Devoir de Philosophie

La pensée de MONTAIGNE ou Montaigne et PHILOSOPHIE

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

montaigne
Montaigne n'est pas un véritable philosophe. Sa pensée est trop mouvante pour pouvoir se fixer jamais en un système. Il a pourtant abordé avec profondeur bien des problèmes; et il est possible de découvrir dans les Essais un art de vivre, une doctrine politique et religieuse, un programme d'éducation. L'ART DE VIVRE Aux yeux de Montaigne, héritier de la sagesse antique, le grand problème est celui du bonheur. Il a cherché à le résoudre pour son compte, en déterminant une fois pour toutes son attitude devant la mort et en réglant ensuite sa vie. L'homme devant la mort. — Montaigne eut tôt fait de penser que les philosophes stoïciens, en invitant l'homme à songer sans cesse à la mort afin de n'être pas surpris par elle, cèdent à une étrange aberration. Il résolut, quant à lui, d'écouter plutôt la leçon de la nature.
montaigne

« 282 /.

Scepticisme • 55 ·1~~------a_.

_u_e_s_a_is_•_ie_? ______ ___.I _.- .

Michel de Montaigne -.

► Que sais-je ? Cette formule figure au chapitre 12 du Livre II des Essais de Montaigne.

Dans ce chapitre inti­ tulé « Apologie de Raimond Sebond», Montaigne montre combien la'raison humaine est sujette àl'erreur .

et incapable d'aboutir à une vérité certaine.

Dans les lignes qui précèdent le fameux« Que sais-je?», Mon­ taigne fait ressortir les faiblesses du langage et examine le cas particulier des pyrrhoniens.

· Le mot «pyrrhonien» est pour Montaigne un équiva­ lent du mot «sceptique».

Il titre son origine du nom d'un philosophe grec (Pyrrhon, 365-275 av.

J.-C.) qui soutenait la thèse selon laquelle l'homme est incapable d'accéder à la vérité.

· Montaigne -fait remarquer qu'il existe une contradic­ tion chez le philosophe qui affirme avec les pyrrhonien~ que l'homme est incapable d'atteindre la moindre vérité.

Car, disant cela, il affirme et considère cette affirmation comme une vérité : --------.

« De façon que, quand ils disent "Je doute", on les tient incontinent à la gorge pour leur -faire avouer qu'au moins assurent et· savent-ils cela, qu'ils dou-- J tent.

» ~ Montàigne pousse donc le scepticisme plus loin encore, 1 en se cpntentant de poser une question : « Cette fantaisie est plus sûrement conçue par interro- - galion : "Que sais-je?" comme.je la porte à la devise d'une balance.

» '. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles