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La psychopathologie, un problème de définition?

Publié le 29/03/2012

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Fait elle partie de la psychologie clinique? On peut dire qu'une discipline scientifique se définit à partir de son objet d'étude, de ses méthodes, de son histoire, de son champ d'application. La définition va varier en fonction de son cadre de référence (courant humaniste). Tous ont pour objectif commun une meilleur compréhension du trouble psychologique, avec des moyens et des objectifs différents.

Concept clé : l'inconscient. Ce concept n'existe pas dans une approche cognitive et comportementale, elles cherchent à appliquer et comprendre les troubles psychologiques.

Les auteurs sont partagés sur les réponses à apporter à chacune des questions que peut poser l'humain et font tous état de la difficulté à donner une définition générale, consensuelle, de chacun des disciplines : psychologie clinique et psychopathologie.

De nos jours, la psychopathologie fait l'objet de multiples définitions dont le dénominateur commun est le suivant : étude des troubles mentaux, des maladies mentales, du fonctionnement mental anormal soit encore de la psychologie des conduites pathologiques. C'est l'idée qu'il y a un regard qui va se porter sur la conduite pathologique. On peut dire que cette psychopathologie envisage les phénomènes de l'activité psychique morbide du point de vue de leur description, classification, mécanismes et de leur évolution. 

« la psychopathologie est la pathologie du psychologique.

la psychopathologie renvoie à une description globale de l'expérience vécue du malade.

On voit que la psychopathologie est définie par son champ d'étude et ce champ d'étude est le même que celui de lapsychiatrie.

Ce qui va différer sont les buts et les moyens visés pour l'apprendre.

D'un coté, le but de la psychopathologie estla compréhension et la connaissance, alors que d'un autre coté, celui de la psychiatrie, c'est le thérapeutique et la prévention(prophylaxie), la réadaptation du sujet.Les moyens de la psychiatrie sont pharmaceutiques, médicaux, biologiques et pas que psychologiques.

Du coté de lapsychopathologie, on utilise la méthode clinique.

Les références ne sont pas exclusivement psychanalytiques mais desmoyens et outils propres vont permettre la description de ces troubles et la réhabilitation du patient.Toutes ces disciplines nous permettent d'apporter des éléments sur la maladie mentale, les dysfonctionnements psychiques.

Distinction entre normal et pathologique.Elle ne peut se concevoir indépendamment sur une réflexion sur la maladie mentale et sur son rôle dans la société.

Désignerla maladie mentale conduit à prendre position sur la place laissée à la déviance, à la marginalité et du coup, de créer unenorme de référence qui devrait faire référence au plus grand nombre.

L'idée sous tendue est que si on n'est pas dans lanorme, on est déviant ou marginale.La norme, ce n'est pas la réalité objective mais la réalité psychique, ce qui permet d'écarter le problème de déviance et demarginalité et ne pas renforcer le sentiment d'exclusion dans lequel baignaient les patients en psychiatrie.

Lapsychopathologie va décrire cet espace de pensée entre la reconnaissance de la maladie mentale et la compréhension detrouble psychique qui fait appel à la communauté (société).

Toujours en train d'osciller entre inclusion à la communauté etexclusion.

Au fond, qu'est ce que le normal ?Deux connotations : jugement factuel => concerne l'état d'un organisme jugement de valeur Dans le domaine de la santé mentale, difficulté supplémentaire car le concept de normalité est indissociable de l'idéologie etde l'éthique.

La question de normalité est quelque chose qui évolue avec la société, il y a des interdits fondamentaux mais enrevanche, le complexe d'œdipe aujourd'hui n'a pas toujours lieu par exemple (couple homosexuel).

Ce concept denormalité ne peut être absorbé sans références à d'autres concepts et surtout, au concept dans lequel évolue les gens.Le normal comme concept scientifique, du latin norma : équerre.Théorie de l'homme moyen où l'homme normal (idéal) est celui défini par la moyenne dans la distribution des données.Moyenne : associée à la norme et à la normalité (critères objectifs de la normalité).Les déviations par rapport à cette tendance centrale sont par définition, anormales d'un point de vue statistique.

Plus ladéviation est grande, plus l'anormalité est grande.

Mais on ne peut pas considérer que tout ceux qui ne sont pas dans lamoyenne, sont déviants, donc écarts types.Ceux qui sont dans la masse : peut être que pour eux c'est rassurant mais pour d'autres, cela peut être une atteinte à leurintégrité.

La masse rassemble le plus grand nombre mais on peut s'en éloigner pour sentir que l'on existe.Normal/Anormal : 2 catégories qui ne s'excluent pas.

Le comportement d'une personne peut être plus ou moins normal sanspour autant qu'elle soit déviant.La normalité peut être considérée comme l'absence de plainte de la part de la personne et/ou de son entourage.Canguilhem : pour lui, il existe une sorte d'équivalence entre moyenne et norme.La norme n'est plus nécessairement en conformité avec une loi essentielle mais tout simplement, elle traduit l'adaptationd'un organisme à son milieu extérieur (chercher une différence : norme, normalité, normatif en psychologie clinique)La perception que les personnes ont de leur rôles, leur attentes et la manière qu'elles vont avoir d'exprimer leurrevendication, leur croyance.

Dans les sociétés qui accordent une valeur au conformisme, être dans la norme moyenne, c'estêtre hautement valorisé et c'est être considéré comme un idéal : toute déviation doit être largement évitée.Un comportement qui s'écarte de tout ce qui est commun va être considéré contre-nature, voire même répréhensible, du. »

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