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La liberté est-elle gênée par la loi, ou est-ce au contraire par la loi que l'on devient libre ? La loi s' oppose-t-elle dans son essence même à la liberté, ou la liberté a-t-elle besoin du droit pour être vraiment libre?

Publié le 03/10/2018

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La volonté générale se doit d'unir tous les hommes. Parfois, pour imposer la loi, il faut avoir recours à la police, à une force armée. Il y a donc toujours ambiguïté. Certes, l'obéissance aux lois peut garantir l'exercice de la vraie liberté mais la liberté reste la valeur suprême de la morale. La plus haute qualité humaine est de ne jamais nuire à autrui. La liberté écarte les vices, dit Rousseau, mais ne produit pas nécessairement la vertu. La loi nous permet de vivre les uns avec les autres. Il n'y a pas d'ordre social sans contraintes, mais ces contraintes démontrent paradoxalement que je suis un être libre, raisonnable. La loi est la condition de la liberté civile. La vie en société exige non seulement le respect des lois, c',est-à-dire du droit positif propre à chaque société - et ici se pose le problème de la relativité du droit-, mais aussi et surtout une exigence morale sur laquelle Kant a beaucoup insisté en parlant de «l'insociable sociabilité» de l'homme. Cette exigence morale donne le droit à la désobéissance.

***

Seules les lois permettent de vivre en société et d'épanouir notre véritable liberté. C'est lorsque nous prenons conscience de nos liens avec les autres, que nous nous inscrivons dans la société. Nous rationalisons alors les contraintes sociales. Nous pouvons les accepter, ou les combattre, mais toujours en connaissance de cause, et exercer ainsi notre liberté individuelle. 

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« • Organisation du plan 1.

Ce qui limite la liberté est-il un obstacle ? 2.

Non, la véritable liberté nécessite des lois politiques.

La loi est même la condition de la liberté civile.

3.

Pourtant, la liberté, valeur morale suprême, prime parfois sur la loi qui l'empêche de s'exprimer.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] La liberté est l'essence même de l'homme : parmi les droits de l'homme énoncés par la Déclaration de 1789, la liberté figure au premier rang.

C'est un droit fondamental.

Comment, alors, la loi, règle impérative prescrite par une autorité souveraine, peut-elle s'articuler avec la liberté dont la définition commune se résume à l' « absence de contraintes » ? [I.

La liberté sans lois ?] Faire tout ce que l'on veut, assouvir tous ses désirs, n'est pas être libre mais être soumis à ses passions.

La liberté n'est pas l'assouvissement de tous les désirs ni le rejet de toute autorité.

Si nous en restions à la défini­ tion commune, cela signifierait aussi que la seule situation dans laquelle l'homme trouve sa liberté est la solitude.

Même dans cet état de solitude, qui ne peut être que l'état de nature, l'homme est soumis aux lois de la nature.

Il leur obéit par nécessité.

Sa liberté naturelle est alors constamment en danger, menacée par la réalité extérieure.

La question est ici d'ordre politique, au sens large.

La liberté est un droit de l'homme, c'est même un don de la nature, tout comme la vie pense Rousseau.

La liberté n'est pas un droit du citoyen mais de l'homme.

La dif­ férence est essentielle, alors que les sociétés grecque et romaine voyaient dans la liberté un droit du citoyen : être libre signifiait ne pas être esclave, ne pas être entravé dans ses mouvements.

Si la liberté constitue l'essence de l'homme, quel est le rôle de la loi : obstacle ou condition à cette liberté ? Le seul fondement légitime du droit est un vrai contrat, dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui ne se dépouille d'une partie de sa liberté naturelle en faveur de ses chefs que sous certaines conditions.. »

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