Devoir de Philosophie

La France en 1914 (histoire)

Publié le 11/09/2011

Extrait du document

histoire

Sur le plan démographique, la France est peu dynamique : en France, le taux de natalité est de 22%° (pour mille), tandis qu’il est de 30% pour le Royaume-Unis et de 36% pour l’Allemagne (ce qui sera un avantage pour elle durant la guerre). Le taux de mortalité est de 18%°. Donc la France est un peu « dépressive « au début de XXème siècle, baisse qui continuera de s’accentuer. Durant les années 1900-1914, les français connaissent une croissance économique et un progrès général qui profite à une majorité de la population, plus particulièrement les classes moyennes, et un peu moins les ouvriers – bien qu’il y est une légère augmentation pour les salaires, on ne note aucune amélioration dans leur conditions de travail et de vie .

histoire

« radical.

Cette loi est extrêmement importante et est défendue par les radicaux.

Les radicaux sont les anticléricaux,ils sont contre le clergé mais pas contre la religion.

Ainsi à partir de 1905, l’Eglise ne peut plus recevoir de l’argentde l’Etat.

Cela met donc fin au Concordat instauré en 1801 entre Napoléon Bonaparte et le Pape pour repartir lesrôles entre l’Etat et le clergé dans le domaine religieux.

En effet, en 1905, le contexte a changé.

Les radicauxcherchent à ce que le clergé n’exerce plus aucun autorité dans l’éducation principalement car l’argent que versél’Etat à l’Eglise servait aussi au financement d’écoles catholiques.

Ainsi supprimer cette aide c’est affaiblir le clergé.Les enfants doivent aller à l’école républicaine, ce qui est aussi une façon d’enraciner la République.

Cette loi va enpremier temps affaiblir le clergé.

Mais celui-ci va s’adapter et notamment en utilisant une autre loi républicaine, cellede 1901, qui permet la liberté d’association (origine des écoles sous contrats)..

Toujours d’après la oi de 1905, le clergé doit faire l’inventaire de tous ces biens mobiliers et immobiliers pour savoirsi c’est biens sont légitimes ou non : il y a donc une remise en question de la propriété de l’Eglise.Transition:Cependant le progrès ne profite pas à toutes les catégories sociales : ceux qui en profitent le plus sont labourgeoisie et la classe moyenne urbaine, qui connaissent une période de prospérité.

Ceux sont eux qui soutiennentle plus la République, car c’est la IIIème république qui a rendu l’école laïque, obligatoire et surtout gratuite : l’écoleest un moyen d’insertion social. III) Les transformations sociales A) Société inégaleL’école de la République profite surtout aux jeunes femmes qui peuvent accéder à une éducation qu’avant ellen’avait pas.

Donc à partir de cette période elles peuvent envisager une autre perspective que le mariage (ce qui amené plus tard au féminisme…) : principalement un travail (maîtresse…) ce qui leur permet d’être indépendantes.Elles deviennent alors individualistes, ce qui est un mouvement croissant à cette époque.Les catégories sociales qui profite le moins du progrès sont les ouvriers.

La France reste en effet, malgré laRévolution Industrielle, un pays plutôt rural en comparaison avec ces voisins.

Le pourcentage de ruraux est de 56%en 1900 (avec un pourcentage de paysans dans la population active de 42%).

A la même époque, pour le Royaume-Unis, on a 27% de ruraux (bien que le Royaume-Unis soit un cas à part puisqu’il fût le 1erpays à commencer saRévolution Industrielle, et donc une urbanisation).

Il y a eut une modernisation des campagnes mais qui restemodérée – le revenu moyen a augmenté, mais que faiblement.

Ce qui caractérise donc la campagne à cette époquec’est la poursuite de l’exode rural : on commence à parler de dépeuplement des campagnes. B) Changements démographiques Sur le plan démographique, la France est peu dynamique : en France, le taux de natalité est de 22%° (pour mille),tandis qu’il est de 30% pour le Royaume-Unis et de 36% pour l’Allemagne (ce qui sera un avantage pour elle durantla guerre).

Le taux de mortalité est de 18%°.

Donc la France est un peu « dépressive » au début de XXème siècle,baisse qui continuera de s’accentuer.

Durant les années 1900-1914, les français connaissent une croissanceéconomique et un progrès général qui profite à une majorité de la population, plus particulièrement les classesmoyennes, et un peu moins les ouvriers – bien qu’il y est une légère augmentation pour les salaires, on ne noteaucune amélioration dans leur conditions de travail et de vie .Conclusion :Pour conclure, nous dirons que « La belle époque » est en partie une réalité car la France connaît un certaindynamisme économique et commercial.

Les français sont optimistes et croient aux progrès.

La France connaît aussiun certain rayonnement culturel (le français est une langue international, Paris est la « ville-lumière », l’Empirecolonial français est le 2ème plus important…).

On peut donc dire que la France traverse une Belle-Epoque.

De plus,sur le plan politique, la France connaît une relative stabilité,n peut parler de modèle économiques français du àl’originalité de la République française qui est bien enracinée.En même temps, la France connaît un relatif déclin démographique et, sur le plan international, même si elle est unepuissance et qu’elle a un certain prestige, elle se sent menacée.

C’est un prestige trompeur,les principes qu’elledéfend, elle ne les applique pas dans ces colonies (le modèle républicains s’arrête et se limite au territoire de lamétropole).

La France évolue quand même dans une logique de revanche qui organise ses alliances mais qui révèleses faiblesses : face à l’Allemagne, la France est moins peuplé, plus rural ce qui fait qu’elle est plus menacée.Enfin,les progrès économiques ne profitent pas à tout le monde : les ouvriers voient une évolution très faibles deleur salaire, condition de travail, de vie…La France est une puissance mais elle est encore fragile.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles