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grecque, philosophie - philosophie.

Publié le 08/05/2013

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philosophie
grecque, philosophie - philosophie. 1 PRÉSENTATION grecque, philosophie, période de l'histoire de la philosophie marquée par la quête de l'intelligibilité du monde et de soi, qui débuta vers le VIe siècle av. J.-C., au moment de l'épanouissement de la civilisation grecque. La figure centrale de la philosophie grecque est Socrate, qui fut le premier penseur à susciter le désir de vivre conformément à l'idée de la dignité, c'est-à-dire de la Vérité bonne ou du Bien véritable. La philosophie occidentale lui doit également d'être considérée comme une sorte d'« amour de la sagesse « développée sous forme de dialogue. Ouvrant la voie à la métaphysique occidentale, la philosophie grecque donna à la réflexion philosophique ses premiers instruments conceptuels. Délimitant l'étendue des savoirs possibles, les anciens Grecs fournirent aux théories des sciences de la nature et des sciences humaines les cadres dans lesquels elles purent inscrire leurs conceptions. Certaines de leurs doctrines morales furent intégrées dans la morale chrétienne et leurs théories politiques servirent de référence aux hommes d'État aux différentes époques de l'histoire. On peut répartir les philosophes grecs en deux groupes : ceux qui cherchaient à expliquer la nature physique, appelés physiologues ou physiciens par Aristote, et ceux qui accordaient la priorité à l'étude des formes ou idées immatérielles. 2 ÉCOLE IONIENNE La première école importante de la philosophie grecque, l'école ionienne ou milésienne, jeta les bases d'un matérialisme conséquent et fécond. Fondée par Thalès de Milet, au VIe siècle av. J.-C., elle affirma que l'eau est la substance primordiale dont procède toute la matière. Diogène Laërce (IIIe siècle apr. J.-C.), auteur de Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, attribua à Thalès le précepte que Socrate adopta plus tard : « Connais-toi, toi-même. « Une conception du monde plus élaborée fut exposée par Anaximandre, qui soutenait que le principe premier de toute chose est une substance éternelle qui prend les formes de la matière telles qu'elles se présentent à l'expérience commune. À leur tour, ces formes se transforment et se fondent les unes dans les autres selon la règle de la justice, c'est-à-dire de l'équilibre et de la proportion. Héraclite enseignait que le feu est l'élément fondamental de la matière. Selon lui, l'Univers se trouve dans un état de changement et de mouvement perpétuels, et la plupart des objets et des substances sont produits par l'union des principes opposés. Il considérait ainsi l'âme comme un mélange de feu et d'eau. Le concept de noos (« esprit «), substance infinie et immuable qui pénètre dans tout être vivant, fut développé par Anaxagore, qui affirmait que la matière est composée de particules infinitésimales ou atomes. Repésentative de l'école ionienne, sa philosophie pose un principe directeur immatériel et un fondement matérialiste de l'existence. 3 PYTHAGORE, L'ÉCOLE D'ÉLÉE ET LES SOPHISTES Le clivage entre idéalisme et matérialisme devint de plus en plus net au fil du temps. Pythagore privilégia la forme plutôt que la matière en considérant que le nombre est le principe de toute chose. L'école pythagoricienne estimait que le corps n'est que la « tombe « de l'âme. Selon Parménide, principal représentant de l'école d'Elée, le phénomène de mouvement et l'existence de corps distincts dans le monde ne sont que pures illusions ; ils n'existent qu'en apparence. Les conceptions de Pythagore et de Parménide ouvrirent la voie au développement ultérieur de l'idéalisme dans la philosophie grecque. Exposant des vues plus matérialistes, Empédocle affirma que la réalité est éternelle, mais qu'elle est composée de combinaisons fortuites des quatre substances fondamentales : le feu, l'air, la terre et l'eau. Le matérialisme atteignit son point culminant avec les doctrines de Leucippe et de Démocrite qui soutinrent que le monde représente une combinaison mécanique de deux principes, le plein des atomes, et le vide de ce qui les entoure. Selon la théorie de l'atomisme, les différentes formes de la matière sont dues aux différences de forme, de grandeur, de position et de disposition des agrégats d'atomes qui les constituent. Soumettant la recherche de la vérité au principe d'utilité, les sophistes, tel Protagoras, qui furent actifs au Ve siècle av. J.-C., affirmaient que l'humanité ne peut atteindre la vérité objective par la raison et enseignaient que la philosophie est appelée à contribuer au bonheur de l'individu et à la prospérité de la cité. 4 SOCRATE Hostile au relativisme moral des sophistes, Socrate porta la philosophie grecque à son apogée avec sa conception de la recherche de la Vérité, qu'il appelait « maïeutique «. Cette méthode dialectique s'appliquait par le choix d'une proposition de départ, qu'il affinait et qu'il testait en questionnant ses interlocuteurs et en examinant les conséquences de la proposition et sa compatibilité avec les faits connus. Socrate décrivit l'âme, non pas en termes mystiques, mais comme ce qui « fait que nous sommes appelés sages ou fous, bons ou mauvais «. En d'autres termes, Socrate considéra l'âme comme l'union de l'intelligence et du caractère de l'individu. 5 PLATON L'idéalisme de Socrate fut agencé par Platon en une philosophie systématique. Dans sa théorie des idées, Platon affirma que les objets du monde réel ne sont que des ombres des formes éternelles, ou idées. Seules ces formes immuables peuvent constituer les objets de la vraie connaissance ; la perception de leurs ombres, c'est-à-dire le monde réel tel qu'on le perçoit par les sens, relève de la simple opinion. La vocation du philosophe est de connaître les formes éternelles et d'enseigner cette connaissance aux autres. La théorie de la connaissance de Platon est implicitement contenue dans sa théorie des idées. Il posait que les objets matériels perçus, tout autant que les individus qui les perçoivent, sont en constante mutation ; mais, puisque la connaissance ne concerne que les objets immuables et universels, la connaissance et la perception sont deux choses fondamentalement différentes (voir Idéalisme). 6 ARISTOTE À la place des idées de Platon, qui possèdent une existence propre, distincte et éternelle, Aristote proposa un groupe d'universaux qui constituent les propriétés communes de tout groupe d'objets réels. Les universaux, à la différence des idées de Platon, n'existent pas en dehors des objets qu'ils représentent. Plus proche de la pensée de Platon était la définition que donna Aristote de la forme, entendue comme propriété distinctive des objets, mais ayant une existence indépendante des objets dans lesquels on les trouve. Décrivant l'univers matériel, Aristote affirma que celui-ci consiste en quatre éléments (feu, air, terre et eau), avec un cinquième élément supplémentaire qui existe partout et qui est le seul composant des corps célestes « au-delà « de la Lune. 7 SUCCESSEURS DE PLATON ET D'ARISTOTE Les traits dominants de l'idéalisme et du matérialisme propres à la philosophie grecque trouvèrent leur meilleure expression respectivement dans les oeuvres de Platon et d'Aristote, dont les doctrines influencèrent toute l'histoire de la philosophie occidentale. Leurs successeurs, témoins de troubles politiques, se préoccupaient moins de la nature du monde que du destin de l'individu. Ils formèrent quatre écoles majeures de philosophie, qui furent marquées par une orientation à la fois matérialiste et individualiste : les cyniques, les tenants de l'épicurisme, du scepticisme et du stoicïsme. Après le IIe siècle apr. J.-C., le stoïcisme commença à perdre sa prépondérance au profit d'un retour à la philosophie de Platon opéré par le néoplatonisme. Ainsi, Philon d'Alexandrie interpréta le judaïsme en termes d'allégories platoniciennes, et Plotin combina le néoplatonisme avec des idées pythagoriciennes en affirmant que l'Être est un. Il préconisait une retraite ascétique visant à échapper à l'emprise du monde sensible pour s'élever vers le monde de l'Un d'où procède tout le reste par des sortes de dégradations, ou hypostases. La tradition néoplatonicienne se poursuivit par Porphyre, Jamblique et Proclus avant de s'effacer au profit des Pères de l'Église tels qu'Eusèbe de Césarée ou Grégoire de Nazianze, qui cherchèrent à opérer des synthèses de la pensée de Platon et du christianisme. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« 6 ARISTOTE À la place des idées de Platon, qui possèdent une existence propre, distincte et éternelle, Aristote proposa un groupe d’universaux qui constituent les propriétés communes de tout groupe d’objets réels.

Les universaux, à la différence des idées de Platon, n’existent pas en dehors des objets qu’ils représentent. Plus proche de la pensée de Platon était la définition que donna Aristote de la forme, entendue comme propriété distinctive des objets, mais ayant une existence indépendante des objets dans lesquels on les trouve.

Décrivant l’univers matériel, Aristote affirma que celui-ci consiste en quatre éléments (feu, air, terre et eau), avec un cinquième élément supplémentaire qui existe partout et qui est le seul composant des corps célestes « au-delà » de la Lune. 7 SUCCESSEURS DE PLATON ET D’ARISTOTE Les traits dominants de l’idéalisme et du matérialisme propres à la philosophie grecque trouvèrent leur meilleure expression respectivement dans les œuvres de Platon et d’Aristote, dont les doctrines influencèrent toute l’histoire de la philosophie occidentale.

Leurs successeurs, témoins de troubles politiques, se préoccupaient moins de la nature du monde que du destin de l’individu.

Ils formèrent quatre écoles majeures de philosophie, qui furent marquées par une orientation à la fois matérialiste et individualiste : les cyniques, les tenants de l’épicurisme, du scepticisme et du stoicïsme.

Après le IIe siècle apr.

J.-C., le stoïcisme commença à perdre sa prépondérance au profit d’un retour à la philosophie de Platon opéré par le néoplatonisme.

Ainsi, Philon d’Alexandrie interpréta le judaïsme en termes d’allégories platoniciennes, et Plotin combina le néoplatonisme avec des idées pythagoriciennes en affirmant que l’Être est un.

Il préconisait une retraite ascétique visant à échapper à l’emprise du monde sensible pour s’élever vers le monde de l’Un d’où procède tout le reste par des sortes de dégradations, ou hypostases.

La tradition néoplatonicienne se poursuivit par Porphyre, Jamblique et Proclus avant de s’effacer au profit des Pères de l’Église tels qu’Eusèbe de Césarée ou Grégoire de Nazianze, qui cherchèrent à opérer des synthèses de la pensée de Platon et du christianisme. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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