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HEGEL : La Relation du scepticisme avec la philosophie Phénoménologie de l'esprit Encyclopédie des sciences philosophiques

Publié le 13/10/2013

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dans le système encyclopédique comme en un vaste mouvement de réflexion du tout ; cette réflexion n'est pas surajoutée aux déterminations, mais chaque déter­mination ou chaque thèse est un moment de cette réflexion. C'est ainsi, par exemple, qu'en logique l'ap­parence n'est pas une couche superficielle masquant une essence plus profonde mais est, comme le dit Hegel, le e paraître « ou la manifestation réflexive de l'essence même. Le système est cette réflexion totale du vrai qui s'expose en sa pureté dans la logique et s'éprouve dans la nature et l'esprit.

 

Mais comment prendre conscience de cela ? Comment entrer en philosophie ? Là où la Phénomé­nologie de l'esprit insistait sur le long chemin de culture de la conscience naturelle, l'Encyclopédie met en valeur le thème de la décision. Il n'y a pas de parcours intro­ductif, pas de commencement obligé par telle ou telle sphère du système : « Le commencement n'a de rela­tion qu'avec le sujet en tant que ce dernier veut se décider à philosopher (sich entschliessen (...) zu philo-sophieren)'. « Philosopher est un acte de liberté. Cette liberté n'est pas un pur arbitraire. Elle consiste dans la résolution de penser conceptuellement2 non pas pour manipuler à sa guise des a idées «, mais pour s'ouvrir à l'autodéploiement du concept comme au sens qui est toujours déjà là, avant nous, qui est plus que nous, mais que notre parole philosophante contribue à manifester. Une belle formule du paragraphe 12 dit bien cela : il faute naître librement dans le sens du penser originel, et selon la seule nécessité de la chose même3 «. Mais qu'est-ce que le déploiement de ce sens ? Disons quelques mots sur les trois grandes sphères de l'Encyclopédie.

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« HEGEL 257 immédiatement bloqué dans son élan par la densité et la difficulté du texte.

Il faut cependant dépasser cet apparent dilemme d'une introduction à la fois illégitime et indispensable.

De ce que les introductions ne sont pas la science même, il ne faut pas conclure qu'elles sont absolu­ ment dénuées de sens.

Tout en proclamant sa méfiance, Hegel n'a jamais manqué de faire précéder ses œuvres principales d'une préface, d'une introduc­ tion ou d'un « concept préliminaire » (Vorbegrijj), voire des trois à la fois.

Notre but n'est ni de proposer un résumé de la philosophie hégélienne, ni d'en offrir un bilan critique, mais de disposer à un parcours de lecture.

* * * Après des études au Stift de Tübingen (avec Hêil­ derlin et Schelling) et des années de préceptorat à Berne ( 1793-1796), puis à Francfort (1796-1800), Hegel quitte la relative solitude de ses prémiéres méditations politiques et religieuses et s'engage à Iéna dans les débats philosophiques et la vie universitaire.

Aux côtés de Schelling, il fonde le Jaumal critique de la philosophie, dans lequel les deux amis mènent une virulente « explication » (Ausei11a11dersetz1111g) avec ce qu'il est convenu d'appeler les postkantiens.

Dans l'article sur La Relatio11 du scepticis111e avec la philoso­ phie, qui paraît en 1802, Hegel se sépare à la fois de ceux qui, comme Reinhold, ont voulu fonder la phi­ losophie kantienne sur un principe et de ceux qui, comme Schulze, ont cru voir dans un retour au scep­ ticisme la véritable réalisation de l'exigence de s'en tenir aux phénomènes.

Contre ces nouveaux dogma­ tismes et ces prétendus scepticismes, Hegel cherche à préserver l'unité, l'ouverture et la consistance de la philosophie.

Le couple dogmatisme/scepticisme, que Kant avait cru définitivement dépasser par la philosophie cri-. »

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