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japonaise, musique - musique du monde.

Publié le 18/05/2013

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japonaise, musique - musique du monde. 1 PRÉSENTATION japonaise, musique, musique du Japon, autochtone ou venue du continent sino-coréen, interprétée par de petits ensembles d'instruments et de voix. La musique japonaise traditionnelle se caractérise notamment par le principe esthétique appelé jo-ha-kyu, qui distingue trois moments fondamentaux dans la composition musicale : l'introduction, l'effet de dispersion de la partie centrale et l'effet de percussion de la fin du morceau. Ce modèle, qui régit également d'autres arts tels que la poésie ou le théâtre, structure l'écriture d'une grande partie de la musique japonaise et s'applique aux phrases musicales individuelles comme aux compositions entières. L'alternance de la musique déterminée venue du continent et de la musique indéterminée autochtone est également remarquable, ainsi que la préférence nettement marquée pour une forme musicale la plus directe possible, sans l'intermédiaire de claviers ou de clés. 2 MUSIQUE RITUELLE ET MUSIQUE DE COUR À partir du VIIe siècle, les ambassades japonaises et les moines -- notamment Saicho et Kukai -- rapportent de Chine, outre la psalmodie bouddhique (shômyô), la musique instrumentale de la cour (gagaku). Cette musique, dont la gamme et le rythme sont fixes, contraste assez fortement avec la musique autochtone, indéterminée. Rapidement, la musique de cour est adoptée, que ce soit à la cour de Nara (710-784) puis de Heian (784-1185) ou encore lors des cérémonies rituelles des sanctuaires shinto et des temples bouddhistes. Elle se décline bientôt selon quatre genres : le mikagura des rituels shinto -- qui vient compléter les danses et chants anciens offerts aux divinités pour les divertir et les apaiser, ou bien donnés lors des cérémonies impériales --, les chants (uta-mono), les musiques dansées (bugaku) et instrumentales (kangen). Outre ces qu...

« 5 MUSIQUE CONTEMPORAINE Avec la Restauration et l’ouverture du pays aux influences occidentales, la musique japonaise se renouvelle en profondeur.

Désireux d’intégrer au cursus scolaire de son pays une musique « moderne », Izawa Shuji (1851-1917), conseiller pour le ministère de l’Éducation, fait venir en 1880 l’Américain Luther Whiting Mason (1828-1896).

Une école de formation des enseignants est alors fondée, tandis qu’un programme d’enseignement scolaire est mis en place.

Celui-ci ne fait malheureusement que peu de place aux formes anciennes de la musique japonaise et il faudra attendre la seconde moitié du XXe siècle pour que la musique traditionnelle, devenue l’apanage quasi exclusif des temples et des sanctuaires, soit enfin enseignée à l’école. L’un des premiers compositeurs les plus représentatifs de ce double mouvement est peut-être Miyagi Michio (1894-1956), auteur de pièces instrumentales pour orchestres d’instruments traditionnels manifestement influencées par les normes esthétiques occidentales. Petit à petit, les artistes japonais en viennent à mieux maîtriser les formes musicales aussi bien japonaises qu’occidentales.

La confrontation des styles permet ainsi la composition d’un grand nombre d’œuvres originales, que ce soient des airs anciens arrangés de manière moderne ou bien des musiques actuelles jouées de façon traditionnelle, avec toutes les nuances imaginables.

Nombreux sont les jeunes musiciens qui, au début du XXe siècle, partent étudier en Europe, et tout particulièrement en Allemagne.

Des compositeurs tels que Taki Rentaro, Yamada Kosaku ou Mayuzumi Toshiro, tentent d’adapter les instruments occidentaux à la musique japonaise, s’essayent à la symphonie, à l’opéra, à la musique électronique, créant sonorités et formes nouvelles.

L’enseignement musical se transforme également : Shinichi Suzuki introduit une nouvelle méthode d’origine européenne avant de mettre au point un système d’apprentissage fondé sur la pratique du violon et destinée aux jeunes enfants.

L’initiative est unanimement saluée et la méthode est rapidement adoptée par de nombreuses écoles aux États-Unis et en Europe. De ces expériences multiples naît un art musical authentique, dont on trouve l’une des formes les plus abouties dans les œuvres de Takemitsu Toru, dont le talent universel et créatif s’exprime dans tous les styles.

Cherchant tout particulièrement à composer une nouvelle musique mêlant instruments japonais et structure occidentale, il est l’auteur d’un Requiem pour cordes (1957), l’une de ses œuvres les plus fréquemment jouées, ainsi que de November Steps (1967), double concerto pour orchestre et instruments japonais, commandé par l'Orchestre philharmonique de New York. 6 MUSIQUE FOLKLORIQUE La musique folklorique japonaise reste aujourd’hui encore particulièrement vivante, se manifestant tout particulièrement à l’occasion des fêtes campagnardes ou religieuses.

Certaines troupes sillonnent aujourd’hui encore le pays pour colporter les danses masquées, collectives et agraires, ainsi que le théâtre populaire du Japon traditionnel.

Les Aïnu, population non japonaise vivant sur l'île d'Hokkaido, possède une tradition musicale propre apparentée à celles des peuples sibériens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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