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La rhithrobiologie étudie les êtres vivants qui peuplent les torrents, les ruisseaux et les petites rivières de montagne dont le cours est rapide

Publié le 17/01/2022

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On donne souvent le nom de rhithron à l'ensemble des espèces adaptées à ces courants; et si elles sont sensibles aux variations de température (sténothermes), elles préfèrent, en l'occurrence, les basses températures. Les adaptations éthologiques sont nombreuses chez les animaux des eaux courantes, et elles le sont en fonction de l'endroit, soit selon un secteur déterminé en partant de la source pour aller à l'embouchure du cours d'eau. Dans les sources, que celles-ci soient froides ou thermales, il y a la vie. (D'où sténothermes froids et chauds.) L'analyse biocénotique des eaux est un chapitre important. Le courant serait un facteur écologique à étudier pour lui seul. Dans le moment présent, cette analyse peut se contenter de trois grandes notions universellement reconnues et représentées par trois grands genres de peuplements. Le peuplement des sources, retenu aussi sous le nom de crénon, qui englobe les sources et les émissaires; le rhithron, la partie supérieure des cours d'eau et son peuplement dit des torrents; le peuplement des grandes rivières et des fleuves sera le potamon. Il conviendra d'ajouter également le peuplement des estuaires, cette zone de transition avant le milieu marin total, ce qui intéresse les poissons catadromes. Le courant violent, l'eau froide, le lit pierreux d'un torrent ne peuvent à priori, que donner l'idée d'une absence de vie dans ce milieu. Il suffit pourtant d'être attentif, ou de simplement retourner une pierre pour se convaincre du contraire. Un peu plus bas, mais encore dans les eaux vives, on reconnaîtra les poissons à la nage rapide, comme la truite, ou ceux de fond, comme le gobie.

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