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langue et langage - Langues et Linguistique.

Publié le 07/05/2013

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langue et langage - Langues et Linguistique. 1 PRÉSENTATION langue et langage, systèmes structurés de signes oraux ou écrits qui permettent la communication entre les êtres humains. Plus précisément, le langage est la faculté que possède l'être humain de s'exprimer, ce qu'il fait au moyen d'une langue, système de communication propre à la communauté à laquelle il appartient. Dans la perspective des recherches sur la cognition, le langage joue un rôle dans la connaissance. 2 APPROCHES DU LANGAGE Le langage peut être étudié du point de vue de sa structure et de celui de son utilisation. La discipline à laquelle est spécifiquement dévolue l'étude du langage et des langues dans leur diversité est la linguistique. Un certain nombre des concepts de la linguistique a cependant pour origine des notions anciennement élaborées par la grammaire et la philosophie du langage. Pour ce qui est de l'étude de l'utilisation du langage dans ses formes littéraires, elle relève de la rhétorique, de la stylistique, de la poétique ou de l'herméneutique. 3 LANGAGE ET COMMUNICATION ANIMALE L'étude du langage comme moyen d'expression inclut nécessairement l'étude des gestes et des sons. Si l'on considère que les animaux s'expriment à l'aide de gestes et de sons, on peut se demander s'il est possible de parler à bon droit d'un langage animal. Ce qu'on appelle « communication animale « concerne la manière dont les espèces communiquent à l'aide de signes non verbaux. C'est seulement par métaphore que l'on peut parler de langage animal, dans la mesure où le langage ne peut pas être réduit à sa fonction de communication, et où il présente un certain nombre de différences irréductibles. Les langues offrent en permanence la possibilité de communiquer de nouveaux messages, ce qui n'est pas le cas de la communication animale. Elles distinguent le contenu communiqué des mots servant à le communiquer. Enfin, l'objet de la communication peut se référer au passé et au futur, caractéristiques que ne possèdent pas les systèmes de signes non verbaux. Voir aussi Comportement animal. 4 CARACTÈRES ESSENTIELS DE LA PAROLE Certains facteurs sont nécessaires à l'existence du langage humain. Il s'agit de facteurs physiologiques (le corps doit être capable de produire les sons de la parole), de facteurs grammaticaux (la parole doit avoir une structure), et enfin de facteurs sémantiques (l'esprit doit être capable de traiter le sens des paroles ; voir Sémantique). 4.1 Physiologie L'être humain semble être, parmi les organismes vivants, celui qui dispose du système de communication le plus efficace. Dans le cas de la parole, un souffle d'air est produit par les poumons et il est modulé par la vibration (ou l'absence de vibration) des cordes vocales, ainsi que le mouvement de la langue, du voile du palais et des lèvres (voir Voix). Le passage de l'air provenant des poumons peut être obstrué à des degrés divers ; il peut être ou non dirigé vers la cavité nasale ou, au contraire, en être détourné. (Voir Phonétique.) 4.2 Grammaire Les langues utilisent des sons pour produire du sens. Elles possèdent une structure hiérarchique descriptible à trois niveaux correspondant aux trois paliers de l'analyse grammaticale. Le niveau phonologique prend en charge la description des sons, ou, plus précisément, des phonèmes, c'est-à-dire les sons qui ont une valeur distinctive à l'intérieur du système d'une langue donnée ([f] est un phonème du français, mais non [?] de l'anglais thing, par exemple, qui existe en revanche dans d'autres langues). La morphologie étudie les unités significatives ou morphèmes, qui peuvent soit coïncider avec le mot, soit être une partie d'un mot. La syntaxe étudie la façon dont les mots se combinent pour constituer des phrases. ( Voir Grammaire). 4.3 Sémantique Conçue initialement par Michel Bréal comme une « science des significations «, la sémantique peut également être considérée comme recueillant tout l'héritage de la philosophie antique et médiévale, dans le domaine de la réflexion sur la signification. La sémantique s'efforce de répondre à des questions comme « quel est le sens du mot X ? «, « que signifie X ? «, non pas en disant « X signifie x ! «, ce que tout locuteur parlant la langue dans laquelle X existe est capable de faire, mais en étudiant la manière dont les signes réfèrent à des choses extra-linguistiques et s'opposent entre eux au sein du système d'une langue donnée. La sémantique linguistique, celle qui traite du sens des mots et des expressions, est nécessairement plus restreinte que celle qui, traitant du sens des phrases et des énoncés, inclut la composante pragmatique, c'est-à-dire des considérations sur l'intentionnalité et la différence entre le sens littéral d'un énoncé et son sens intentionnel. Littéralement, un énoncé tel que « Pourriez-vous me passer le sel ? « est une question, mais du peu de probabi...
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« grandes différences entre elles sur le plan des systèmes phoniques comme sur celui des structures grammaticales. 5. 1 Classification par la forme Les langues peuvent être classées selon la forme de leur grammaire.

