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Gorki ( Alekseï Maksimovitch Pechkov.

Publié le 29/10/2013

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Gorki ( Alekseï Maksimovitch Pechkov. dit en français Maxime), 1868-1936, né à Nijni-Novgorod, écrivain russe. Son pseudonyme, qui signifie « amer « en russe, se justifie par son enfance douloureuse, évoquée dans ses romans autobiographiques. Après avoir mené une vie errante depuis l'âge de 10 ans et exercé tous les métiers, il connut un succès rapide, à l'étranger comme en Russie, grâce à ses nouvelles, dont la première parut en 1892 ( Makar Tchoudra), puis à des pièces de théâtre dont la plus célèbre est les Bas-Fonds (1902). Il y a beaucoup de romantisme dans la peinture des vagabonds et des aventuriers de ces premières oeuvres. Rudes, sans scrupules, philosophes à leur manière, ils ne reculent ni devant le travail ni devant le crime. Mais ils vibrent d'une énergie nouvelle. Puis Gorki, en même temps qu'il passait de l'anarchisme au marxisme, adopta un style plus réaliste dans des romans tels que la Mère, qui a pour cadre la révolution de 1905, Thomas Gordeiev ( 1900), Matvei Kojemiakine ( 1910), la Maison Artamonov ( 1926) et la V ie de Klim Samguine (1927-1930), tableau de la révolution en marche, de la création du parti social-démocrate à la prise du pouvoir par les bolcheviks. Mais c'est peut-être lorsqu'il raconte sa propre jeunesse dans Enfance (1913), En gagnant mon pain ( 1917) et Mes universités (1923) que Gorki atteint sa plus grande force d'évocation. C'est à sa description vigoureuse d'un prolétariat révolté mais plein d'ardeur de vivre qu'il doit son renom. Après avoir été en opposition avec Lénine, il participa aux activités du parti bolchevik et joua un rôle important dans la vie intellectuelle de son pays. Il fut adulé par le pouvoir, mais sa mort reste une énigme. Certains pensent que Staline aurait fait empoisonner cet écrivain encombrant.

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