INTELLIGENCE DES FLEURS (L). Résumé

INTELLIGENCE DES FLEURS (L’).

Ouvrage de Maurice Maeterlinck (1862-1945). Ce titre est celui d’un essai d’une centaine de pages placé en tête d’un recueil qui en forme environ trois cents. Maeterlinck est un des rares écrivains, avec Buffon, Bernardin de Saint-Pierre, Michelet qui aient enrichi notre littérature en traitant d’histoire naturelle. Dans Y Intelligence des fleurs, paru en 1907, il nous décrit en poète les mille procédés grâce auxquels les plantes assurent leur fécondation et la dispersion de leur semence, afin de racheter leur immobilité en lançant leur progéniture à la conquête de l’espace. Rien de plus stupéfiant que les mystères qu’il nous révèle. Nous y voyons la plupart de nos inventions : vis d’archimède, ressort, parachute, planeurs, etc..., déjà réalisées et appliquées avec une ingéniosité et surtout une prévoyance inconcevables. L’auteur n’hésite pas à nous parler des fleurs comme d’êtres intelligents, cherchant à s’affranchir de l’infériorité à laquelle les condamne leur enracinement. Sans doute il y a dans la façon dont il s’exprime une part de fiction, fort utile d’ailleurs à l’effet poétique et qui nous tient sous le charme. Toutefois, il apparaît à la fin de l’étude que l’intelligence des fleurs est bien selon lui une réalité, en ce sens que, peut-être, il n’y aurait pas d’êtres plus ou moins intelligents, mais une intelligence éparse qui pénétrerait