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GREGOIRE, Henri, dit l'abbé (4 décembre 1750-28 mai 1831) Ecclésiastique et homme politique Il est député du clergé aux Etats généraux de 1789.

Publié le 02/02/2013

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GREGOIRE, Henri, dit l'abbé (4 décembre 1750-28 mai 1831) Ecclésiastique et homme politique Il est député du clergé aux Etats généraux de 1789. Dès le 19 juin, il siège avec le tiers état. Contre tous les privilèges, il est partisan du suffrage universel et il est parmi les premiers à prêter serment à la constitution civile du clergé. Evêque constitutionnel de Blois, il est élu à la Convention. Il fait reconnaître aux Juifs leurs droits civils et politiques et il est de ceux qui imposent l'abolition de l'esclavage. Jusqu'à sa mort, il est soupçonné d'avoir voulu la mort du roi Louis XVI qu'il ne peut voter parce qu'il est en mission en Savoie. Il préconise au sein du comité d'instruction publique l'imposition de la langue française dans toutes les provinces. Il invente l'expression " vandalisme révolutionnaire ". Il est encore membre de l'Institut, du Conseil des Cinq-Cents, du Corps législatif. Il devient sénateur en 1801. C'est en vain qu'il tente d'organiser l'Eglise gallicane. Il en arrive à refuser le Concordat et à renoncer à son évêché. Opposé à l'empereur, il se prononce pour la déchéance de Napoléon Ier. Cette attitude ne lui vaut pas la reconnaissance de la Restauration, puisqu'elle fait invalider son élection en tant que député de l'Isère en 1819. Qui plus est, à sa mort, l'archevêque de Paris interdit que lui soient donnés les derniers sacrements et qu'il reçoive une sépulture chrétienne. Ce sont des milliers d'étudiants et d'ouvriers qui rendent hommage à l'homme de liberté qu'il fut, lors de son enterrement, le 31 mai 1831.

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