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Grand oral du bac : Les grands médecins, de l'Antiquité au XXe siècle

Publié le 12/11/2018

Extrait du document

Gabriel Fallope ou Falloppio (1523-1562)

 

Né a Modène, ce chirurgien et anatomiste italien est connu pour ses descriptions de l'oreille interne (canaux semi-circulaires) et de l'appareil génital, en particulier féminin (les oviductes qui relient les ovaires à l'utérus sont appelés « trompes de Fallope »). En 1564, il met au point un préservatif masculin composé d'un fourreau d'étoffe fine, trempé dans une décoction d'herbes et de salive. Comme André Vésale, il remettra en cause les erreurs anatomiques perpétuées depuis l'Antiquité.

Il laisse, entre autres, un ouvrage d'anatomie remarquable, Observationes anatomicae, publié en 1562.

ILS ONT FAIT PROGRESSER LA MEDECINE

 

Comme celle des autres disciplines scientifiques, l'histoire de la médecine a été marquée par des hommes exceptionnels. Depuis l'Antiquité, des médecins, des naturalistes, des anatomistes ou encore des chimistes font des découvertes majeures, mettent au point des méthodes ou des pratiques innovantes et contribuent à l'avancement des connaissances. La liste des grands médecins présentée ci-dessous dans un ordre chronologique se termine à la première moitié du xxe siècle: elle ne comporte donc pas de personnages contemporains. En effet, un certain recul s'avère nécessaire pour apprécier l'importance historique d'une œuvre. Par ailleurs, la recherche médicale progresse aujourd'hui simultanément dans de nombreux domaines et il devient très difficile de déterminer quelles sont les plus grandes avancées. Enfin, elle représente de moins en moins le travail d'individus, mais d'équipes.

ANTIQUITÉ

Hippocrate (460-370 av. J.-C.) ou Hippocrate le Grand

 

Hippocrate est certainement le plus célèbre des médecins, au point que, même de son temps, on lui accorde des origines mythiques, avec des ancêtres comme le dieu Asclépios et le héros Hercule. Né dans l'île de Cos, il apprend la médecine auprès de son père. Après un voyage d'initiation, il devient philosophe et médecin. Sa doctrine repose sur les éléments fondamentaux (eau, terre, air et feu), les quatre caractères (chaud, froid, sec et humide) et les quatre humeurs (sang, bile jaune, bile noire ou atrabile, lymphe ou phlegme). Pour lui, un homme devient malade lorsque l'une de ses humeurs est modifiée. Ses traitements sont basés sur l'évacuation des humeurs (saignées, purgatifs...) ou sur leur rétention (ventouses, pointes de feu...). Il pratique également des actes chirurgicaux (réductions de fractures, arrêts d’hémorragies, trépanations...).

 

Il laisserait une soixantaine d'ouvrages mais douze seulement lui sont attribués avec une relative certitude; Aphorismes est certainement le plus célèbre d'entre eux. Enfin, Hippocrate n'est probablement pas l'auteur du serment qui porte son nom !

Claude Galien (131-201 ap. J.-C.) ou Galien de Pergame

Né à Pergame, en Asie Mineure, Galien étudie la philosophie, puis la médecine. Il débute sa carrière comme médecin des gladiateurs et perfectionne ses connaissances en chirurgie. Galien se rend ensuite à Rome et connaît une ascension fulgurante. Il excelle dans l'emploi de la thériaque, une préparation de 74 ingrédients. En médecine, il suit les principes d'Hippocrate, mais préfère ceux du philosophe Aristote (384-322 av. J.-C.) en anatomie et en physiologie. Il fait des observations judicieuses sur le fonctionnement des centres nerveux et des muscles.

Claude Galien a laissé une œuvre monumentale, composée de plus de 500 écrits, mais seulement quelques-uns sont parvenus jusqu'à nous.

William Harvey (1578-1657)

Ce médecin anglais, né à Folkestone, étudie à Cambridge puisa Padoue.

