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Histoire des sciences (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Dans la classification des savoirs, les sciences s'opposent aux disciplines littéraires et aux sciences humaines (étude du comportement humain). Il faut distinguer les sciences pures, qui forment l'ensemble des connaissances fondamentales, des sciences appliquées, qui mettent en oeuvre la recherche des techniques correspondant à l'application pratique des connaissances (la technologie). Pour chaque science, il existe un langage spécifique, en quelque sorte normalisé. Le terme "science" est issu du latin scire, qui signifie "savoir". Ainsi, dans son acception la plus générale, "science" signifie connaissance systématisée. Dans un sens restreint, ce terme désigne tout savoir ayant un objet déterminé et reconnu, et une méthode de vérification propre. La science peut être divisée en plusieurs domaines, chacun d'eux prenant alors en compte un ensemble cohérent de phénomènes et de lois - vérifiables par une méthode déterminée et objective -, considérés comme vrais jusqu'au jour où ils sont éventuellement remis en question par de nouvelles découvertes ou conventions.
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« infaillible et doit concerner des faits réels, plutôt que des faits apparents.

Platon énonça la théorie des Formes, qui est au coeur desa philosophie : la raison conduit aux connaissances certaines et aux Formes, ou substances éternelles, qui constituent le monderéel.

Ainsi, Platon insistait sur le raisonnement déductif. L'école d'Aristote (384 - 322 av.

J.-C.), elle, mit l'accent sur le raisonnement par induction et insista sur la biologie, contrairementà l'école de Platon, qui s'intéressait plus particulièrement aux mathématiques. Après la mort d'Alexandre le Grand (323 av.

J.-C.), la science suscita un engouement considérable en Grèce, grâce auxpréoccupations des philosophes grecs.

Ainsi, le philosophe Théophraste (v.

372 - 287 av.

J.-C.), élève de Platon puis d'Aristote,posa les bases de la botanique dans Histoire des plantes et Causes des plantes.

Le physiologiste Hérophile (v.

335 - 280 av.

J.-C.) fut le premier à pratiquer des dissections sur le corps humain, et est ainsi considéré comme le fondateur de l'anatomiescientifique.

Il examina notamment le cerveau et comprit son rôle fondamental dans le système nerveux. Le mathématicien grec Euclide, au IIIe siècle av.

J.-C., posa les bases de la géométrie classique dans son ouvrage de référenceLes éléments.

Il y introduisit une démarche hypothético-déductive utilisant des postulats et des axiomes.

Quelques années plustard, le mathématicien et ingénieur Archimède (287 - 212 av.

J.-C.) introduisit les fondements de l'hydrostatique et de lamécanique, énonçant notamment le théorème dit d'Archimède qui explique pourquoi certains corps flottent sur l'eau ; lemathématicien, astronome et géographe Ératosthène (v.

276 - 194 av.

J.-C.) effectua une mesure précise de la circonférence dela Terre.

L'astronome Hipparque (v.

190 - 120 av.

J.-C.) développa la trigonométrie, branche des mathématiques qui utilise lescalculs appliqués à la détermination des éléments des triangles.

Ses travaux, extrêmement rigoureux, sont décrits dansl'Amalgeste, célèbre ouvrage scientifique de l'astronome Ptolémée (v.

90 - 170 apr.

J.-C.).

En outre, Hipparque découvrit laprécession des équinoxes et classa environ mille étoiles. À la suite de la destruction de Carthage et de Corinthe par les Romains, vers 150 av.

J.-C., les sciences furent quelque peuabandonnées.

Un renouveau apparut néanmoins au IIe siècle de notre ère, sous le règne de l'empereur et philosophe romainMarc Aurèle.

Ptolémée décrivit alors son système géocentrique, dans lequel la Terre est située au centre de l'Univers, et lecélèbre médecin Galien (v.

131 - 201) réalisa d'importantes recherches en anatomie.

Il disséqua par exemple des chèvres et dessinges et découvrit le rôle de la moelle épinière dans le contrôle des muscles.

Il examina les fonctions du rein et de la vessie.

Ildécouvrit que le cerveau contrôle la voix et décrivit le coeur avec ses valvules.

Les travaux de ces deux scientifiques furentpendant longtemps des références en astronomie et en médecine. Au iiie siècle apparut l'alchimie, art axé sur la transformation des métaux communs en or et en argent (transmutation).

L'alchimie,dont la pratique est considérée comme l'ancêtre lointaine de la chimie, s'appuyait sur une recherche spirituelle qui l'apparente à lamagie.

Ainsi, son avènement ralentit la recherche rationnelle.

Alexandrie devint le grand centre des alchimistes, qui mirent au pointdes procédés de filtration, de fusion et de distillation.

Les Arabes retransmirent ce savoir.

En particulier, l'alchimiste arabe Geber(v.

721 - 815) enseigna l'art de transmuter les métaux, ce qui demandait une certaine maîtrise des techniques métallurgiques. Le Moyen Âge Au Moyen Âge, période qui s'étend du Veau XVe siècle, six cultures prédominaient : celle des Latins, des Grecs, des Chinois,des Arabes, des Mayas et des Indiens.

Les civilisations médiévales latine et maya ne jouèrent aucun rôle dans le développementde la science en Europe. Avant le XIIIe siècle, le peuple grec se contenta d'utiliser les connaissances préalablement acquises.

Au VIIe siècle, les Arabesenvahirent une grande partie de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Lorsqu'ils atteignirent l'Inde, ils adoptèrent lesmathématiques indiennes.

Les Indiens avaient un système de numération positionnelle et utilisaient le zéro.

Les Arabes appelèrentces chiffres les "chiffres arabes" et les diffusèrent en Europe, ainsi que la plupart des notions trigonométriques modernes desIndiens.

De nombreuses inventions dues aux Chinois, comme le papier (en 105 apr.

J.-C.), ainsi que la poudre à canon, laboussole et différents mécanismes, furent également répandues par les Arabes dans le monde occidental au cours du MoyenÂge.

Au XIe siècle, Bagdad, au bord du Tigre, en Mésopotamie, devint un important lieu d'échanges scientifiques. Au XIIe siècle, alors que l'étude d'ouvrages anciens se répandait dans les universités européennes, la démarche scientifique fitl'objet d'une polémique.

Deux mouvements s'opposèrent.

D'un côté, les nominalistes, partisans d'Aristote, affirmaient que lesidées générales, appelées universaux, ne sont que des noms, des mots ; les choses particulières sont les seules à exister.

Del'autre, les réalistes, partisans de Platon, soutenaient que nos sens perçoivent une réalité physique parfaitement fiable.

Cettecontroverse permit de réaliser des progrès en optique et en cinématique (étude du mouvement).

Au XIIIe siècle, le physicienfrançais Pierre de Maricourt, maître du philosophe Roger Bacon (v.

1214 - 1294), introduisit les principes de la méthode. »

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