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L'enseignement de l'oral et la prise de parole.

Publié le 28/10/2017

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Sommaire Introduction Première partie Premier chapitre : l’enseignement de l’oral et la prise de parole. L’enseignement de l’oral 1 - Qu’est ce que l’oral ? 2- Les caractéristiques de l’oral. Le statut de l’oral en classe de FLE L’oral en classe de FLE La communication orale : ça sert à échanger avec les autres 4- 2 La communication orale : ça servirait aussi à réfléchir - 3Les conditions préalables à la communication Quel oral en classe ? La prise de parole en classe de français langue étrangère Les enjeux de la prise de parole Deuxième chapitre : Le ludique dans l’expression orale. Qu’est ce qu’un jeu ? Jeu, sa place et son rôle pour l’enfant Jeu en classe de FLE Les différents avantages du jeu en classe de langue. Les contraintes liées au jeu dans l’enseignement des langues étrangères Deuxième partie Premier chapitre : définition de problème Le contexte Présentation de la classe Constats de départ Présentation et analyse du déroulement du cours de français Présentation du questionnaire Analyse et interprétation des résultats Deuxième chapitre : proposition de remédiation Les besoins éducatifs spéciaux en classe Proposition de remédiation. Conclusion Annexes Introduction La particularité de l’enseignement-apprentissage d’une langue vivante, précisément le « français », réside dans le fait que l’objet de l'enseignement (la langue) est un outil, un instrument de travail, un moyen par lequel on enseigne cet objet. C’est la raison pour laquelle la mise en œuvre et la pratique de cette langue est indispensable par l’entraînement aux quatre compétences langagières à savoir : la réception/production de l’oral ; la réception/production de l’écrit. Toutes ces pratiques admettent que l’apprenant doit être un acteur de son apprentissage. La communication de l’orale se présente comme étant le pilier primordial d’une classe de français, elle joue un rôle capital dans un programme d’enseignement bien équilibré. Elle favorise le développement phonologique, syntaxique des structures langagières sur lesquelles s’appuient les apprenants pour lire, comprendre, écrire et communiquer. En général, toute activité du domaine professionnel, nécessite l’apprentissage d’une langue opérationnelle, pratique et à la portée de ses utilisateurs. En sus, toute langue vivante est avant tout orale. Ainsi, dans ce travail nous avons choisi de focaliser notre recherche sur la compétence de la production de l’orale et plus précisément la prise de la parole dans une classe de langue. Il sera question de mettre en évidence ce problème fréquent qui apparait d’une manière flagrante dans différentes classes soit en ce qui concerne le primaire, le secondaire collégial ou bien évidement le secondaire qualifiant. Plusieurs apprenants hésitent de prendre la parole devant les autres, ils se contentent seulement de répondre par des petits mots, des phrases courtes. C’est là où réside la spécificité de l’enseignant, sa façon et sa manière de gérer sa classe ainsi que l’ensemble des gestes professoraux et plus précisément les gestes de la mise en scène du savoir : les gestes se rapportant à la scénarisation du savoir, l’organisation matérielle des cours. L’enseignant a toute la responsabilité de pousser et motiver ses élèves à prendre la parole en classe sans contraintes et sans obstacles, son rôle principal se présente dans le fait de développer les différentes capacités d’expression et de communication de ses élèves. Mais il ne faut pas négliger que la compétence de la production de l’oral est liée d’une manière systématique aux trois autres compétences. En fait, on ne peut pas communiquer, s’exprimer aisément si on ne comprend pas, et dans ce sens il se manifeste clairement que l’oral facilite l’écrit et vice versa puisque chaque compétence se construit réciproquement avec l’autre. En général, la communication orale a un impact à long terme sur la réussite scolaire, sociale et personnelle de chaque apprenant. Cette dernière ne s’acquiert pas en un seul jour mais grâce à la pertinence des enseignants et la volonté des apprenants. De là, nous pouvons résumer la problématique de notre travail par les interrogations suivantes : Comment peut- on développer la prise de la parole chez les apprenants en classe ? Quels sont les dispositifs pédagogiques pour remédier à ce problème ? Dans quelle mesure les activités ludiques favorisent la prise de parole en classe de français ? Nos hypothèses sont les suivantes : la variation des activités en classe aiderait la stimulation de la prise de la parole. Nous pouvons atteindre une amélioration concrète à travers un outillage bien précis à l’instar des activités ludiques, des poèmes, de la musique, des débats, du théâtre etc….., Est ce que ces différentes activités peuvent motiver les apprenants d’améliorer leur niveau scolaire ? De notre part en tant qu’étudiante en didactique, nous avons) constaté que la prise de la parole dans une classe  quelconque pose un grand problème, elle devient un phénomène récurent à cause de plusieurs déficits qui entrent en jeu, nous citons à titre d’exemple la timidité, le manque de vocabulaire, le manque de confiance en soi, la peur de commettre des erreurs etc.