En 1602, il s'installe à Londres comme praticien puis, en 1607, se voit attribuer un poste à l'hôpital St Bartholomew. En 1615, il enseigne l'anatomie et expose sa théorie sur la circulation sanguine (qui démontre la circulation du sang dans les vaisseaux). Il condamne de ce fait la notion d'un souffle vital circulant dans les artères, déclenchant de vives polémiques. En 1618, il entre au service du roi Jacques 1er Stuart puis, en 1640, de Charles ler. Il finit sa vie à la campagne en médecin modeste, tout en se consacrant à l'étude de l'embryologie animale.

 

Il laisse plusieurs ouvrages dont celui décrivant la circulation sanguine, Exercitatio anatomica de motu cordis etsanguinis in animalibus, publié en 1628 (à Francfort), et vivement critiqué par ses contemporains. Cet ouvrage, concis et remarquable, décrit les expériences très rigoureuses qui corroborent sa théorie.

« GABRIEL FALLOPE ou FALLOPPIO (1523-1562) Né a Modène, ce chirurgien et anatomiste italien est connu pour ses descriptions de l'oreille interne (canaux semi-circulaires) et de l'appareil génital, en particulier féminin (les oviductes qui relient les ovaires à l'utérus sont appelés« trompes de Fallope»).

En 1564, il met au point un préservatif masculin composé d'un fourreau d'étoffe fine, trempé dans une décoction d'herbes et de salive.

Comme André Vésale, il remettra en cause les erreurs anatomiques perpétuées depuis l'Antiquité.

li laisse, entre autres, un ouvrage d'anatomie remarquable, Observationes anatomicae, publié en 1562.

anglais, né à Folkestone, étudie à Cambridge puis à Padoue.

En 1602, il s'installe à Londres comme praticien puis, en 1607, se voit attribuer un poste à l'hôpital SI Bartholomew.

En 1615, il enseigne l'anatomie et expose sa théorie sur la circulation sanguine (qui démontre la circulation du sang dans les vaisseaux).

Il condamne de ce fait la notion d'un souffle vital circulant dans les artères, déclenchant de vives polémiques.

En 1618, il entre au service du roi Jacques 1" Stuart puis, en 1640, de Charles 1".

Il finit sa vie à la campagne en médecin modeste, tout en se consacrant à l'étude de l'embryologie animale.

li laisse plusieurs ouvrages dont celui décrivant la circulation sanguine, Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus, publié en 1628 (à Frandort), et vivement critiqué par ses contemporains.

Cet ouvrage, concis et remarquable, décrit les expériences très rigoureuses qui corroborent sa théorie.

l'anatomie, aussi bien humaine qu'animale, et enseigne à l'université de médecine de Bologne.

Il est l'un des premiers à utiliser le microscope, grâce auquel il décrit minutieusement les différents tissus du ver à soie.

Ses observations, les plus complètes effectuées jusqu'alors sur un insecte, sont publiés dans un traité, De bombyce, publié en 1669.

En anatomie humaine, il s'intéresse plus particulièrement à des organes comme le rein, la rate ou la peau.

Son nom est associé à divers éléments anatomiques, comme les corps muqueux de Malpighi, des récepteurs de vibrations situés dans l'épiderme.

considéré comme l'un des pionniers de l'étude de la physiologie de la reproduction.

Il est connu pour avoir décrit les follicules de De Graaf situés sur les ovaires (qu'il appelait alors les« testicules de la femme »).

Il déduit que ces follicules renferment les cellules sexuelles féminines (ovocytes), qu'il ne parvient pas à observer.

Catholique dans un pays protestant, il n'obtient pas la reconnaissance de ses pairs.

RÉVOLUTION ET EMPIRE PHILIPPE PINEL (1745-1826) Né à Jonquières, il se destine à une carrière ecclésiastique avant de suivre des études de médecine, d'abord à Toulouse, puis à Montpellier.

En 1778, il monte à Paris et rédige des articles médicaux pour gagner sa vie.

Dans les années 1780, Philippe Pinel s'oriente vers la psychiatrie.

Ses qualités d'aliéniste sont remarquées et il devient médecin-chef de l'asile de Bicêtre nouvellement créé.

