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La redécouverte des icônes du Sinaï

Publié le 09/10/2013

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Étape sur la route des Lieux saints, le monastère Sainte-Catherine a ac¬cueilli à travers les siè¬cles d'innombrables visi¬teurs venus des quatre coins de la chrétienté. Croisés ou pèlerins, ces hôtes de passage appor¬taient souvent des pein¬tures en offrande, et c'est ainsi que s'est constitué le plus fabuleux trésor d'icônes qui soit par¬venu jusqu'à nous. Sa découverte, au milieu du XXe siècle, représente un apport inestimable pour les historiens de l'art.

« mettent au jour deux cents icônes inconnues du Sinaï et publient leurs résultats en 1956 et 1958 .

C ette découver­ te est d'une importance con­ sidérable pour l'histoire de l'art , puisque ce corpus reste aujourd 'hui encore le maté­ riau essentiel pour l'histoire de l ' icône du v • au XIII" siècle.

Sitôt informées de la décou­ verte, les universités de Prin­ ceton et du Michigan en­ voient sur place une mission composée de chercheurs, de photographes et de restaura­ teurs .

Pendant une décennie, ceux-ci passent quelques mois par an au monastère et, à l'is­ sue de leur travaux, le nouvel ensemble compte environ trois mille icônes.

La majorité de ces œuvres ne viennent ni du Sinaï ni d'Égypte ou de Pa­ lestine, mais de Constanti ­ nople, des provinces de l'em­ pire Byzantin ou de Chypre pour le s plus tardives.

Beau-coup sont des donations de pèlerins ou de croisés, Sainte­ Catherine étant une étape du pèler inage aux Lieux saints.

La conservation d'un tel tré ­ sor tient à plusieurs facteurs : l'iso lement du monastère et la solidité de ses fondations, qui n'ont jamais été détrui­ tes, mais aussi le climat égyp ­ tien, propice à la préserva­ tion des corps et des œuvres d'art, comme pour les pein­ tures du Fa youm.. »

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