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Flaubert l'éducation sentimentale EAF

Publié le 24/04/2014

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Texte 2 : Flaubert, L'éducation Sentimentale Généralités : Cet extrait de L'éducation sentimentale, roman de Flaubert, se trouve au premier chapitre de la première partie. Un jeune homme, Frédéric, rentre chez lui à Nogent. Sur le bateau il rencontre une femme mariée dont il tombe instantanément amoureux. On assiste à la naissance d'une passion pour une femme mariée que le jeune homme idéalise directement. Comme toujours chez Flaubert, on trouve une description qui se fait à travers le regard de Fréderic. On a donc une focalisation zéro, puisque le narrateur glisse des remarques. Gustave Flaubert (1821-1880) est un écrivain français. Ses oeuvres les plus connues sont Madame Bovary (1857) Salammbo (1862) L'Education sentimentale (1869) Bouvard et Pécuchet (1881, publication posthume)  I/ Une description subjective qui transfigure la scène : Un point de vue qui transfigure la scène L'extrait alterne récit descriptif et narrati...
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« C'est quelque chose d'unique, d'inattendu.

Tout comme une « apparition ». – Il y a la présence du champ lexical de la lumière : « ébloui » « « l'éblouissement » « lumière ».

Cela appuie sur le coup de foudre.

– On a la présence d'adjectifs laudatifs.

Frédéric tombe sous le charme de cette personne et ne voit que beauté en elle.

Cf plus haut – Mme Arnoux est entourée d'objets basiques mais pour Frédéric, ces objets sont dotés d'une qualité exceptionnelle.

Ces objets deviennent extraordinaires III- Des points de vue contrastés : L'extrait n'est pas compté seulement du point de vue, interne.

Les passages narratifs sont exposés avec le point de vu omniscient. 1.

Le point de vue omniscient pour décrire Frédéric – Toute les passages narratifs du texte sont pris en charges par le narrateur omniscient.

1214 passé simple 1924 2527 – La présence du point de vue omniscient ne sert qu'a décrire Frédéric dans ses gestes.

A la ligne 5 « il fléchit volontairement » – Frédéric est géné, il veut s'approcher de cette femme mais le fait maladroitement.

C'est ce que décrit le narrateur dans la phrase : « Comme elle gardait la même attitude, il fit plusieurs tours de droite et de gauche pour dissimuler sa manœuvre; puis il se planta tout près de son ombrelle, posée contre le banc, et il affectait d'observer les chaloupes sur la rivière.

» L'emploi du terme « planta » fait un rapprochement entre sa position et celle d'un arbre.

Il est maladroit et ne sais pas comment se tenir. – Flaubert, a travers le narrateur, porte un regard amusé sur son personnage, lui attribuant une certaine maladresse ridicule. – La dernière phrase montre a quel point Frédéric veut connaître cette femme et même plus.

Sa curiosité est sans limite et c'est ce qui cause sa douleur.

« curiosité douloureuse » Conclusion : C'est un texte qui nous relate un coup de foudre.

Frédéric entame ici son éducation sentimentale par une expérience déterminante.

La rencontre avec un être appartenant à une réalité supérieure et donc inaccessible.

Flaubert, dans ces quelques lignes, nous dépeint un coup de foudre, mais aussi nous dresse un clair portrait des deux personnages.

Comme le font les écrivains romantiques, il ne nous fait pas pénétrer dans leur cœur, mais il explique leur caractère à travers une étude précise de leur comportement.

Nous sommes donc loin de Mme de la Fayette ou de Stendhal. Ouverture :. »

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