Avec le surveillant Jean-Baptiste Poussin, il amorce la transition du statut des aliénés: de véritables prisonniers, maltraités et punis, ils deviennent des malades auxquels il faut apporter aide, écoute et considération.

Pinel est célèbre pour avoir foit ôter leurs choÎnes aux aliénés, même si ce mérite revient aussi très largement à son surveillant.

Il est mort atteint par une démence sénile déclenchée par une série d'accidents vasculaires cérébraux.

idées.

À partir de 1795, il se consacre avec une énergie extraordinaire à perfectionner les connaissances en anatomie, effectuant plus de 600 autopsies, et à consigner ses résultats dans des livres, tous considérés à l'époque comme des références.

Il crée la notion de tissus (les ensembles de cellules qui constituent les organes).

En 1799, il contracte une grave maladie, probablement la tuberculose, et meurt en 1802 après une chute dans un escalier.

Parmi ses ouvrages, on retiendra le Traité des membranes et Anatomie générale.

lEAN-NICOLAS CORVISART (1755-1821) Contre l'avis de son père, il décide de suivre des études de médecine: il aura les mêmes maîtres que François-Xavier Bichat (Antoine Petit et Pierre-Joseph Desault).

En 1788, il entre comme médecin des pauvres à l'hôpital de la Charité à Paris.

Dès lors, sa carrière sera en constante progression.

Il devient médecin-chef, fonde en 1795 l'École de clinique médicale, soigne Joséphine, Bonaparte et bien d'autres illustres personnages de son époque et obtient de nombreuses distinctions.

Corvisart améliore de manière remarquable la méthode d'établissement du diagnostic, par exemple en affinant l'emploi de la percussion.

Il ne manque pas, lorsque cela est possible, de confirmer son diagnostic par une autopsie.

René-Théophile Loennec (1781 -1826) Né à Quimper, il étudie d'abord dans les hôpitaux de Nantes 1795 comme aide-chirurgien.

En 1801, il gagne Paris pour suivre l'enseignement de Jean-Nicolas Corvisart.

Il a à peine plus de vingt ans lorsqu'il publie un volumineux ouvrage sur les inflammations du péritoine, tout en rédigeant une thèse sur Hippocrate.

Il donne également des cours d'anatomie, faisant concurrence à ceux de Guillaume Dupuytren (1777-1835).

Il n'est plus étudiant depuis peu, mais déjà célèbre.

Toutefois, sa santé est précaire; un asthme rebelle et une tuberculose (dont il finira par mourir) le perturbent beaucoup dans l'exercice de son métier.

Entre 1815 et 1818, Laennec travaille à la mise au point d'une nouvelle technique d'auscultation, au moyen d'un stéthoscope, instrument dont il est l 'inventeur.

Toutes ses observations sont éditées dans un livre magistral, Traité de l'auscultation médiate.

Né dans un petit village des bords de l'Adour, il fait toutes sa carrière comme chirurgien major dans la marine puis est attaché à l'armée du Rhin en 1792.

Pour les armées de Bonaparte, il crée et organise une compagnie d'ambulances volantes pour secourir rapidement les blessés.

Il participe à toutes les campagnes de l'Empire.

Au cours de la bataille de Waterloo, Larrey est blessé et fait prisonnier.

Il aurait été fusillé s'il n'avait été sauvé par un officier prussien dont il avait soigné le fils quelques années auparavant.

Il meurt d'une pneumonie en 1842.

Julien, il tente de faire carrière dans la littérature et le théâtre, mais se réoriente vers la médecine.

Diplômé en 1843, il préfère le laboratoire aux consultations.

Après des débuts difficiles, il entre comme assistant dans le laboratoire de Magendie (1783- 1855).

C'est un travailleur acharné, un enseignant hors pair et, rapidement, sa renommée devient très importante (lauréat et membre de l'Académie des sciences, membre de l'Académie de médecine, professeur à la Sorbonne puis au Collège de France, au Muséum d'histoire naturelle, président de la Société de biologie ...

).

