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Lamartine (Alphonse Marie Louis de Prât de), 1790-1869, né à Mâcon (Saône-et-Loire), écrivain français.

Publié le 02/11/2013

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Lamartine (Alphonse Marie Louis de Prât de), 1790-1869, né à Mâcon (Saône-et-Loire), écrivain français. Après une enfance et une adolescence provinciales, il mena une vie d'aristocrate oisif, s'essayant à la poésie ; il voyagea en Italie (1811-1812), fit quelques séjours à Paris, puis se lia en 1816 à Aix-les-Bains avec Julie Charles, la future Elvire des Méditations ; la mort de la jeune femme interrompit l'idylle dès l'année suivante. La publication, en 1820, du premier recueil des Méditations poétiques apporta au poète une gloire immense et immédiate, car l'idéal romantique trouva dans cette oeuvre sa première expression lyrique. Ce succès ouvrit à Lamartine les portes d'une carrière diplomatique qui débuta à Naples (1820-1821) et se poursuivit à Florence (1825-1828). Élu académicien en 1829, Lamartine publia en 1830 un second recueil, les Harmonies poétiques et religieuses, aussi bien accueilli que le premier. Mais la révolution de 1830 le poussa vers le libéralisme. Il quitta la diplomatie et entreprit un long voyage en Orient, pour y chercher à la fois un raffermissement de sa foi tourmentée et des sources d'inspiration pour le grand ouvrage qu'il envisageait d'écrire. Mais il perdit sa fille unique au cours du voyage ; son désespoir le poussa hors de l'orthodoxie catholique (ses oeuvres furent mises à l'Index). Il se lança alors dans l'action politique. L'idéal révolutionnaire. Élu député en 1833, il conserva son mandat jusqu'en 1852. À la Chambre, il siégea, selon sa propre expression, « au plafond «, c'est-à-dire au-dessus des partis ; mais il ne cessa d'évoluer vers la gauche, comme le montre son Histoire des girondins, publiée en 1847, inspirée par un idéalisme profondément humanitaire. En 1848, le légitimiste de 1820 était devenu l'un des chefs de l'opposition et, nommé à la tête du gouvernement provisoire de février 1848, c'est lui qui proclama la république et qui fit maintenir, par un discours célèbre contre le drapeau rouge, le drapeau tricolore. Mais il ne tarda pas, à la suite de l'insurrection de juin, à être supplanté par Cavaignac et à se heurter violemment à la Constituante conservatrice, décidée à ne pas tenir compte de son idéal de progrès social. Sa candidature à la présidence de la République n'obtint que 18 000 voix (contre 5 millions et demi au prince Napoléon). Découragé, il quitta la vie politique. La fin de sa vie fut attristée par de graves problèmes financiers : ruiné et accablé de dettes dues à sa prodigalité et à sa générosité (il devait près de 10 millions de francs), il dut se livrer à de véritables « travaux forcés littéraires « : romans, Cours familier de littérature ( 18561869), compilations historiques, biographies, à l'écriture hâtive, mais quelques chefsd'oeuvre comme Graziella (1852), Raphaël (1849), la Vigne et la maison ( 1857) émergent tout de même. En 1860, il dut vendre sa maison de famille, Milly, et accepter de l'Empire des moyens de subsistance. Le symbole du romantisme. De l'oeuvre considérable de Lamartine (33 ouvrages, dont 11 de poésie et 22 de prose), la postérité a surtout retenu l'oeuvre poétique. Il y a donné le meilleur de lui-même. Sous le couvert d'un parfait classicisme impeccablement maîtrisé, c'est tout le romantisme qui investit la poésie : voix de la solitude, voix du sentiment ; il chante l'amour malheureux, la mélancolie, la nature consolatrice, sa foi religieuse, sincère et tourmentée. Il est servi par une langue au rythme souple, mélodieux, dont les harmonies suggèrent les mille nuances du sentiment, malgré une influence sensible des maîtres élégiaques du XVIIIe siècle, qui lui ont légué le goût des périphrases, des termes nobles, du style oratoire. Lamartine était en effet un remarquable orateur et ces qualités l'ont également servi dans le domaine épique, où son grand poème Jocelyn (1836) remporta un succès mérité par l'attrait pathétique des aventures du héros, la beauté des descriptions et la générosité des intentions sociales et religieuses dont Lamartine avait chargé cette oeuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les médias Lamartine (Alphonse de) - citations Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourget (lac du) Cavaignac - Cavaignac Louis Eugène cénacle Charles Jacques Alexandre César élégie Elvire février 1848 (journées de) France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Gouvernement provisoire libéralisme méditation ode romantisme - Littérature - En France Stanhope - Stanhope (lady Hester Lucy) Les livres Lamartine (Alphonse de), page 2782, volume 5
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« mélancolie, la nature consolatrice, sa foi religieuse, sincère et tourmentée.

Il est servi par une langue au rythme souple, mélodieux, dont les harmonies suggèrent les mille nuances du sentiment, malgré une influence sensible des maîtres élégiaques du XVIII e siècle, qui lui ont légué le goût des périphrases, des termes nobles, du style oratoire.

Lamartine était en effet un remarquable orateur et ces qualités l'ont également servi dans le domaine épique, où son grand poème Jocelyn (1836) remporta un succès mérité par l'attrait pathétique des aventures du héros, la beauté des descriptions et la générosité des intentions sociales et religieuses dont Lamartine avait chargé cette œuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les médias Lamartine (Alphonse de) - citations Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourget (lac du) Cavaignac - Cavaignac Louis Eugène cénacle Charles Jacques Alexandre César élégie Elvire février 1848 (journées de) France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Gouvernement provisoire libéralisme méditation ode romantisme - Littérature - En France Stanhope - Stanhope (lady Hester Lucy) Les livres Lamartine (Alphonse de), page 2782, volume 5. »

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