou bien, s'il l'octroie en cette forme, vous serez cause que je lui aurai une particulière obligation, pour une chose que je voudrais bien qui ne fût point.

  Correspondance, année 1637, AU R. P. MERSENNE, Fin avril 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du début de juin 1637.).

 Mais l'ayant obtenu, je ne laisse pas de l'estimer extrêmement, et de vous en avoir très grande obligation.

  Correspondance, année 1637, A UN GENTILHOMME DE Monsieur LE PRINCE D'ORANGE (Huyghens de Zuytlichem), Juin 1637. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 12 juin 1637.).

 et depuis, ayant joui parfaitement du loisir et du repos que j'avais espéré de trouver ici à l'ombre de ses armes, je lui en ai très grande obligation, et pense que ce livre, qui ne contient que des fruits de ce repos, lui doit plus particulièrement être offert qu'à personne.

  Correspondance, année 1637, A Monsieur ***  (Huyghens de Zuitlichem), 15 juin 1637. Entre le 8 et le 12 juin 1637.

 Et ainsi, encore que je ne sois pas si vain, que de m'imaginer que les pensées du Roi, ou de Monsieur le Cardinal, se soient abaissées jusques à moi, ni qu'ils sachent rien du Privilège que Monsieur le Chancelier m'a obligé de sceller, je ne laisse pas de leur en avoir la première et la principale obligation.

  Correspondance, année 1637, A UN REVEREND PERE JESUITE, 15 juin 1637 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 juin 1637.).

 Mais je n'ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n'ai pas perdu le désir de les reconnaître, bien que je n'aie aucune autre occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu'ayant fait imprimer ces jours passés le volume que vous recevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l'offrir, comme un fruit qui vous appartient, et duquel vous avez jeté les premières semences en mon esprit, comme je dois aussi à ceux de votre ordre tout le peu de connaissance que j'ai des bonnes lettres.

 Que si vous prenez la peine de lire ce livre, ou que vous le fassiez lire par ceux des vôtres qui en auront le plus de loisir, et qu'y ayant remarqué les fautes qui sans doute s'y trouveront en très grand nombre, vous me veuillez faire la faveur de m'en avertir et ainsi de continuer encore à m'enseigner, je vous en aurai une très grande obligation, et ferai tout le mieux qui me sera possible pour les corriger suivant vos bonnes instructions.

  Correspondance, année 1637, A UN REVEREND PERE JESUITE, 3 octobre 1637.

 c'est pourquoi je vous aurai une très particulière obligation, s'il vous plaît d'en prendre la peine, ou de faire aussi que d'autres la prennent.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 Véritablement, c'est une extrême obligation que je vous ai, et je ne saurais penser à la peine que je vous donne que je n'en aie un très grand ressentiment ;

Je juge tout autrement de Monsieur Morin, auquel je crois avoir de l'obligation de ses objections, comme généralement je croirai en avoir à tous ceux qui m'en proposeront à dessein de faire que la vérité se découvre.

 je le trouve tout pour moi, comme vous dites, et je lui en ai obligation ;

  Correspondance, année 1638, A UN R. P. JESUITE, 24 janvier 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638).

Je vous ai obligation du soin que vous avez pris d'examiner mon opinion touchant le mouvement du coeur ;

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 Au reste ceci ne sera vu, s'il vous plaît, que de vous seul, qui avez désiré que je vous l'écrivisse, et à qui j'ai tant d'obligations, que je crois ne vous devoir rien refuser qui soit en mon pouvoir.

  Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638.

 et parce que toutes les muses de France auront part à la faveur que vous m'avez faite, d'intercéder pour elles envers celles de Leyde, touchant les livres arabes que Monsieur Hardy désire voir, je leur veux laisser le soin des paroles pour vous en rendre grâces, et me contenter de ressentir en effet que c'est moi qui vous en ai l'obligation.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

 et je ne sois pas véritablement fort curieux de voir les écrits de messieurs vos géomètres, je ne laisse pas de vous avoir beaucoup beaucoup d'obligation de la peine que vous avez prise de m'envoyer  copie de la lettre géométrique de Monsieur N.

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639.

La franchise que j'ai pu remarquer en votre humeur, et les obligations que je vous ai, me convient à écrire ici librement ce que je puis conjecturer du Traité des sections coniques, dont le R.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 6 août 1640.

 Et pour l'auteur de ce billet, je crois lui avoir de l'obligation de ce qu'il s'adresse à moi pour avoir éclaircissement de ce que j'ai écrit ;

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 juin 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1642 sans préciser de jour.).

