Devoir de Philosophie

La condition des femmes au XVIIIeme siecle

Publié le 13/09/2015

Extrait du document

...

-        Thème I : L’éducation des femmes dans la société du XVIII siècle.

NARRATEUR

Aujourd’hui,  nous avons réuni ici deux grands érudits professionnels pour parler sur l’éducation des femmes et leur fonction dans la société. Actuellement, les femmes sont exclues des sociétés savantes, des universités et des professions érudites. Les femmes éduquées sont soit autodidactes, ou ont  des tuteurs ou l'éducation d'un père à l'esprit libéral. À l'exception des filles d'artisans qui peuvent assister leur père au travail, les femmes érudites font  aussi partie de l'élite sociale. L'inaccessibilité aux sociétés savantes a entraîné l'inaccessibilité aux instruments scientifiques, tel le microscope. A ma droite,  se trouve Choderlos de Laclos et à ma gauche Jean Jacques Rousseau qui vont débattre sur ce sujet.

CHODERLOS DE LACLOS

On parle souvent du libertinage, il revendique une liberté de pensée, un goût de la réflexion indépendante, il est libre, refuse toute contrainte, s'autorise tout, et ne dépend de personne.

JEAN-JACQUES ROUSSEAU

Mais non ! Le libertinage est une invention de la société, l’homme dans la nature n’est pas libertin, au contraire, il est fait pour se marier et pour se reproduire.

NARRATEUR

S’il vous plaît Monsieur, revenons au thème principale : l’éducation des femmes au XVIII siècle.

JEAN-JACQUES ROUSSEAU

La femme, étant avant tout faite pour plaire à l'homme, devrait recevoir depuis son enfance une éducation culturelle et esthétique soutenue. Or, la femme est, avant tout, l'élément constitutif le plus important de la famille. C'est la nature elle-même qui lui a accordé ce rôle. Non seulement elle assume l'accouchement de l'enfant mais elle doit, en outre, assurer l'éducation de ce dernier. Il est aussi indispensable qu'elle comprenne le vrai rôle du mariage, son but et les effets que celui-ci a sur sa propre vie.

CHODERLOS DE LACLOS

Au contraire Jean-Jacques, j’insiste sur l’égalité des sexes et l’éducation des jeunes filles, les femmes et les hommes devraient recevoir un traitement égal. La femme naturelle est plus heureuse ; rien ne la prive ; elle est désireuse d’indépendance, elles ne sont donc pas destinées au monde pour être éduquées par des religieuses ignorantes. Je dénonce cette inégalité car vous voulez uniquement les accoutumer à la servitude, et à les maintenir. Les femmes sont prises comme des esclaves et pour changer leur condition, il faut changer la société.

 

JEAN-JACQUES ROUSSEAU

« C’est sûr qu’il faut les accoutumer à la servitude si elles doivent contenter d’une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certains désirent.

Toute éducation des femmes doit être relative aux hommes.

Leur plaire, leur être utile, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes en tout temps, et leur éducation dès l’enfance.

CHODERLOS DE LACLOS Je suis complètement en désaccord avec ton idéologie sexiste.

Par contre, mon livre« Les liaisons dangereuses » parle principalement de l’émancipation des femmes.

Je prends à l’exemple de Mme Merteuil, une femme libre à qui personne ne peut imposer quoi que ce soit : elle est considérée comme une femme différente des autres ; elle ne dépende de personne ; elle est son propre ouvrage.

Elle n’est pas femme à qui on dicte ce qu’elle doit faire, c’est elle qui choisit ses amants et non au contraire.

JEAN-JACQUES ROUSSEAU C’est vous qui vous vous trompé Monsieur de Laclos, « Les liaisons dangereuses » est une œuvre que n’a aucun sens, la société dont elle se déroule n’existe pas et ne le feras jamais.

Par contre, j’ose dire que l’histoire « Emile » est plus réaliste.

Sophie a été élevée et éduquée pour être l’épouse de ce dernier.

En effet, dans ses livres, je m'oppose à l'éducation des jeunes filles et j’adopte une position possiblement sexiste sur le rôle des femmes dans la société, à l'image de leur rôle dans la famille. CHODERLOS DE LACLOS Le premier devoir qu'il m'impose est de remplacer par une vérité sévère une erreur séduisante.

Il faut donc oser le dire : il n'est aucun moyen de perfectionner l'éducation des femmes.

Je parviens à prouver que l'éducation prétendue, donnée aux femmes jusqu'à ce jour, ne mérite pas en effet le nom d'éducation, que nos lois et nos meurs s'opposent également à ce qu'on puisse leur en donner une meilleure et que si, malgré ces obstacles, quelques femmes parvenaient à se la procurer.

J’insiste, les femmes devraient avoir nos mêmes droits et avoir les possibilités que nous de participé aux sociétés savantes, allez aux universités sans être discriminées. NARRATEUR On peut ainsi conclure de notre débat que tout au long de notre siècle, le problème de l'éducation des filles est très abordé et finalement propose une éducation séparé, et différente pour un destin différent.

Les hommes destinés à la vie publique doivent recevoir une éducation différente de celle des femmes destinées à la vie privée et élevées "sur les genoux de l'Église".

La séparation s'appuie sur des arguments d'ordre moral, religieux et biologique. On peut ainsi reconnaitre le point de vue de Choderlos de Laclos, un philosophe libertin et féministe.

Celui-ci est donc pour l’éducation et l’émancipation des femmes. Mais contre l’éducation religieuse qui les rend ignorantes.

Il s’oppose donc à la société dans laquelle il vie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles