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européenne, à la syntaxe orig inale, d'usag e national et officiel dans plusieurs États.

Publié le 29/04/2014

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européenne, à la syntaxe orig inale, d'usag e national et officiel dans plusieurs États. Voir l'article dans le dictionnaire. croisement Action réciproque de deux formes ou éléments apparentés, ag issant par contamination* et déterminant l'apparition d'un troisième élément ou forme. Le croisement des verbes latins reddere et p rendere a p roduit le français rendre. cryptologique On parle de la fonction cryptolog ique de certains usag es (par exemple l'arg ot) pour qualifier le caractère secret d'un échang e par rapport à ceux qui n'appartiennent pas au g roupe et ne connaissent pas son code. -> arg ot, dans le dictionnaire. cymrique Autre nom du g allois, lang ue celtique du pays de Galles. -> celtique . On écrit aussi kymrique. cypriote Dialecte g rec antique de Chypre. dalmate Lang ue romane disparue (2e moitié XIXe s.), issue de l'illyro-roman*, qui était parlée sur la côte de Dalmatie. Le rag usain, parlé à Rag use (Dubrovnik), était un dialecte dalmate. -> romanes (lang ues) 9, dans le dictionnaire. danois Lang ue g ermanique du g roupe nordique, parlée au Danemark, au Groenland, et qui fut la lang ue officielle et littéraire de la Norvèg e (jusqu'au XVIIIe s.). Le féroï en est un dialecte danois. datif est le cas* d'une déclinaison exprimant le plus souvent la fonction de complément d'attribution ou de destination (p. ex. en latin). dauphinois Ensemble de dialectes g allo-romans, franco-provençaux (au nord) et occitans (au sud) du Dauphiné. déclinaison Système de formes nominales (noms et adjectifs) correspondant à une morpholog ie (flexions) et comportant un cas appelé direct (nominatif; cas sujet) et des cas dits obliques (accusatif, g énitif, datif), ces derniers parfois réduits à un seul (cas rég ime, par exemple en ancien français). -> cas. C es lang ues flexionnelles présentent plusieurs types de déclinaisons. défectif s'applique à un verbe (ou à un nom déclinable) auquel manquent certaines formes de conjug aison (de déclinaison) dans l'usag e; par exemple g ésir, en français moderne, utilisé encore à l'imparfait et quelquefois à l'infinitif dans la lang ue écrite, ne s'emploie plus couramment qu'au présent, surtout dans ci-g ît, et au participe présent (g isant). déglutination Séparation (non morpholog ique) des éléments d'une unité lexicale. S'oppose à ag g lutination et porte souvent sur le déterminant : ancien et moyen français m'amie d onnant ma mie. déictique, déixis concernent la fonction de désig nation précise par un sig ne. Dans le lexique, les démonstratifs assument la fonction déictique. dénominatif s'emploie pour un verbe et, plus larg ement, pour un adjectif ou un nom formés à partir du radical d'un nom; sabrer est le dénominatif de sabre. C e terme s'emploie surtout à propos de la dérivation en latin; en français, on se contente en g énéral du terme d érivé* (le fait que le mot de départ est un nom étant clair). Dénominatif s'oppose à d éverbatif « d érivé d'un verbe ». dénomination, dénommer concerne la relation sémantique de désig nation* entre un nom (éventuellement un terme) et ce à quoi il correspond. dénotation => CONNOT AT ION déponent se dit en latin de l'ensemble des formes verbales considérées comme intermédiaires entre la voix active et le passif (présentant les formes passives, elles sont dépourvues -- d eponens -- d es formes de l'actif; de sens actif, les sig nifications passives leur font défaut). -> moyen. dérivé désig ne un mot formé par addition ou remplacement d'un suffixe à un radical : imprimerie, imprimeur sont dérivés de imprim- (représenté par imprime, imprimer, etc.). Certains noms dérivés de verbes sont appelés déverbaux*; les dérivés de noms peuvent être dits dénominatifs*. Un d érivé rég ressif est formé par suppression de suffixe (-> déverbal). -- On appelle d érivé savant (dans les lang ues modernes) celui qui est obtenu par l'addition d'un suffixe à un radical latin ou g rec (ubiquité, d u latin ubique) ou bien par l'addition à un radical d'un suffixe tiré du latin ou du g rec (bronchite). Dérivation d ésig ne le processus de formation de dérivés sur un radical. désignation, désigner concerne le rapport entre un sig ne du lang ag e (mot, locution, syntag me lexicalisé) et la classe d'objets (de choses ou d'êtres) auquel il se réfère. À la différence de sig nifier*, désig ner est suivi dans cet ouvrag e de la description de la classe d'objets sans g uillemets, car il ne s'ag it pas de sig nification, de sens, mais de la réalité extraling uistique. -- La désig nation est le plus souvent assumée par des noms, d'où l'emploi de d énommer, dénomination. -> aussi référence, référer à. désinence Élément morpholog ique qui peut s'ajouter à la partie stable d'une unité lexicale (radical, thème) pour former un cas dans une déclinaison, une personne, un temps, un aspect, un nombre, une voix, etc., dans une conjug aison (-> flexion). désuet caractérise un fait de lang ue (lexique ou syntaxe) qui, tout en étant encore possible dans l'usag e contemporain normal (à la différence de v ieux, d e archaï que), entraîne des connotations de mise à l'écart par rapport aux courants de la mode. Le mot, le sens désuet peut être v ieilli, mais d ésuet ajoute au contenu chronolog ique un jug ement social. désuétude « état de ce qui est désuet » est plus fort que l'adjectif dans