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FICHE DE LECTURE : 80% au bac ... et après ? - Les enfants de la démocratisation scolaire de Stéphane Beaud

Publié le 31/07/2012

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L’échec répété au concours est vécu comme un rejet de la part du monde de l’enseignement.  A travers ce témoignage on perçoit l’importance primordiale de sa réussite au détriment de l’épanouissement de ses relations, ainsi sa relation amoureuse se détériore car il reste centré sur la réussite de son concours négligeant le reste.  L’obstination finira par payer, car il réussira le concourt d’entrée a l’école d’éducateur, a l’aube de ses trente ans, au prix d’effort acharné durant de nombreuses années.  B) Le mariage : conséquence de l’échec universitaire  Le témoignage de Nassim sera révélateur des conséquences de l’échec universitaire. Apres plusieurs redoublement il ne parviendra pas à obtenir son DEUG, il se retrouve en quelque sorte piéger dans un système qui n’a rien à lui offrir de ce fait, il se tournera vers le mariage, afin de construire le statut social qu’il n’a pu obtenir par les études.  Ce mariage se révélera par la suite un échec, dans la mesure où la distance entre les deux cultures ne pouvait permettre l’intimité d’un lien conjugal.  L’enquêteur pose un regard qui montre l’importance du déterminisme culturel. Nassim, de part son parcours appartient a une certaine catégorie social il en a apprit , les valeurs .De ce fait ,ce qu’il est devenu a travers ce qu’il a reçu ne pourra se mélanger avec le système de valeurs dans lequel a grandi son épouse .  L’échec de ce mariage peut il s’expliquer essentiellement, par cette différence de culture, N’est- il également pas le fruit d’une incompatibilité de caractère propre aux deux époux. ?  Le sentiment de légitimité qui demeure une question brulante pour les enquêtés, semble également très présente dans l’esprit de l’enquêteur, de manière sous jacente il dénonce un système qui conduit a l’échec et a la dévalorisation de l’individu.

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« l'enquetteur, les difficultés d'intégrations rencontrés par les nouveaux lycéens.Les réponses formulés, montre d'une part la conscience aigue du type de difficultés rencontré par le lycée face a l'émergence de cette population de jeune lycéens etd'autre part le rapport entretenu par le proviseur dans le fonctionnement de l'établissement.Selon le proviseur, les mécanismes de sélections implicite opère des l'entrée en seconde, par le jeu des options, la suite du parcours scolaire sera fortement déterminépar le choix de certaines options, qui catalogue l'élève.Certaine options telle que le latin ou l'informatique, détermine le « bon élève « qui sera par la suite orienté plus facilement vers la voie royale de la premièrescientifique, Cette sélection semble s'opérer plus dans les établissement importants, ce choix apparait comme une véritable politique d'établissement destiné a gérer leseffets de l'importance accru des flux de lycéens et de permettre un filtrage .« De toute façon, aujourd'hui, ce ne sont pas des secondes de détermination.

C'est terminé…….elles sont déjà déterminées par le jeu des options…qui permettenteffectivement de pervertir le système…………….

»Le proviseur avoue son impuissance, il n'arrive pas a intervenir pour modifier la pédagogie ou plutôt l'absence de pédagogie au sein de l'etablissement, les professeursissu d'un certains milieu portent en eux des préjugé a l'égard d'élèves issu de la zup, inconsciemment parfois ils jugent leur présence illegitime, c'est pourquoi ils'opère un filtrage qui reproduira une sélection sociale jugé rassurante.Les élèves issus du collège de la zup seront massivement orientés vers les baccalauréats, A2, B, ou G, Cette sélection aura une influence considérable car ellerestreint considérablement les voies possibles, elle oriente de ce fait les futurs étudiants vers des voies très généralistes, avec des débouchés limités, tel le bac a2spécialisé dans les langues, ou le bac G destiné a une poursuite d'études courtes de préférence vers un BTS.

Les statistiques montre en effet que la poursuite d'étudesdes titulaires du bac G, reste très limités, et ceci quelles que soit les époques, es ce l'effet d'une inadaptation des programmes aux exigences des études supérieurs oucelle d'une influence de la part du système éducatif destiné à décourager la poursuite d'études ?De nombreux professeurs, conseillers d'orientations en effet déconseille fortement la poursuite d'études autre que BTS tournés vers la vente, il me semble que lesdeux sont liés.L'enquête montrera que la réussite des élèves est fortement déterminé par le cadre environnent ainsi le lycée de la ZUP, qui paradoxalement était destinés aux élèvesissu de filière technique tertiaire ,a recrutement populaire ,développe un rayonnement grâce a sa pédagogie apportant une aide et aux soutien aux élèves en difficultés,ainsi que sa mise en place de structure d'accueil des l'entrée du lycée favorise la mise en confiance et le développement des élèves, de ce fait il présente un fort tauxde réussite au baccalauréat ,très largement supérieur au lycée Diderot évoqué ci-dessus.Les méthodes mises en place permettent de cerner avec précision les difficultés des éleves, l'auteur transmet a travers la parole d'élèves enquêtés la pédagogie mise enplace,Les connaissances sont testés en début de cours cernant ainsi précisément les difficultés et permettant d'y remédier rapidement, le développement de l'oral, par le biaisd'exposer, leur donne l'aisance nécessaire pour acquérir des connaissances face a un mode qu'ils affectionnent particulièrement (cf.

importance de l'oral dansl'évaluation des connaissances chez les anciens collégiens de ZUP).L'un des facteur de réussite du lycée est également son ouverture sur le monde ,il propose de nombreuse activités parascolaire qui développe chez les lycéens laculture qui leur fait défaut au sein de leur milieu et de ce fait entretien le sentiment de légitimité d'accès a la poursuite de leur enseignement, fort de cette culture leslycéens dépasse en quelque sorte de la stigmatisation dont ils sont victimes en raisons de leurs origines.C} L'influence du quartier sur l'apprentissage scolaireL'auteur donne ici la parole aux jeunes du quartier de Granvelle afin d'étudier le type de lien existant avec leur quartier d'origine et la conséquence de ce lien sur leurapprentissage scolaire.L'attachement est du a cette force que représente les racines chez tous individus, ce quartier est le lieu de leur enfance c'est pourquoi ils y sont attachés, mais l'enquêterévèle également un lieu fonctionnant en vase clos, non tourné vers l'extérieur,L'un des passages du livre décrit les activités d'un mercredi ordinaire a Granvelle, peu de jeunes disposent d'une carte de bus, ils restent donc a l'intérieur du quartier,les heureux titulaire de cette carte se déplace néanmoins leur déplacement se réduira a un point précis la bibliothèque, ou ils trouvent refuge « on est a l'abri, onlit ….

»A travers ce témoignage, on perçoit le besoin de protection, face a ce qui représente un danger en l'occurrence le fait d'être en territoire inconnu, ainsi dans lesmoindres attitudes on peut voir cet enracinement profond a ce lieu d'origine.Le développement de l'apprentissage nécessitera une coupure de ce lien afin qu'il est une évolution.Dans la seconde partie du livre ,l'enquêteur utilise la technique de l'entretien en profondeur, que nous allons découvrir ,ce type d'entretien permet d'étudier le rapportentre la personne et le thème étudier ,ainsi il se focalisera a travers un étude de terrain ,mettant en œuvre une observation participante, sur le comportement de quatrejeunes étudiants issu du quartier de Granvelle durant leurs premières années universitaires. II) LES DIFFICULTES D'ADAPTATIONS AU CADRE UNIVERSITAIRE ET LA REVELATION D'UN SENTIMENT D'IMPOSTURE A) L a liberté illusoire, moteur de la condition d'imposteurL'auteur suivra la progression de quatre jeunes en l'accompagnant dans leurs révisions du dernier trimestre de l'année 1992-1993,Ces quatre jeunes, Naasim, Sabri ,Djamel et Fehrat, sont tous d'origine immigrés ,les deux premier Nassim et Sabri ,particulièrement liés sont issu du même quartierHlm de Granvelle ,les deux autres se démarquent par leur lieu d'habitation, a l'écart de la zone la plus populaire du quartier.(quartier pavillonnaire pour Djamel,immeuble rénovés du centre pour Fehrat)Néanmoins ils sont tous quatre issu du même milieu, de parents ouvriers OS à l'usine, de même parcours scolaire, Bac B au lycée Diderot.Le choix de l'université pour ces quatre étudiants a été un choix par défaut, faute d'avoir été accepté dans des filières plus sélectives, ils se sont orientés versl'université, considérée comme « roue de secours », selon le terme employé par Nassim.

En choisissant l'université la plus proche de leur domicile, ils restentenraciner a leur et se déplace vers l'université lorsque cela devient absolument nécessaire.L'intérêt d'utiliser les témoignage de ces jeunes étudiant réside dans le fait qu'ils symbolise les portes paroles de toute une promotion ,en effet leurs difficultés loind'être isolés sont particulièrement révélatrice de la majorités des étudiants issus de cette promotion , .N ombreux seront les abandons en cours d'année , car la facultéprésente la difficulté d'un environnement non structuré avec une charge de travail qui semble beaucoup moins importante que celle du lycée et de ce fait laisse uneliberté illusoire . Ces jeunes étudiant issus de ZUP, seront encore plus vulnérable a cette absence de structure, car leur environnement ne leur a pas permit d'apprendre plus jeune desméthodes de travail, de ce fait selon l'auteur le phénomène d'acculturation sera prédéterminer a ne pouvoir se faire, la distance qui les séparent avec les autresétudiants est trop grande, et de fait perçoivent un très fort sentiment d'illégitimité B) L'épreuve de l'examen, révélateur du sentiment d'impostureLes examens de fin de semestre seront révélatrice des effets de ce manque de structure, et renforcement le sentiment de n'avoir pas leur place et d'une manièregénérale de la coupure opéré entre leur environnement, et le milieu estudiantin,En effet ces étudiants possèdent la culture de leur milieu, spécifique, comportant codes et langage qu'il est difficiles de comprendre lorsque l'on n'en est issu, a l'aubede leur entrée dans le monde universitaire, ils en sont profondément emprunts sans manifester le désir de découvrir d'autre milieu qu'ils côtoient néanmoins. L'auteur illustre donc a travers leur difficultés, cette peur qui poussent ces jeunes à se replier sur ce qu'ils connaissent .On retrouvent parmi les causes les plus. »

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