Au début du XIX e siècle, les linguistes se sont efforcés de regrouper les langues selon quatre catégories morphologiques ou typologiques qui sont liées à la façon dont les mots sont formés.

Il s'agit des catégories dites « isolantes », « agglutinantes », « flexionnelles » et « incorporantes ». Les langues dites isolantes possèdent, en général, des mots indépendants et isolés, sans préfixes ni suffixes.

La langue qui représente le mieux ce type est le vietnamien, dans lequel le nombre de mots correspond de façon assez exacte au nombre de morphèmes. Dans les langues dites agglutinantes (du latin, agglutinare « coller sur »), les mots sont composés de racines ou éléments de base, et d'un ou de plusieurs morphèmes de sens différents.

Parmi les langues agglutinantes, dont les mots sont constitués par des suites de morphèmes agglutinés, on trouve le turc, où äv signifie la « maison », ävdä « dans la maison », ävlär « les maisons » et ävlärda « dans les maisons ».

Les morphèmes sont simplement accolés les uns aux autres et conservent leur identité morphologique dans les mots, si bien qu'ils sont facilement repérables. Dans le cas des langues flexionnelles, l'unité de base a fusionné avec les parties ajoutées qui n'ont plus de signification indépendante.

En latin, la personne et le nombre du sujet se reflètent dans la forme du verbe, comme dans fero (« je porte »), ferimus (« nous portons ») et ferent (« ils portent »). Une langue incorporante se caractérise par le fait que les compléments d'objet directs, indirects et les autres éléments de la phrase sont incorporés dans le verbe.

Par exemple, en swahili ( voir Afrique, langues d'), le mot hatukuviwanunulia signifie « Nous ne les avons pas achetées pour eux » (« les » : « choses » ; « eux » : « les gens »).

Les composants de ce mot sont ha (négation), tu (« nous »), ku (indication du passé), vi (« les »), wa (« eux ») et nunulia (« acheter »). 5. 2 Classification génétique Deux langues peuvent avoir des modes similaires de formation des mots, sans être pour autant apparentées.

Établir les relations de parenté unissant des langues consiste à étudier leur généalogie et à les classer génétiquement.

À la différence d'une classification typologique, une classification génétique suppose que l'on compare des unités de sons et de sens de différentes langues dans le but de découvrir une origine commune. Comme dans le cas des ressemblances entre individus d'une même famille, les similitudes entre langues apparentées ne dépendent ni de l'endroit ni de la période pendant laquelle les langues sont parlées.

Les membres d'une famille de langues sont unis par un lien historique et descendent tous d'une même langue originaire.

Les arbres généalogiques montrent les relations de parenté entre les langues.

La langue la plus ancienne que l'on connaisse se trouve à la cime de l'arbre, et les branches inférieures indiquent les liens de parenté, plus ou moins distants, qui existent entre les membres vivants de la famille.

