Grand oral du bac : Règne végétal LE RÈGNE VÉGÉTAL

espèces aquatiques, il s’agit de plantes terrestres possédant un tissu conducteur très développé. Elles sont capables de croissance secondaire -ce qui explique, entre autres, les dimensions considérables atteintes par certains arbres- et se multiplient par des graines contenant des réserves nutritives nécessaires au développement de l’embryon. L’embranchement des plantes à graines et à fleurs (phanérogames) est divisé en deux groupes: les gymnospermes et les angiospermes.

Les gymnospermes comprennent tous les arbres résineux (conifères, cycadacées, éphé-dras, etc.). Ce sont les premières plantes à avoir connu la multiplication par graines non protégées par une enveloppe. Elles n’ont pas de véritables fleurs, mais seulement des groupes d’étamines primitives et des ovules nus (sans enveloppe) situés sur une écaille et non à l’intérieur d’un ovaire comme chez les plantes à fleurs proprement dites. La reproduction des gymnospermes est un processus assez long et largement dépendant des conditions extérieures : chez les conifères, par exemple, la pollinisation des cônes est assurée par le vent, mais il faut parfois plus d’un an aux grains de pollen pour se développer et féconder la cellule femelle.

Giuseppe Mazza

Les angiospermes, véritables plantes à fleurs, représentent la majorité des végétaux terrestres (environ trente mille espèces). Leur type de reproduction, plus rapide et plus efficace grâce aux organes protégés à l’intérieur de la fleur, leur a permis de coloniser les habitats les plus divers. Les angiospermes possèdent des tiges, des feuilles et des fleurs, lesquelles produisent des fruits renfermant des graines. La forme et la taille des organes diffèrent d’une plante à l’autre sans que leur rôle fondamental en soit modifié pour autant. On distingue deux grandes classes d’angiospermes, les monocotylédones et les dicotylé-

dones. Chez les premières, la graine contient une plantule à un seul cotylédon (lobe charnu ou foliacé), les feuilles présentent des nervures parallèles aux bords et les pièces florales sont souvent au nombre de trois ou un multiple de trois (trois pétales et trois sépales, trois ou six étamines...). Les graminées, les liliacées et les orchidacées sont les principales familles de monocotylédones. Quant à la graine des dicotylédones, elle comporte une plantule à deux cotylédons; les feuilles de ces plantes présentent des nervures ramifiées et leurs fleurs sont souvent de « type cinq ».

Nombre de botanistes pensent que les angiospermes à fleurs solitaires et de grande taille et les espèces ligneuses appartiennent aux groupes les plus primitifs, tandis que les plantes herbacées dont les fleurs sont regroupées en inflorescences serrées représentent des groupes évolués.

Les forêts de chênes étaient autrefois la végétation dominante en Europe. Le chêne, comme tous les arbres à fleurs, possède un tronc robuste qui résulte du processus de croissance ligneuse secondaire.

Les bactéries sont des cellules au noyau diffus. La plupart d’entre elles sont dépourvues de chlorophylle et vivent par conséquent en saprophytes ou en parasites dans les espaces intercellulaires ou même à l’intérieur des cellules d'autres êtres vivants. Néanmoins, quelques-unes sont capables de fixer le gaz carbonique et d'oxyder divers sels minéraux pour se nourrir par elles-mêmes. Certaines espèces peuvent « nager » dans l'eau ou dans le sang : elles se déplacent grâce à un ou plusieurs flagelles (filaments mobiles). Les bactéries jouent un rôle très important dans révolution des matières organiques dans le sol, dans bon nombre de processus physiologiques et de maladies (elles vivent dans l’in-

Le coquelicot est une plante dicotylédone de la famille des papavéracées, dont les fleurs simples ont une corolle de pétales séparés. Chez les composées, les fleurs, d’apparence simple, sont formées de nombreuses petites fleurs réunies en capitules serrés.