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Faut-il travailler moins pour vivre mieux ?

Publié le 22/02/2012

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Le sujet interroge notre pensée de futur travailleur, la vision que l'on pourrait avoir du travail: est ce que l'homme réduit-il ses heures de travail ou travaille-t-il '' moins '' au sens qu'il se désintéresse de son activité ? Le travail peut donc être considéré comme une réalisation (d'une chose, ou même de soi), ou bien on l'envisage comme une activité à laquelle la société nous contraint, mais à laquelle nous sommes soumis. Il faut aussi savoir ce que l'on appelle '' vivre mieux '' : est-ce vivre avec plus de temps pour soi, ou plus de moyens financiers qui permettraient de vivre dans un confort matériel plus grand, ou bien est-ce réaliser plus de choses, et dans ce cas le travail et la vie meilleure seraient associés. Le problème est donc le suivant: faut-il vraiment travailler moins pour avoir une vie meilleure? Est-ce que délaisser son travail pour avoir un peu plus d'heure pour soi permet d'améliorer sa qualité de vie ? Est ce que travailler moins donc gagner moins permet de mieux vivre? Ou bien est ce qu'avec la hausse des prix, on ne serait pas obliger de travailler plus pour gagner plus et ainsi avoir une vie plus aisée? Est-ce que travailler plus pour gagner plus ne nous conduira pas à notre perte: suicide, problèmes mentaux .. ?

« consommer sans dépendre de la société (notamment par toute sorte d'aides telles que les allocations).

Ainsi,l'individu reste indépendant car il ne vit que grâce à son travail et par conséquent seulement grâce à lui.Le travail s'oppose au jeu, qui est une activité désintéressée il se caractérise par son caractère de contrainte (ontravaille par devoir et par nécessité sociale), et d'ailleurs étymologiquement travail vient du latin tripalium, qui étaitun engin de torture.

A première vu le travail semble être associé à une souffrance.

Cependant, le travail est lemoyen de gagner sa vie, et l'appât du gain, la volonté de s'enrichir serait une motivation suffisante pour accepterde travailler plus. De plus, dans certains cas, le travail peut correspondre à la vocation d'un individu, à ses tendances les plusprofondes (création artistique, philosophique ou scientifique).

Dans ce cas, le travail n'est pas perçu comme unesouffrance, mais davantage comme un plaisir, un enrichissement.

Travailler plus permettrait alors bel et bien degagner plus: il ne s'agit pas seulement d'un gain matériel ou financier, mais aussi d'un épanouissement personnel.Dès lors la question de « faut-il travailler moins pour vivre mieux? » n'a pas lieu d'être.

Faire le métier que l'on aimen'est pas un labeur.

Le travail est vu comme une source d'épanouissement.

On remarque donc que le travail prenddonc une toute autre valeur.Emmanuel Mounier a d'ailleurs affirmé que "Tout travail travaille à faire un homme autant qu'une chose".

Cela montrebien que le travail est une manière de s'accomplir, un gain qui de par le fait, plus il est important, plus le gain l'estaussi.Cette valeur du travail se retrouve chez les classiques: pour Adam Smith "c'est du travail d'autrui qu'il lui fautattendre la plus grande partie de toutes ces jouissances; ainsi, il sera riche ou pauvre, selon la quantité de travailqu'il pourra commander ou qu'il sera en état d'acheter".

Le travail est alors quantifiable, et sa quantité détermine sarichesse.Il serait donc avantageux de travailler le plus possible.Certes travailler plus pour gagner plus permet de vivre dans cette société de plus en plus accroc au vis, cettesociété où les prix ainsi que le pouvoir d'achat ne font qu'augmenter.

Mais cette augmentation de travail, cetteprime que l'on va toucher en fin de mois, cette augmentation de salaire à un prix et souvent on ne le connait paslorsque que l'on se laisse tenter par l'appel de l'aisance, par cette envi de gagner plus.

Il n'y a pas longtemps, on aremarqué des vagues de suicides de plus en plus en hausse dans les sociétés comme chez Orange, Renault, FranceTélécom, ...

autant chers les ouvriers que chers les cadres du fait de la pression économique, rentabilité …de densifier son activité au travail et donc pression de plus en plus forte.

En voyant cela on a plusieurs questionsqui nous viennent à l'esprit: est-ce que cela vaut vraiment le coup de travailler plus pour gagner plus mais finir parse pendre ou se suicider à cause de la pression subit au travail? Est ce que l'épanouissement que l'on éprouve dansle travail quand on est jeune est le même quand vous approcher de la retraire? … En résumé, travailler plus pour gagner plus a '' deux réponse possibles '': soit le travail est considéré comme le faitde s'accomplir et donc on peut travailler plus pour gagner plus sachant que l'on aime ce que l'on fait, soit ontravaille plus par contrainte, pour avoir plus d'argent pour réussir à vivre décemment, réussir à avoir une vie assezbien, ne manquer de rien.

Mais on peut aussi travailler plus avec l'envi d'écraser son prochain en voulant être plusriche que un tel, avoir une belle voiture ou une belle maison … Mais derrière on s'attend à ce que lesconditions de travail ne soient pas les mêmes et que souvent elles nous conduisent à notre perte. Conclusion:Pour conclure, la question de travailler plus ou moins se pose donc.

Ce choix résulte de notre manière de penser.Cette question dépend de l'état d'esprit des personnes: ils y en à qui vont moins travailler, c'est à dire moinss'investir dans leur travail pour améliorer ou s'épanouir leur vie sociale, améliorer les relations dans leur société.

Cespersonnes se contentent de ce qu'elles ont.

Mais de nos jours avec la hausse du pouvoir d'achat on sera tenter detravailler plus pour gagner plus et ceci est tout à fait compréhensible.

Ce n'est plus possible de vivre ne serais-cequ'avec un smic.

Nous sommes donc obliger de s'adapter à cette nouvelle société de consommation, qui n'est pasdes plus meilleure.

Mais dans notre société actuelle, malgré toute inflation des prix, les personnes ont un avispartagé sur ce problème de « faut-il travailler moins pour vivre mieux? » Il n'y pas vraiment de réponse à ce sujet.Cela dépend de nombreux facteurs.

Notamment, l'intérêt du travail, son utilité, sa pénibilité, ce qu'il rapporte (enargent, mais aussi en satisfactions autres).

Il est par exemple plus simple de travailler plus d'heures quand on estjournaliste, philosophe, patron ou politicien que lorsque l'on est ouvrier.

En d'autres termes, il est plus facile detravailler longtemps lorsque l'on exerce un métier intéressant, c'est à dire un métier-vocation que lorsque le métiern'apporte aucune satisfaction.

La réponse dépend également de la durée hebdomadaire qui est effectuéeactuellement.

Cela dépend aussi de la façon dont on veut construire notre avenir, est ce que l'on veut vivreaisément ou pas … Tout ceci nous montre que la réponse ne peut pas être simplement un '' oui '' ou '' non ''.Joseph Conrad apporte une part de réponse à cela dans Au C½ur des Ténèbres : "Je n'aime pas le travail, nul nel'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même". Sujet désiré en échange : SARTE : l'argument décisif utilisé par le bon sens contre la liberté consiste à nous rappeler notre impuissance.. »

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