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L'art et le pouvoir dans les Etats totalitaires

Publié le 17/01/2022

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Les régimes totalitaires sont au départ des dictatures avec un homme au pouvoir soutenu par un parti unique. Un régime totalitaire tente de dominer complètement les différents aspects de la vie sociale et privée. C’est un système où un homme (ou un parti) impose son idéologie par différents moyens notamment par la propagande. La propagande est une stratégie de communication qui tend à inculquer à grande vitesse des idées à une vaste population. En effet, le peuple est recadré à travers celle-ci, dans tous les domaines : politiques, sociaux, intellectuels, spirituels et culturels. L’art a une place importante dans cette stratégie de communication, il joue l’intermédiaire entre  le chef et le peuple et impose l’idéologie voulue de façon artistique mais explicite.

« même manière qu'étaient représentés les grands empereurs romains tel que Jules César. Cette vue de profil donne une prestance imposante.

De plus il est comme Hitler, souvent dépeint en habit militaire ce qui montre son esprit de conquérant, encore une fois comme ses prédécesseurs romains. Après s’être montrés comme les « dignes héritiers », ils ont utilisé l’art pour créer ce qu’on appelle : le culte du chef.

En effet, ces trois hommes voulaient montrer à tout prix leur puissance, leur autorité mais aussi leur côté ambitieux.

A la tête de chaque régime totalitaire il y a un dictateur et à chaque fois on assiste à une véritable glorification de sa part sur l’ensemble de la population.

Ils se posent en héros.

En Allemagne, Hitler présente le visage d’un chef de guerre, le Führer, déterminé à mener le redressement de son peuple (un peuple meurtri par la défaite de 1918).

En Italie, le Duce Mussolini se pare d’un rôle identique et Staline conduit l’Union Soviétique en père de famille attentif et soucieux : « Le petit père des peuples » comme il se définissait. On voit alors apparaître ce culte de la personnalité (dont la fonction est de présenter une image parfaite du leader) qui nécessite une certaine instrumentalisation de l’information.

En effet, une propagande efficace et omniprésente encadre les moyens d’expression tels que le cinéma, la littérature, la presse, la radio… qui sont mis au service d’une seule et même cause ; celle de glorifier le chef du pays et sa politique.

Ces chefs sont vus comme des dieux, ils détiennent l’idéologie, la vérité absolue et sont donc les guides suprêmes de leur peuple.

Ils incarnent la nation.

Leur image est mise au service de la propagande et l’art est à leur service.

Par exemple, Der Fahnentrager ( le porte-drapeau) est une toile où Hitler est représenté en héros.

Il porte un regard fier et franc et demeure fort.

Le Fürher tient le grand étendard nazi symbolisant la puissance allemande.

Hitler possède aussi un slogan d’accroche, pour mieux séduire les foules : « Ein Volk, Ein Reich, Ein Führer ! ».

Staline lui, étant le « petit père du peuple », a fait faire de nombreuses affiches avec des enfants comme « Merci Staline pour notre enfance heureuse ».

Puis, Mussolini adopte dans sa propagande, une attitude permettant de le comparer à César, il est souvent de profil.

Le célèbre tableau futuriste du peintre Alfredo Ambrosi, peint en 1932, est un parfait exemple de la représentation du Duce. Ce culte du chef à travers l’art permet aussi de véhiculer l’idéologie de ces dictateurs qui prime sur tout.

Par exemple, selon Mussolini, le fascisme peut amener l’Italie à retrouver la grandeur de l’Empire Romain.

Les idéologies de ces régimes totalitaires prétendent avoir toutes les solutions.

En URSS, la célèbre statue « L’ouvrier et la Kolkhozienne » montre la gloire du communisme, l’égalité des classes mais elle cache la dure réalité des Goulags.

Cette idéologie est une référence pour la population : en URSS, les hommes sont égaux ; en Italie, les italiens sont virils comme les dieux, ce sont des guerriers, dignes et fiers de leur pays ; en Allemagne, les Aryens sont la race pure comparée aux Juifs qui sont considérés comme inférieurs. Les trois hommes ont aussi une vision de ce qu’ils caractérisent comme « l’homme idéal » mais ils ne le perçoivent pas de la même façon.

Il y a différents symboles de l’homme parfait pour incarner les valeurs du régime : en URSS le travailleur idéal,. »

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