La Chapelle blanche de Sésostris ler

« gouilles, et au centre de la salle se dressait un autel au­ jourd'hui disparu .

La présen­ ce de traces indiquant l'utili­ sation ~e crapaudine suggè­ re l'e xistence de portes au ni­ veau des rampe s d'escalier.

L'édif ice, de dimensions mo­ de stes, gracieu x dans ses pro­ portions, est d'un !YPe tout à fait nouveau en Egypte par son architecture .

SAUVÉ DE L'HÉRÉSIE ATONIENNE Quand Aménophis IV renia le dieu Amon et fit marteler son image et son nom sur les parois des monuments de Karnak, les blocs de la chapelle de Sésostris r' étaient déjà enfouis dans la structure du pylône, si bien que les figurations du dieu sur cette chapelle ont été exceptionnellement préservées .

Des bas-reliefs exceptionnels L a finesse des décors, le rendu du moindre détail témoignent d'une parfaite maîtrise de la sculpture.

Au­ cune trace de polychromie n'a été décelée sur ces reliefs.

Les différents motifs ont été préparés par un tracé au car­ reau .

On peut constater que les silhouettes sont identi­ ques d'une figure à l'autre, ce qui révèle un travail extrê­ mement soigné.

Les signes hiéroglyphiques, également très beaux, sont plus ou moins détaillés selon leur emplacement.

La décoration des murs et des piliers nous renseigne en partie sur le rituel de la fête Sed.

Au cours de ce jubilé, qui avait lieu au bout de trente ans de règne, le pha - raon devait prouver sa capa­ cité à régner encore et, par diverses cérémonies, obtenir des dieux qu'ils régénèrent sa force vitale.

La décoration de la chapelle comprend des scènes mettant en présence le roi et diverses divinités, ainsi que des textes commen­ tant ces tableau x.

Au total,. »