 Vous avez beaucoup d'obligation au Moine de ce qu'il grossit votre auditoire.

  Correspondance, année 1643, A MADAME ELISABETH PRINCESSE PALATINE, ETC, 18 juin 1643. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 28 juin 1643).

J'ai très grande obligation à votre altesse de ce que, après avoir éprouvé que je me suis mal expliqué en mes précédentes, touchant la question qu'il lui a plu me proposer, elle daigne encore avoir la patience de m'entendre sur le même sujet, et me donner occasion de remarquer les choses que j'avais omises ;

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JÉSUITE, 15 MAI 1644 (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

 et c'est là que j'ai reçu les premières semences de tout ce que j'ai jamais appris, de quoi j'ai toute l'obligation à votre Compagnie.

Si le témoignage de Monsieur de Beaune suffit pour faire valoir ma Géométrie, encore qu'il y en ait peu d'autres qui l'entendent, je me promets que celui du Révérend Père Mesland ne sera pas moins efficace pour autoriser mes Méditations, vu principalement qu'il a pris la peine de les accommoder au style dont on a coutume de se servir pour enseigner, de quoi je lui ai une très grande obligation.

  Correspondance, année 1644, Au P. MESLAND, 15 mai 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

 ce qui fait que je vous ai grande obligation de la peine que vous avez prise à les examiner ;

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JESUITE (P. CHARLET), 1er Octobre 1644.

 A quoi si vous contribuez quelque chose, par votre autorité et votre conduite, comme je sais que vous y pouvez beaucoup, ce sera un surcroît aux grandes obligations que je vous ai déjà, et qui me rendent, etc.

  Correspondance, année 1644, A UN R. P. JESUITE (P. DINET), 8 octobre 1644.

 aussi vous en ai-je une très particulière obligation, et je serai toute ma vie, etc.

  Correspondance, année 1644, AU R. P. CHARLET, JESUITE, 18 décembre 1644. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 9 février 1645.).

J'ai une très grande obligation au révérend ère Bourdin, de ce qu'il m'a procuré le bonheur de recevoir de vos lettres, lesquelles m'ont ravi de joie, en m'apprenant que vous prenez part en mes intérêts, et que mes occupations ne vous sont pas désagréables.

 Car, ayant de très grandes obligations à ceux de votre compagnie, et particulièrement à vous, qui m'avez tenu lieu de père pendant tout le temps de ma jeunesse, je serais extrêmement marri d'être mal avec aucun des membres dont vous êtes le chef au regard de la France.

  Correspondance, année 1645, A Monsieur CLERSELIER, 17 février 1645.

Je vous ai bien de l'obligation des victoires que vous gagnez pour moi aux occasions, et votre solution de l'argument que Pagani habuerunt ideam plurium deoruan, etc.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 mars 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mai ou juin 1645.).

 J'ai beaucoup d'obligation à votre altesse, de ce qu'il lui a plu me mander son sentiment du livre de Monsieur le Chevalier d'Igby, lequel je ne serai point capable de lire, jusqu'à ce qu'on l'ait traduit en latin ;

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 1er mai 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 4 août 1645.).

 et si elle me fait tant de faveur que de m'avertir en quoi je manque, je lui en aurai très grande obligation et témoignerai, en me corrigeant, que je suis, etc.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 juin 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 15 septembre 1645.).

 Et parce que, pendant que j'examine ici ces vérités, j'en augmente aussi en moi l'habitude, j'ai particulièrement obligation à votre altesse, de ce qu'elle permet que je l'en entretienne ;

  Correspondance, année 1646, A MONSIEUR *** (A HUYGENS), Sans date. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de janvier 1646).

 Enfin, si vous contribuez quelque chose à faire que ce pauvre homme puisse revenir auprès de ses enfants, je puis dire que vous ferez une bonne action, et que ce sera une nouvelle obligation que vous aura, etc.

  Correspondance, année 1646, A MADAME LOUISE, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 septembre 1646.

Je mets au nombre des obligations que j'ai à Madame la Princesse Elisabeth votre soeur, que, m'ayant commandé de lui écrire, elle ait voulu que ce fût par l'adresse de votre altesse, parce que, sachant combien elle vous chérit, j'espère que mes lettres lui seront moins importunes, les recevant en la compagnie des vôtres et qu'elles lui donneront plus de joie que si elles allaient toutes seules, et aussi parce que cela me donne occasion de vous pouvoir assurer par écrit que je suis, etc.

  Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 15 décembre 1646.