… Partant de ces constats, notre travail propose des nouvelles activités (des scénarios pédagogiques) qui peuvent impliquer les apprenants à l’enseignement apprentissage de la langue française d’une manière indirecte afin de développer des compétences langagières chez eux. Notre mémoire sera réparti en trois parties : Dans une première partie nous présenterons la mise en place des conditions d’expression orale. En suite, dans une deuxième partie nous envisagerons de mettre en évidence le rôle des activités ludiques en tant que déclencheur de parole qui pousse et implique les élèves dans la communication en suscitant leur intérêt. Enfin, et dans une troisième et dernière partie, nous allons proposer une série d’activités pratiques qui peuvent aider et pousser les élèves à prendre la parole en classe. Premier chapitre L’enseignement de l’oral et la prise de parole. Premier chapitre : L’enseignement de l’oral et la prise de parole. L’enseignement de l’oral D’après philippe PERRENOUD, université de Genève. « La rénovation de l’enseignement du français donne une grande importance à la communication, tant écrite qu’orale. Mais concrètement le plan d’étude reste vague (organisation, objectifs, évaluation, moyens didactiques…) » L’enseignement de l’oral se présente comme étant une principale production langagière quotidienne, et personne ne peut nier la nécessité des nouvelles instructions officielles qui accordent une place importante à cette dernière. L’enseignement de l’oral reste toujours conflictuelle, mal considéré et fait peu l’objet d’un véritable enseignement. L’oral est reconnu par une image négative par rapport à l’écrit auquel il est constamment comparé et au quel il sert le plus souvent de support. L’enseignement /apprentissage de l’oral reste pour plusieurs enseignants une pratique obscure, flou et mal cerné dans une classe de langue. En somme, l’enseignement de l’oral est  un objet difficile à cerner par conséquent pénible à scolariser, il n’est donc pas étonnant de remarquer que l’enseignement de l’oral peine à s’imposer comme véritable discipline du français et surtout dans un pays comme le Maroc. Ou le français se présente tantôt comme langue étrangère et tantôt comme langue secondaire. Qu’est ce que l’oral ? L’oral fait partie des quatre compétences qu’un apprenant doit d’une manière progressive l’acquérir. Il ne faut pas négliger que cette acquisition est liée d’une manière systématique à l’ensemble des savoirs à titre d’exemple : savoir-faire, savoir-être qu’il faut posséder dans sa langue maternelle ainsi que dans la langue cible. Le terme « oral » renvoie à des objets bien divergents dans leur fonction : ainsi, l’oral peut désigner par exemple la parole comme support d’apprentissage- oral « préparé » qui permet de répondre aux questions du professeur dans le cadre d’un cours ; de participer à un travail de groupe ou de faire un exposé. L’oral peut permettre de distinguer cette parole qui émerge dans différentes situations, de façon plus spontanée : (à savoir la participation à une discussion, l’explication ou justification d’une démarche, le témoignage ou l’argumentation… Cela peut enfin, renvoyer à la compétence plus ou moins maîtrisée par l’élève à s’exprimer dans la « norme linguistique de l’école ». Le dictionnaire Le Grand Robert définit l’oral comme suit : « L’oral est par opposition à l’écrit. Qui se fait par la parole, qui est énoncé de vive voix, qui se transmet de bouche en bouche : verbal. » Quand au dictionnaire indispensable l’oral c’est « ce qui est dit de vive voix par opposition à ce qui est écrit. » Partie d’un examen où l’on répond de vive voix à des questions posées par des examinateurs. Je cite encore :  «  L’oral a un statut particulier : élément transversal, il est à la fois outil, support et objet de savoir à maîtriser à l’école primaire et secondaire. Il prend des formes très différentes selon les situations de communication dans lesquelles il est produit. » Aussi, «  L’oral pour apprendre; qu’est-ce que c’est? C’est d’abord l’oral intégré aux disciplines, depuis le préscolaire jusqu’au secondaire. Plus spécifiquement, c’est « la relation entre le langage oral et la pensée de l’élève en construction ». °(Lafontaine, Bergeron et Plessis-Bélair, 2007, page 26- 31 2-. Les caractéristiques de l’expression orale L’expression orale entreprend plusieurs aspects à savoir : lefttop Les idées : sont des informations, des avis différents et des sentiments que nous exprimons. Il faut avoir un objectif bien clair de ce que nous voulons communiquer. Il est important d’adapter le contenu aux destinataires du message selon : l’âge, le rôle et le statut social. De la structuration : en fait c’est la manière dont on