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L'ANATOMIE (Sciences et Techniques)

Publié le 17/01/2022

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anatomie
L'anatomie étudie scientifiquement la façon dont sont constitués les organismes vivants, animaux et végétaux, au niveau macroscopique et microscopique. Sous cette forme, l'anatomie de l'homme et des autres animaux n'apparaît qu'à partir du XVIe siècle, mais son histoire commence bien avant, par ce qu'on a appelé l «anatomie fortuite», c'est-à-dire les observations fortuites effectuées sur des animaux morts, des cadavres ou des personnes blessées. Longtemps après, Galien de Pergame (129-201) acheva cette recherche initiale qui résume les connaissances de l'époque dans son ouvrage De anatomicis administrationibus. Les études ne recommencèrent qu'au XIIIe siècle, et l'importance accordée à l'époque aux connaissances en anatomie s'affirme, entre autres, par un édit de 1240 de Frédéric II, qui ne permettait l'exercice de la chirurgie qu'à ceux qui possédaient une préparation appropriée en anatomie. De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis est le titre de l'ouvrage principal de Gian Battista Morgagni (1682-1771) sur les causes anatomiques de la maladie. Bien que l'étude des tissus ait déjà été commencée par le médecin français François-Xavier Bichat (1771-1802), qui introduisit le mot tissus et fonda la science qui les étudie, l'histologie, ce n'est qu'à cette époque que celle-ci commence à connaître un développement important, avec une définition plus précise des différents types de tissus et de leur structure microscopique. On acquiert également l'un des principes fondamentaux de l'anatomie microscopique, celui selon lequel la différenciation morphologique se fait parallèlement à la différenciation fonctionnelle, c'est-à-dire dont la forme et la fonction sont étroitement liées.
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« alvéoles, délimités par une membrane.

Malpighi effectue également les premières études microscopiques du rein et de la peau.

Àl'intérieur des reins, il identifie les glomérules rénaux, les unités fonctionnelles où est filtré le sang et où se forme la pré-urine, tandisque dans la peau, il identifie une structure à plusieurs couches et, en particulier, il décrit la couche réticulaire.

En 1672, BernardinoGenga, un chirurgien qui opère à Rome, publie un volume dans lequel il a recueilli « toutes ces choses dont la connaissance estabsolument nécessaire au chirurgien », un volume qui marque la naissance de l'anatomie chirurgicale, l'ensemble desconnaissances indispensables au chirurgien pour effectuer une opération.

Au XVIII e siècle, les études d'anatomie connaissent un développement considérable au sein de la médecine et l'on commence à reconnaître aux maladies une référence anatomique etune cause.

De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis est le titre de l'ouvrage principal de Gian Battista Morgagni (1682-1771) sur les causes anatomiques de la maladie.

Par la suite, avec René T.

H.

Laennec (1781-1826), laméthode morphologique deviendra fondamentale dans le diagnostique médical. Mais l'anatomie microscopique connaît son véritable essor dans la première moitié du XIX e siècle, avec la mise au point du microscope achromatique, en 1830, qui permet d'agrandir les objets sans produire de défocalisations colorées cachant lesdétails.

Bien que l'étude des tissus ait déjà été commencée par le médecin français François-Xavier Bichat (1771-1802), quiintroduisit le mot tissus et fonda la science qui les étudie, l'histologie, ce n'est qu'à cette époque que celle-ci commence àconnaître un développement important, avec une définition plus précise des différents types de tissus et de leur structuremicroscopique.

On acquiert également l'un des principes fondamentaux de l'anatomie microscopique, celui selon lequel ladifférenciation morphologique se fait parallèlement à la différenciation fonctionnelle, c'est-à-dire dont la forme et la fonction sontétroitement liées.

De plus, on découvrira que l'organisation des tissus permet d'identifier les caractéristiques structurales qui sont àla base de fonctions déterminées.

L'observation morphologique du tissu d'un organe permet de tirer nombre d'informations utilespour en établir la fonction.

Il s'agit de l'une des conquêtes les plus importantes de la méthode morphologique.

En outre, les étudessur les tissus mènent à la définition de la nouvelle théorie sur la constitution même de la substance vivante, c'est-à-dire àl'énonciation de la théorie cellulaire selon laquelle toutes les cellules de l'organisme dérivent d'autres cellules. L'ANATOMIE COMPARÉE Les historiens des sciences considèrent Georges L.

Cuvier (1769-1832) comme le fondateur de l'anatomie comparée.

C'est à luique l'on doit la première grande analyse comparative des organismes vivants, sur la base de leur structure anatomique etfonctionnelle.

Un thème fondamental domina toutes ses recherches : le « principe de la corrélation et du balancement desorganes », fondé sur l'idée que, chez les êtres vivants, les organes ne sont pas simplement juxtaposés, mais qu'ils agissentréciproquement les uns sur les autres de façon strictement liée, coopérant dans un but commun.

Dans ses analyses, Cuvier mettoujours au premier plan le point de vue fonctionnel, s'opposant en ceci à l'anatomie purement morphologique. L'impact de la théorie darwinienne de l'évolution sur la morphologie et sur l'anatomie comparée mène, dans la seconde moitié dusiècle, à un bouleversement des structures conceptuelles et des critères d'explication.

La découverte de l'origine commune detoutes les espèces fournit une interprétation nouvelle des données, même si les techniques de description et de classification sontrestées substantiellement inchangées.

On discute encore de l'importance à attribuer aux différents caractères et de leurs rapportsde subordination.

Et le problème central de l'anatomie comparée reste la recherche des homologies des caractères des différentesespèces ou groupes taxinomiques (taxinomie).

Mais à une différence de taille près : les ressemblances observées sont interprétéescomme le témoignage d'une origine commune, voire d'une parenté phylogénétique.

La construction d'arbres phylogénétiquesdevient le centre d'intérêt de la morphologie dans la seconde moitié du siècle.

Parmi les chercheurs les plus célèbres qui seconsacrent à ce type d'études vers la fin du XIX e siècle, citons Ernst H.

Haeckel (1834-1919) en Allemagne et Thomas H. Huxley (1825-1895) en Angleterre. Le premier, auteur d'une œuvre de morphologie fondamentale fondée sur les principes dérivés de la théorie de la descendance deDarwin, ou de l'évolution biologique, est connu surtout pour sa « théorie de la récapitulation », selon laquelle le développement del'embryon (l'ontogenèse) retrace rapidement les étapes évolutives qui ont mené à l'espèce à laquelle il appartient (la phylogenèse).Cette loi joue un rôle historique important en soutenant des théories évolutionnistes, car les données embryologiques sont àl'époque beaucoup plus complètes et facilement observables que les données paléontologiques.

On doit à Huxley, partisanacharné du darwinisme, d'importantes études d'anatomie comparée des Coelentérés, et d'avoir découvert que le crâne desVertébrés n'est pas, comme le soutenait la morphologie idéaliste, une modification des vertèbres, mais une structure autonome.. »

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