 Je mets au nombre des obligations que j'ai à votre altesse la promesse qu'elle a faite à Monsieur le Duc de B.

  Correspondance, année 1647, A UN R. P. JESUITE , 15 mars 1647. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 décembre 1646.).

 Car je puis dire, en vérité, que si je n'avais suivi que mon inclination, je n'aurais jamais rien fait imprimer, et que je n'ai point d'autre soin que de m'acquitter de mon devoir, ni d'autre passion que celle qui est excitée par le souvenir des obligations que je vous ai, et qui me fait être, etc.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, 25 mai 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 mars 1649 et la considèrent comme étant adressée à Brasset.).

 d'où vous jugerez, s'il vous plaît, combien est grande l'obligation que je vous ai, d'avoir pris la peine de me faire part des bonnes nouvelles que vous avez eues de S.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur FREINSHEMIUS, juin 1649.

 Au reste, afin que vous sachiez comment je me gouverne avec ceux auxquels je me donne, je vous dirai ici que je prétends que vous m'avez de l'obligation, de ce que je souffre que vos offices préviendront les miens, et que je suis, etc.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, décembre 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 26 février 1649.).

 et je vous aurais très grande obligation, si vous preniez la peine de m'avertir des lieux où je ne me suis pas assez expliqué.

 

descartes

« (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 14 juin 1637.). Mais je n'ai pas cru pour cela devoir effacer de la mienne les obligations que je vous ai, ni n'ai pas perdu le désir de lesreconnaître, bien que je n'aie aucune autre occasion de vous en rendre témoignage, sinon qu'ayant fait imprimer ces jours passésle volume que vous recevrez en cette lettre, je suis bien aise de vous l'offrir, comme un fruit qui vous appartient, et duquel vousavez jeté les premières semences en mon esprit, comme je dois aussi à ceux de votre ordre tout le peu de connaissance que j'aides bonnes lettres. Que si vous prenez la peine de lire ce livre, ou que vous le fassiez lire par ceux des vôtres qui en auront le plus de loisir, et qu'yayant remarqué les fautes qui sans doute s'y trouveront en très grand nombre, vous me veuillez faire la faveur de m'en avertir etainsi de continuer encore à m'enseigner, je vous en aurai une très grande obligation, et ferai tout le mieux qui me sera possiblepour les corriger suivant vos bonnes instructions. Correspondance, année 1637, A UN REVEREND PERE JESUITE, 3 octobre 1637. c'est pourquoi je vous aurai une très particulière obligation, s'il vous plaît d'en prendre la peine, ou de faire aussi que d'autres laprennent. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 27 mai 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638). Véritablement, c'est une extrême obligation que je vous ai, et je ne saurais penser à la peine que je vous donne que je n'en aie untrès grand ressentiment ; Je juge tout autrement de Monsieur Morin, auquel je crois avoir de l'obligation de ses objections, comme généralement je croiraien avoir à tous ceux qui m'en proposeront à dessein de faire que la vérité se découvre. je le trouve tout pour moi, comme vous dites, et je lui en ai obligation ; Correspondance, année 1638, A UN R.

P.

JESUITE, 24 janvier 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1638). Je vous ai obligation du soin que vous avez pris d'examiner mon opinion touchant le mouvement du coeur ; Correspondance, année 1638, Au R.

P.

MERSENNE, 8 octobre 1638.

(Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638). Au reste ceci ne sera vu, s'il vous plaît, que de vous seul, qui avez désiré que je vous l'écrivisse, et à qui j'ai tant d'obligations,que je crois ne vous devoir rien refuser qui soit en mon pouvoir. Correspondance, année 1638, A MONSIEUR ***, 25 Août 1638. et parce que toutes les muses de France auront part à la faveur que vous m'avez faite, d'intercéder pour elles envers celles deLeyde, touchant les livres arabes que Monsieur Hardy désire voir, je leur veux laisser le soin des paroles pour vous en rendregrâces, et me contenter de ressentir en effet que c'est moi qui vous en ai l'obligation. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 15 décembre 1638. et je ne sois pas véritablement fort curieux de voir les écrits de messieurs vos géomètres, je ne laisse pas de vous avoir beaucoupbeaucoup d'obligation de la peine que vous avez prise de m'envoyer copie de la lettre géométrique de Monsieur N. Correspondance, année 1639, A MONSIEUR *** (DESARGUES), 4 janvier 1639.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 19 juin 1639. La franchise que j'ai pu remarquer en votre humeur, et les obligations que je vous ai, me convient à écrire ici librement ce que jepuis conjecturer du Traité des sections coniques, dont le R.. »

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