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Guillaume Cliton

Publié le 06/07/2012

Extrait du document

Soutenu par Foulques d'Anjou, Amaury de Montfort et Ga leran de Meulan, Guillaume Cliton rallie à sa cause de nombreux nobles de Normandie et du ...

« comte de Flandre Baudouin VII la Hache le reçoit avec une grande affabilité.

Séduit par le caractère hardi et le physique avantageux du jeune homme de seize ans qu'est devenu Guillaume Cliton, qui est aussi son cousin issu de germains, le comte de Flandre le fait cheva­ lier et déploie des forces impo­ santes pour le rétablir dans ses États.

Plusieurs seigneurs nor­ mands rejoignent la coalition qui, à partir de 1116 , manœu­ vre pour obtenir d'Herui .

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la restitution du duché et aussi pour affaiblir un dangereux voi­ sin.

Le conflit sera ponctué par trois guerres et durera quelque vingt ans.

En juin 1119, le comte Bau­ douin meurt des suites d'une blessure à la tête .

Peu après, le roi d'Angleterre fait annuler le projet de mariage entre son neveu et Sybille d'Anjou, fille de Foulques V, qui aurait apporté en dot le comté du Maine.

Le jeune Cliton semble si seul qu'on le surnomme « le Malheureux».

Louis VI est son dernier recours, qui entretient des relations avec plusieurs LA CHARTE DE SAINT•OMER Le 14 avril 1127, Guillaume Cliton, nouveau comte de Flandre, est accueilli à Saint­ Omer.

Sur la grand-place, il jure de maintenir et de respecter les lois, coutumes et institutions de ses sujets.

Le même jour, il octroie à la cité flamande une charte, la plus ancienne de celles qui ont été retrouvées dans les archives municipales du comté de Flandre et du royaume de France.

Ce document rappelle, en les confirmant, les Immunités et les franchises qui n'ont été consignées dans aucun acte écrit, mais dont jouissent depuis fort longtemps les aïeux des Audomarois.

Hélas, ce ne seront que vaines promesses ...

seigneurs normands en révolte contre Henri 1 ...

Mais, au mois d'août, à Brémule, près des Andelys, le Capétien est défait par l'armée anglaise.

Au cours de la bataille , Cliton est désar­ çonné et perd son cheval, qui lui est courtoisement rendu le lendemain par son cousin Guil­ laume Adelin, fils aîné et héri­ tier d'Henri 1"' .

La Normandie semble définitivement per­ due.

Pourtant, après la mort accidentelle d'Ad elin, le 25 novembre 1120 , l'orphelin lésé reprend espoir et s'empresse de revendiquer le duché.

Comte de Flandre Soutenu par Foulques d'Anjou, Amaury de Montfort et Ga leran de Meulan, Guillaume Cliton rallie à sa cause de nombreux nobles de Normandie et du Vexin.

Mais en 1123 , cette nou­ velle coalition est tenue en échec par Henri J••.

Cliton se réfugie une fois de plus à la Cour de France.

En 1126, il épouse Jeanne de Montferrat, sœur utérine de la reine Adé­ laïde, et Louis VI lui donne en fief le Vexin, avec Pontoise, Mantes et Chaumont.

Début mars 1127, coup de théâ­ tre : l'assassinat du comte Char­ les le Bon ouvre la succession de Flandre, et de nouvelles perspectives se dessinent .

Contre Thierry d'Alsace , Guil­ laume d'Ypres et Baudouin de Hainaut, Louis VI impose son candidat : Guillaume Cliton.

Si le roi souligne que celui-ci est le petit-fils de Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume le Conquérant, il espère sur­ tout qu'il se fera l'adversaire acharné d'Henri J•• Beauclerc - d'autant qu'il ne peut agréer Baudouin de Hainaut : il est certes le prétendant le plus lé­ gitime, mais la reine Adélaïde n'a pas oublié qu'il l'a autrefois offensée en refusant de l'épou­ ser à cause de sa laideur ! Le 5 avril, le Capétien et Cliton font leur entrée solennelle à Bruges.

Le lendemain, le nou­ veau comte de Flandre, le cler­ gé, la noblesse et les villes prêtent les serments récipro­ ques.

Mais Guillaume Cliton se révèle sévère à l'excès, se rend coupable d'exactions fiscales, viole ses promesses, montre des « goûts d'ignobles débau­ ches » et suscite bientôt le mécontentement .

Dès 1 128, Saint-Omer et Gand se révoltent.

La guerre éclate contre les partisans de Thierry d'Alsace .

En juin, à la veille d'un affrontement, le comte Guillaume, brusquement pris de remords pour avoir par trop opprimé ses sujets, implore la miséricorde de Dieu.

Le 27 juillet, lors du siège de la cité d'Alost, en Flandre orientale, il est tué par une flèche, à l'âge de vingt-sept ans environ .

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