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Grand oral du bac : Corps humain LE SYSTÈME NERVEUX

Publié le 30/01/2019

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Entre les régions motrices, sensitives et celles responsables du langage circulent des millions de neurones interconnectés. Ils sont liés au raisonnement, aux émotions et à la prise de décisions.

 

Accolé à la face postérieure du tronc cérébral, en dessous du cerveau, le cervelet intervient dans la coordination des activités motrices volontaires et dans l’équilibration. Il émet des signaux qui déclenchent des mouvements musculaires automatiques, nous permettant de conserver une position stable.

 

Le tronc cérébral contient plusieurs structures exerçant des rôles différents. La plus importante d’entre elles est le «centre nerveux», qui contrôle le fonctionnement des poumons, du cœur et des vaisseaux sanguins.

 

D’autres mouvements ou gestes réflexes, comme le fait de cligner des yeux ou de se gratter, sont régis à ce niveau. Certaines parties du tronc cérébral servent de stations de relais pour l’ensemble des messages émis par la moelle épinière et les nerfs crâniens.

 

Une des plus petites parties du cerveau, l’hypothalamus, contrôle l’équilibre biochimique, hormonal et thermique de l’organisme.

 

La structure des neurones

 

Les neurones peuvent prendre une multitude de formes et de tailles, mais ils ont tous la même structure de base. Ils ont un noyau contenant les gènes et se situant au centre du corps cellulaire. De ce dernier émanent de nombreuses fibres sinueuses, fines et courtes, les dendrites, et un prolongement unique, parfois très long (il peut mesurer jusqu’à un mètre), l’axone, qui, à son extrémité, se ramifie en plusieurs branches, chacune se terminant par un minuscule renflement:

 Le système nerveux périphérique comporte deux parties principales: le système nerveux périphérique neurovégétatif et le système nerveux périphérique corticospinal. Le premier est impliqué dans le contrôle automatique de fonctions vitales comme la respiration. Le second est responsable des contrôles volontaires, tels que faire de la bicyclette en plein milieu de la circulation.

 

le « bouton terminal ». Chaque bouton terminal va se placer en regard d’une dendrite d’un autre neurone. C’est la façon dont les neurones sont reliés entre eux; chaque neurone se trouve ainsi en liaison avec 1000 à 100000 autres nèurones. Le point de jonction que nous venons de décrire porte le nom de «synapse».

 

Le neurone transmettant l’information, appelé «neurone présynaptique», fait circuler l’information des dendrites jusqu’à l’extrémité de l’axone. Cette information se présente sous la forme d’un signal électrique qui se propage à une vitesse de 100 à 200 mètres par seconde.

 

Au niveau du bouton terminal, la communication entre les deux neurones est chimique et non électrique. Des microvésicules, accumulées dans le bouton terminal, vont se déverser dans l’espace intersynaptique et libérer des substances chimiques : les neurotransmetteurs. Ceux-ci excitent le deuxième neurone, le neurone récepteur ou postsynaptique, en se déposant à la surface de ses dendrites.

 

Ce contact génère l’apparition d’un influx nerveux (le signal électrique), lequel va à son tour être analysé par le corps de la cellule, pour être transmis à d’autres neurones par l’intermédiaire de l’axone.

« Le système nerveux i L'immense potentiel du système nerveux a est illustré par les extraordinaires capacités physiques d'un sportif de haut niveau.

nerfs, prenant ou non origine dans la moelle épi­ nière et envoyant des ramifications nerveuses vers les muscles et viscères qu'ils contrôlent.

Ces deux ensembles sont à leur tour divisés en plu­ sieurs composants.

Le système nerveux périphérique (SNP) Le système nerveux périphérique (SNP) différen­ cie ses fonctions sur deux niveaux.

Sur le plan fonctionnel, le système nerveux périphérique assure la communication entre le système ner­ veux central (SNC), qui est le centre de traite­ ment de l'information, et l'environnement inter­ ne et externe de l'organisme.