En 1865, la fatigue le contraint au repos mais, en 1869, il est nommé sénateur.

Considéré comme l'un des plus grands physiologistes, Claude Bernard a établi la notion de milieu intérieur et a mis au point une méthode rigoureuse d'expérimentation scientifique (« observation, hypothèse, confirmation ou infirmation »).

le Jura, Louis Pasteur obtient son doctorat de physique et de chimie en 1847.

Il s'intéresse d'abord à la stéréochimie des cristaux et obtient rapidement une bonne notoriété.

En 1854, il se réoriente vers l'étude de la vie anaérobie et de la fermentation, alors qu'il est titulaire à la faculté des sciences de Lille.

En 1857, il rentre à Paris et, deux ans plus tard, fait une belle démonstration qui invalide la théorie de la génération spontanée (selon laquelle la vie pourrait naître de la matière inanimée, en dehors de tout germe initial).

L'année suivante, il met au point le procédé de pasteurisation.

En 1873, il entre à l'Académie de médecine.

À partir de 1877, il se consacre exclusivement à l'étude de la transmission des maladies infectieuses.

Très rapidement, Pasteur et son équipe isolent plusieurs germes (vibrion septique, staphylocoque ...

), mettent au point les premiers vaccins (choléra des poules, maladie du charbon, rouget du porc.

..

).

En 1885, il effectue la première vaccination humaine contre la rage, un geste entré dans l'histoire.

devenir médecin et, quatre ans plus tard, il est interne des Hôpitaux de Paris.

En 1862, il est nommé médecin- chef à l'hôpital de la Salpêtrière.

Il s'investi t alors dans le développement des connaissances des maladies du système nerveux et en décrit plusieurs (maladie de Parkinson, sclérose en plaques, maladie de Charcot.

..

).

En 1882, il enseigne à la Clinique des maladies du système nerveux et nombre de ses étudiants deviendront des neurologues célèbres (Paul Richier, Joseph Babinski, Gilles de la Tourette ...

et même le futur fondateur de la psychanalyse, Sigmund Freud).

Il devient une sommité internationale.

Dès 1870, il se consacre à l'étude de l'hystérie et, sous son influence, les symptômes des maladies mentales seront plus finement analysés.

en Écosse, Alexander Fleming commence par travailler dans une compagnie de navigation avant de suivre des études médicales.

En 1908, il obtient son diplôme de docteur et pense s'orienter vers une carrière de chirurgien.

Mais, séduit par l'enthousiasme de sir Almroth Wright (un familier de l'institut Pasteur), il intègre son laboratoire de bactériologie.

En 1928, à l'occasion d'une contamination accidentelle de cultures bactériennes, il constate qu'un champignon microscopique, Penicillium notatum, inhibe la croissance des bactéries, mais cette observation n'est pas exploitée.

Il reprend toutefois l'expérience douze ans plus tard et sir Howard Florey et Ernst Boris Chain réussissent l'extraction et la purification partielle de la substance antibactérienne en jeu, la pénicilline: le premier antibiotique de l'histoire est né.

Né à Kaysersberg en Alsace, située en Allemagne il cette époque, et issu d'une famille très religieuse, il a une sorte d'illumination ,__ __ _._ ....

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dans sa jeunesse, qui lui dictera de faire le bien toute sa vie.

Théologien, mais aussi excellent musicien, il débute ses études de médecine en 1904 pour aller apporter les progrès de cette science en Afrique.

En 1913, il s'installe à Lambaréné, au Gabon, dans les bâtiments d'une mission pour fonder son hôpitaL Quelque temps après la déclaration de guerre, il doit retourner en France comme ...

prisonnier de guerre! En 1924, il retourne en Afrique mais revient régulièrement en Europe pour donner des concerts d'orgue et réunir des fonds pour son œuvre.

Après la Seconde Guerre mondiale, les Américains le rendent célèbre en révélant son action auprès des défavorisés: en France il devient membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

En 1952, il reçoit le prix Nobel de la paix.

Il sera toutefois critiqué pour son attitude paternaliste, évoquan t pour certains les idéologies colonialistes.. »

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