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LA RELATIVITÉ GÉNÉRALISÉE

Publié le 27/10/2011

Extrait du document

La terre tourne en vingt-quatre heures, et cette rotation comme toutes les autres est assimilable à un mouvement accéléré puisqu'il se traduit par une force dirigée du centre du globe vers la surface.

Un pendule de Foucault installé au Pôle Nord par exemple voit son plan d'oscillation tourner de 360° en vingt-quatre heures, et permet ainsi de déceler le mouvement de rotation de la terre, lui-même étant privilégié et restant fixe. Par contre nous avons vu que le déplacement uniforme de la terre par rapport à l'éther n'avait jamais pu être mis en évidence.

« Modification locale d'un champ de gravitation.

y-g g Au départ 1 F' F' • 1 1 ~ g g En orbite Il .

g g + y Au retour Champ de gravitation arti· ficiei y opposé au champ de pesanteur g Annulation mutuelle del champi.

y • g Ill lnv~roion de y Si la réponse est positive alors le rapport masse inerte est égal à une constante abso- mas se pesante lument universelle , et s 'il s'agit de la même mas se, cette constante doit être égale à l'unité.

Il est impossible de prouver théoriquement leur identité , mais il est par contre possible d 'effectuer de nombreuses expériences pour les comparer.

L'une d'entre elles est bien connue, elle consiste à mettre dans un tube de verre où l'on a fait le vide, divers objets aussi dif­ férents que des plumes et des billes de plomb, et à vérifier que les vitesses de chute sont stric ­ tement les mêmes.

Ces objets peuvent avoir été soumis préala­ blement à des accélérations artificielles et équi­ valentes, pour vérifier que les effets d'impact par exemple sont les mêmes pour chaque objet, quelle que soit sa situation.

Puisque mas se pesante et masse inerte sem­ blent être une seule et même masse, que · l'ac­ célération soit artificielle ou de pesanteur, il s'agit bien d'une accélération de même nature absolument indépendante de la masse qui lui e st soumise.

En conséquence, si un champ de gravitation peut s'appeler champ de force, un champ de force peut s'appeler champ de gravitation lo­ cale, car rien ne permet de les distinguer en toute rigueur physique.

C'est en raisonnant sur ces principes qu'EINSTEIN en vint à la conclusion que toute chose soumise à une accélération pouvait être décrite comme liée à un champ de gravitation local.

Cabine d'ascenseur et capsule spatiale Afin d'expliquer son point de vue, EINSTEIN prenait l'exemple d'un ascenseur abandonné en chute libre .

Dans la cabine, il plaçait une balle; celle-ci soumise au même champ de pesanteur g, descend à la même vitesse que l'ascenseur et semble flotter entre le plafond et le plancher.

Si l'on accélère la cabine, la balle vient se coller au plafond puisque son accélération g reste inférieure à celle de la cabine.

Si l'on freine au contraire la chute, la balle tombe au plancher.

Les cosmonautes sont eux aussi soumis aux mêmes effets.

Lorsqu'ils sont sur orbite, ils flottent dans leur capsule, mais lors de la ren­ trée dans l'atmosphère, on imprime une accé­ lération supérieure à celle de la pesanteur et ils se trouvent plaqués au plafond, alors qu'au départ ils l'étaient au plancher, en supposant bien sftr que leur cabine conserve une orien­ tation constante par rapport à la terre.

En supposant que nous placions à bord une caméra de télévision et que nous soyons capa­ bles de télécommander les accélérations et les. »

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