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« La dent d'or » (Histoire des Oracles), de Fontenelle.

Publié le 18/06/2012

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II. Un petit conte « Voltairien « → Un texte Voltairien.  1. Etude de la séquence narrative.  - mise en abyme, d’une séquence narrative, de l’histoire contée (l.8 à l.25) à l’intérieur du texte d’idée ;  - moyen de séduire le lecteur, en racontant une petite histoire, stimule l’imagination du lecteur, et permet de mieux faire passer la thèse. Servant également d’exemple, pour mieux comprendre ;  - l’histoire conté est inventé par Fontenelle, mais il y a beaucoup de détaille, elle parait donc crédible : « sur la fin du siècle « (l.6), « savants d’Allemagne « (l.7), « 1593 « (l.8), « un enfant de Silésie, âgé de sept ans « (l.9) → Silésie est un lieu existant qui appartient aux Habsbourg. « 1595 « (l.11), « la même année « (l.15), « deux ans après « (l.17), « Horstius « (l.10), « Rullandus « (l.16 et l.18), « Ingolsteterus « (l.17), « Libavius « (l.19) → effets de réel ;  - rôle des temps : « arriva « (l.6), « puis « (l.6) → transition au passé simple, c’est une manière de raconter, caractéristique de la narration ;   

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« 3.

Critique religieuse et des historiens.- Fontenelle fait un procès catégorique aux miracles de la religion chrétienne et dit que cela n'a rien à voir avec la fois : « en partie miraculeuse, (…) par lesTurcs » (l.12 à l.14).

Les prêtres chrétien sont assimilé à des gourous qui maintienne le peuple dans l'erreur ;- « l'eut examinée » (l.22), c'est un mot clé, une reconnaissance de l'esprit scientifique, on commence par observer des faits.

On ne peut pas éditer sans, «adresse » (l.24) est une antiphrase qui condamne cette attitude ;- l'obscurantisme est pratiqué pour tromper le peuple, « en partie naturelle, en partie miraculeuse » (l.12) absurdité des propos, le miracle exclus pardéfinition le naturel, il fait appelle à Dieu.

Autre absurdité : « qu'elle avait (…) par les Turcs » (l.12 à l.14), c'est incohérent et c'est une atteinte à l'égard deDieu, car on l'utilise pour cautionner un fait erroné (Qui est dans l'erreur, faux.) Attitude blasphématique à l'égard de Dieu ;- condamnation des historiens qui ont écrits des livres : « historiens » (l.16), « commença par faire des livres » (l.24) ; sur des informations de secondemain, qu'ils n'ont pas vérifié « Rullandus en écrit encore l'histoire » (l.16), il s'empare d'un sujet que beaucoup d'autres ont commenté avant lui ;- « son sentiment particulier » (l.20), critique virulente, sarcastique de la part de Fontenelle, ce qui montre l'unité de la part ses Homme, qui tourne en rond etsert à rien ;- « ramasse » (l.20) mot familier qui signifie un travail bâclé, vite fait, et l'inutilité de ses savants ;- utilisation d'allitérations en cascade dans le texte, qui montre la précipitation futile des savants : « la même année, afin que cette dent d'or ne manquât pasd'historiens» (l.15), « deux ans après » (l.17) « aussitôt » (l.18). Conclusion.- réponse à la problématique : ce texte, petit conte Voltairien possède une stratégie argumentatif complexe qui nous montre bien l'efficacité d'un véritableapologue en littérature.

De plus ce texte d'idée est en vérité une critique virulente de certains savants à travers de nombreuses dénonciations de mépris etd'une ironie mordante.

L'auteur dénonce également l'obscurantisme de façon violente, c'est la manière dont les scientifiques maintiennent le peuple dans unegrande naïveté ;- ouvertures :- comme dans Le mythe de la caverne, extrait du livre VII de La république, de Platon Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans unedemeure souterraine qui tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d'objets au loin derrière eux.

Elle expose en termes imagésla pénible accession des hommes à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance ;- d'autres philosophes comme Montesquieu, ou encore Voltaire utilisent cette même ironie débordante, pour détruire cet obscurantisme omniprésent au siècledes Lumières ;- d'autres Hommes combattent l'obscurantisme, qui est de paire avec le royalisme, mais de façon différente, comme Robespierre.. »

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