Des langues peuvent être dites « apparentées » dans la mesure où elles présentent des correspondances régulières systématiques à la fois sur le plan du son et sur celui du sens. 5.2. 1 Familles asiatiques et européennes La famille de langues la plus connue est l'indo-européen, qui représente environ 1,6 milliard de locuteurs et comprend la plupart des langues de l'Europe et du nord de l'Inde.

L'indo-européen se compose des langues romanes, germaniques, celtiques, baltes, slaves, indo-iraniennes, du grec, de l'arménien et de l'albanais, auxquels s'ajoutent le hittite et le tokharien aujourd'hui disparus.

Les relations de parenté d'une langue comme l'anglais avec d'autres langues indo-européennes comme le suédois (groupe germanique nord), le latin (groupe roman) et le sanskrit (groupe indo-iranien) sont de plus en plus lointaines, selon qu'il s'agit du suédois, assez proche, ou du sanskrit. Il existe plusieurs dizaines de familles de langues, et l'indo-européen n'est que l'une d'entre elles ; des regroupements plus larges ont également été proposés, les diverses classifications des langues ne faisant pas l'unanimité parmi les linguistes. Il existe, en Europe, d'autres langues que celles de la famille indo-européenne.

Le basque est une langue isolée, qui n'a pas de liens de parenté connus avec d'autres langues ; le finnois, l'estonien, le sami (lapon) et le hongrois sont les membres les plus occidentaux de la branche finno-ougrienne de la famille ouralienne (qui comprend également diverses langues des montagnes de l'Oural et de la Sibérie).

La famille altaïque a pour branches principales le turc, les langues mongoles et le mandchou ( voir Altaïques, langues).

Plusieurs langues sibériennes, qui ne sont pas apparentées, sont désignées sous le nom de langues paléo-sibériennes.

Dans le Caucase, trois groupes de langues, qui sont peut-être apparentés, ont été identifiés. Le géorgien est la plus connue des langues caucasiennes. De nombreuses langues de l'Inde et des régions voisines du nord-ouest appartiennent à la branche indo-iranienne de l'indo-européen.

Deux autres groupes — les langues mounda, habituellement considérées comme une branche des langues austro- asiatiques, et la famille dravidienne — représentent plus de 80 millions de locuteurs ( voir Inde, langues de l').

En Asie du Sud-Est, les langues sino-tibétaines sont parlées par des millions de locuteurs.

Les principales branches de cette famille sont représentées par le tibéto-birman et le chinois (qui inclut de nombreuses langues distinctes).

On a pu rattacher à cette famille les langues thaïes (qui comprennent le thaï proprement dit ou siamois), mais certains ont considéré qu'elles n'avaient pas la même origine. 5.2. 2 Langues de l'Afrique et du Pacifique Dans le Pacifique, il existe trois grands groupes de langues.

On trouve d'abord la famille des langues malayo-polynésiennes, qui possède une branche occidentale ou indonésienne et une branche orientale ou océanienne ; on trouve ensuite les langues papoues, qui constituent un groupe régional de la Nouvelle-Guinée composé de différentes langues isolées et de familles de langues (dont certaines sont peut-être apparentées) ; enfin, il existe les langues des Aborigènes d'Australie, qui sont apparentées les unes aux autres, sans être liées aux langues non australiennes.

La langue aujourd'hui disparue de Tasmanie pourrait représenter un quatrième groupe. Les langues de la famille chamito-sémitique ou afro-asiatique sont parlées au Proche-Orient et en Afrique.

Cette famille est constituée de cinq branches : les langues sémitiques, qui comprennent l'arabe et l'hébreu, le tchadien, qui comprend le haoussa, très répandu en Afrique de l'Ouest, le berbère, le couchitique et l'égypto-copte (aujourd'hui disparu).

Trois autres familles importantes existent en Afrique.

De la famille Niger-Kordofan, la branche principale est le nigéro-congolais ; celui-ci. »

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