présente ces idées. celles-ci vont s’enchaîner de façon logique avec des transitions bien choisies. Du langage : ° c’est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe (mais ce n'est pas systématique1). Plus couramment, le langage est un moyen de communication. C’est la relation qui existe entre la correction linguistique et l’adéquation socioculturelle. Dans une communication courante, l’important est de se faire comprendre et d’exprimer ce que nous avons réellement l’intention de dire. ° http://fr.wikipedia.org/wiki/Langa 3. Statut de l’oral en classe de langue Le statut de l’oral en classe de langue a suscité et provoque bien encore des controverses. En effet, longtemps minorée, la composante orale n’a pu passer au premier plan qu’avec les méthodes : directe, audio-orale et audio-visuelle qui se sont soulevées contre les méthodologies traditionnelles fondées sur des modèles écrits. 4. L’oral en classe de langue La présence de l’oral s’est fait ressentir dans les méthodes audio-orales qui recouraient au magnétophone et au laboratoire de langue alors que les méthodes audio-visuelles s’appuyaient sur l’image1. Toutefois, même si l’accent était mis sur l’oral, celui-ci est abordé uniquement que comme moyen d’enseignement et non comme objectif à part entière. Avec de nouvelles techniques telles que le jeu de rôle et la simulation globale l’approche communicative a fait de l’oral un objectif à part entière, car elle visait le développement de compétences communicatives. 1www.accreteil.fr/missioncollege/apprentissage_oral/definitions.htm La communication orale 4-1 La communication orale : ça sert à échanger avec les autres (facilite l’échange avec les autres) Echanger convenablement avec les autres suppose des perceptions, des habiletés et des attitudes qui se situent, pour les plus connues d’entre elle, dans différentes dimensions linguistiques et pragmatiques. Sur le plan des dimensions linguistiques, nous trouvons, entre autres, l’accent, l’articulation, le choix des mots et la structure des énoncés. Sur le plan des dimensions pragmatiques, trois axes principaux sont retenus : la personne à qui nous adressons la parole, le sujet dont il est question et le contexte de l’échange. Le manque d’espace prévient de préciser ces éléments. Qu’il suffise de signaler que l’enseignant doit, même dans un esprit d’enseignement renouvelé de l’oral, rester attentif à ces dimensions dans son travail auprès des élèves, rester un modèle linguistique, ne pas perdre de vue que la langue orale possède des règles particulières et se rappeler que les élèves peuvent organiser leur pensée bien d’avantage à l’oral qu’à l’écrit. 4-2 La communication orale : ça servirait aussi à réfléchir (la communication orale suscite la réflexion des élèves) Pour plusieurs auteurs, la fonction la plus indispensable de la communication orale n’est pas celle d’échanger avec les autres, mais plutôt celle de s’expliquer le monde à soi même (chomsky). Ainsi, vygotski montre que si les individus, en vieillissant, ont tendance à moins parler à haute voix, voire à arrêter complètement, il n’en demeure pas moins que ce langage qualifié de langage égocentrique par Piaget se transforme, selon Vygotski, son langage avec l’âge de raison comprendre le mieux possible le monde dans lequel nous vivons constitue l’enjeu majeur de la survie de chacun. Un langage qui se développe et s’enrichit en concepts et vocabulaire afférent permet une classification de plus en plus fine. Chacun devient son locuteur et son propre interlocuteur : aux questions qu’il pose, il imagine certaines réponses, les vérifie, les rejette ou les retient, selon son expérience et sa compréhension du monde à ce moment-là. 4-3 Les conditions préalables à la communication orale Dans son livre, l’oral en classe de langue, de la production à l’expression Pierre-Yves Roux mentionne «  Nombreux sont les apprenants qui ne parlent pas en classe. C’est que les conditions préalables à un travail d’expression orale ne sont pas toujours cernées. Tel élève se sent-il, tout simplement, le droit de s’exprimer. D’après son analyse, cinq conditions sont indispensables pour la communication orale d’un apprenant en situation de communication. Quel oral en classe ? ? La classe, lieu qui se veut propice a l’apprentissage, met en mouvement une multiplicité de facteurs qui peuvent, selon les cas, aider ou retarder l’appropriation. Le désir d’apprendre, le désir d’être le meilleur du groupe, un programme adapte a son propre rythme, le rapport a la langue apprise, l’aptitude a développer une compétence orale, l’occasion d’entendre la langue a l’extérieur ou pas, l’impact du professeur, l’inter -influence entre les apprenants, autant de facteurs qui jouent des rôles déterminants mais dont la pondération risque fort d’échapper au chercheur… tout comme a l’usager lui-même.?1 F.Cicurel (2002) illustre ici, le caractère complexe du lieu par rapport à l'apprenant. Le protocole de la classe peut avoir des r&e...

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