Il reçoit les infor­ mations "somesthésiques » qui viennent aussi bien de l'extérieur (objets, individus ...

) que du milieu intérieur (muscles, articulations, viscères) et les informations sensorielles (odorat, ouïe, goût, vue, toucher, équilibre du corps).

Il trans­ met aussi les "sorties ••, c'est-à-dire les ordres émis par le SNC vers l'organisme.

Sur le plan anatomique, le SNP est constitué de nombreux nerfs qui naissent dans le SNC puis parcourent, grâce à leurs multiples prolongements, l'ensem­ ble de l'organisme.

En fait, fonctions et anatomie se superposent : les fonctions réceptrices et effectrices sont utili­ sées par chacun des deux groupes de fibres ner­ veuses qui composent le SNP.

Les fibres nerveuses du SNP de la vie de rela­ tion (tout ce qui met en contact avec la vie exté­ rieure) s'organisent en faisceaux descendant (activité motrice) et ascendant (activité sensiti­ ve).

Elles sont contrôlées par la volonté et inner­ vent les muscles striés du squelette.

Les fibres nerveuses du SNP de la vie végétati­ ve (ou système nerveux autonome) forment le faisceau neurovégétatif ou extrapyramidal; elles ne sont pas soumises à la volonté et fonction­ nent donc de façon «automatique».

Elles desser­ vent les muscles lisses des viscères, des vais­ seaux, du cœur et des glandes.

En résumé, le rôle du système nerveux péri­ phérique est celui d'un intermédiaire : il assure le transport des messages entre le centre de commande, le système nerveux central et les organes réceptifs ou exécutifs (muscles, glandes hormonales et organes des sens).

Il ne sait ni déchiffrer les messages sensoriels, ni émettre des signaux moteurs, deux activités qui se déroulent dans le système nerveux central.

Le système nerveux central (SNC) Le cerveau et la moelle épinière forment le centre de traitement des données du système nerveux.

Ils analysent les informations envoyées par les organes des sens et les récepteurs des fibres nerveuses sensorielles; ils émettent des signaux qui circulent le long des fibres motrices vers le corps, afin de déclencher des réactions appropriées volontaires, motrices ou réflexes dans les muscles, les glandes ou les viscères.

Si, dans la moelle épinière, ce travail d'analy­ se et de traitement de l'information est relative­ ment simple, en revanche, les opérations se déroulant dans le cerveau sont plus complexes.

Le système nerveux central doit être alimenté par une grande quantité de sang qui lui fournit de l'oxygène et des éléments nutritifs.

Il est recouvert d'enveloppes protectrices: les os, avec le crâne qui protège le cerveau et la colonne ver- 'g_ tébrale, et trois membranes de tissu fibreux, les � méninges.

Elles recouvrent le cerveau et la moel­ � le épinière.

Un liquide cérébrospinal baigne dif­ ë férentes parties du cerveau et de la moelle épi- 2' � nière, faisant office d'amortisseur.

:= "' :2' La moelle épinière La moelle épinière est une colonne de tissu ner­ veux, d'aspect cylindrique, mesurant 45 centi­ mètres de long, située dans le canal rachidien formé par la superposition des vertèbres.

Son extrémité supérieure fait suite au tronc cérébral et son extrémité inférieure se termine en forme de cône, à la hauteur des vertèbres lombaires.

La moelle épinière exerce une double fonc­ tion.

Tout d'abord, par l'intermédiaire des fibres nerveuses motrices, elle conduit l'influx nerveux du cerveau vers le système nerveux périphé­ rique et, inversement, par l'intermédiaire de L'encéphale est constitué du tronc cérébral, du cervelet et du cerveau, lui-même composé de deux hémisphères.

LES PRINCIPALES PARTIES DE L'ENCÉPHALE La parole, le goût, le toucher, l'ouïe, l'odorat, la vue, et l'équilibration du corps sont contrôlés par des zones spécifiques (aires corticales) et parfaitement localisées dans le système nerveux central.. »

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