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La liberté est-elle gênée par la loi, ou est-ce au contraire par la loi que l'on devient libre ? La loi s' oppose-t-elle dans son essence même à la liberté, ou la liberté a-t-elle besoin du droit pour être vraiment libre ?

Publié le 08/10/2013

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droit

• Organisation du plan

1. Ce qui limite la liberté est-il un obstacle ?

2. Non, la véritable liberté nécessite des lois politiques. La loi est même la condition de la liberté civile.

3. Pourtant, la liberté, valeur morale suprême, prime parfois sur la loi  qui l'empêche de s'exprimer.

droit

« 94 LA LIBERTÉ • Organisation du plan 1.

Ce qui limite la liberté est-il un obstacle ? 2.

Non, la véritable liberté nécessite des lois politiques.

La loi est même la condition de la liberté civile.

3.

Pourtant, la liberté, valeur morale suprême, prime parfois sur la loi qui l'empêche de s'exprimer.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] La liberté est l'essence même de l'homme : parmi les droits de l'homme énoncés par la Déclaration de 1789, la liberté figure au premier rang.

C'est un droit fondamental.

Comment, alors, la loi, règle impérative prescrite par une autorité souveraine, peut-elle s'articuler avec la liberté dont la définition commune se résume à l' « absence de contraintes » ? [I.

La liberté sans lois ?] Faire tout ce que l'on veut, assouvir tous ses désirs, n'est pas être libre mais être soumis à ses passions.

La liberté n'est pas l'assouvissement de tous les désirs ni le rejet de toute autorité.

Si nous en restions à la défini­ tion commune, cela signifierait aussi que la seule situation dans laquelle l'homme trouve sa liberté est la solitude.

Même dans cet état de solitude, qui ne peut être que l'état de nature, l'homme est soumis aux lois de la nature.

Il leur obéit par nécessité.

Sa liberté naturelle est alors constamment en danger, menacée par la réalité extérieure.

La question est ici d'ordre politique, au sens large.

La liberté est un droit de l'homme, c'est même un don de la nature, tout comme la vie pense Rousseau.

La liberté n'est pas un droit du citoyen mais de l'homme.

La dif­ férence est essentielle, alors que les sociétés grecque et romaine voyaient dans la liberté un droit du citoyen : être libre signifiait ne pas être esclave, ne pas être entravé dans ses mouvements.

Si la liberté constitue l'essence de l'homme, quel est le rôle de la loi : obstacle ou condition à cette liberté ? Le seul fondement légitime du droit est un vrai contrat, dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui ne se dépouille d'une partie de sa liberté naturelle en faveur de ses chefs que sous certaines conditions.. »

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