tombé en désuétude qui peut correspondre à archaï que, sorti d'usag e. déverbal désig ne un nom dérivé à partir du radical d'un verbe et spécialement un nom formé sans suffixe (bondir / bond, bouffer / la bouffe); on dit aussi, dans ce cas, d érivé* rég ressif. déverbatif se dit d'une forme dérivée d'un verbe, en g énéral, et s'oppose à dénominatif*. diacritique se dit d'un sig ne g raphique, par exemple un accent, qui permet de ne pas confondre des mots homog raphes (ou / où), et n'a pas de rôle fonctionnel. Dans les translittérations en caractères latins, les diacritiques suppléent les insuffisances de ces caractères à transcrire les oppositions fonctionnelles notées dans l'écriture orig inale. dialecte F orme d'une lang ue ayant son système propre (phonétique, syntactique, lexical), utilisée sur un territoire donné. Ling uistiquement, le dialecte a toutes les caractéristiques d'une lang ue; socialement, il n'a pas acquis le statut politique et culturel attaché à la notion sociale de lang ue. Un dialecte, plus ou moins traité et normalisé, peut devenir une lang ue nationale (exemple : le dialecte toscan florentin pour l'italien). Subdivisé et maintenu à l'état d'usag e parlé sur un territoire rural limité, c'est un patois*. Dialectal se dit d'une forme ou d'un emploi provenant d'un dialecte et n'appartenant pas, au moins à l'orig ine, à l'usag e g énéral de la lang ue à laquelle le dialecte se rattache. -> rég ional. U n mot de formation, d'orig ine dialectale (mot dialectal, forme dialectale) est un mot présumé dialectal qui est passé en français. didactique s'applique à un sig ne (mot, locution) ou à un emploi qui n'appartiennent pas à l'usag e courant et sont propres aux discours de spécialité : scientifique, technique, juridique, etc. Ils correspondent en g énéral à l'existence d'une terminolog ie. L'usag e didactique s'oppose à l'usag e courant, g énéral, mais peut être fréquent. diérèse est un terme de phonétique désig nant la prononciation de deux voyelles consécutives en deux syllabes (trier); l a diérèse peut être indiquée par un tréma (noël). d iminutif se dit d'un élément de formation, d'un mot exprimant la petitesse (relative). Exemple : le suffixe -et, -ette en français. S'oppose à aug mentatif. dioula (dyula) L'une des trois principales lang ues africaines du g roupe manding ue, parlée en Côte-d'Ivoire, souvent comme lang ue seconde (véhiculaire), et au Burkina-Faso. diphtongue désig ne en phonétique une voyelle dont la tenue comporte une variation de timbre, par chang ement d'articulation au cours de son émission. L'ancien français connaissait des diphtong ues (le eu d e fleur) et des triphtong ues (eau) q ui ont disparu, alors que leur notation g raphique s'est perpétuée. discuté Orig ine, étymolog ie discutée, à propos de laquelle plusieurs hypothèses ont été émises, aucune ne l'ayant emporté. Se disting ue d' obscur. dissimilation se dit de la différenciation de deux phonèmes identiques d'un mot : le latin honorem (accusatif de honor), puis °onor, d evient en ancien français enor p ar dissimilation des deux o . S'oppose à assimilation. On parle parfois de d issimilation partielle, prog ressive o u rég ressive. distributif se dit d'un terme exprimant que le sig nifié s'applique individuellement aux objets d'une classe, notamment d'adjectifs numéraux dont le sens est « un par un », « deux par deux », etc. dorien Dialecte du g rec ancien occidental. -> g rec, dans le dictionnaire. doublet désig ne, l'une par rapport à l'autre, deux formes (mots) de même orig ine, de même étymon, mais constituées par des processus différents. En français, d oublet concerne deux mots provenant du même étymon latin, mais dont l'un s'est formé par voie orale et évolution phonétique (forme dite « populaire », c'est-à-dire « issue », « héritée » du latin populaire), l'autre, plus proche en apparence de son orig ine, par emprunt écrit (forme « savante », emprunt au latin écrit, classique ou chrétien). Exemple : rançon, mot hérité, et rédemption, emprunt du même mot latin redemptio(nem). On dit aussi d oublet étymolog ique. On peut parler de doublets hors de ce cas spécial pour deux formes, et même pour deux sens (« doublets sémantiques ») étroitement apparentés. dravidien Ensemble de lang ues (lang ues dravidiennes) non indoeuropéennes parlées dans le sud de l'Inde. Les plus importantes sont le tamoul, le malayalam, le cannara (kannara), le téloug ou (telug u). Chacune de ces lang ues est parlée par plus de 10 millions de personnes; elles sont toutes écrites et littéraires; le tamoul et le téloug ou possèdent une très riche littérature. duel C atég orie du nombre, dans certaines lang ues (notamment le g rec), distincte du sing ulier et du pluriel et s'appliquant à deux objets. ecclésiastique se dit du latin d'Ég lise* (aussi appelé l atin relig ieux, latin chrétien). écossais 1. (g aélique d'Écosse : g aidhelach). Lang ue celtique d'Écosse, venue d'Irlande au Ve s., évinçant alors le picte et d'autres dialectes brittoniques. L'écossais a reculé partout devant l'ang lais, malg ré la richesse de sa tradition culturelle et littéraire. -> celte. 2. F orme rég ionale de l'ang lais parlé en Écosse. église (d') (lang ue, usag e, latin, français... de l'Ég lise, d'Ég lise) U sag e particulier d'une lang ue, en particulier du latin tardif (impérial et médiéval) et de l'ancien français, dans les activités de l'Ég lise chrétienne. Parmi les usag es spéciaux de ces lang ues, celui de l'Ég lise a une importance particulière dans le passag e du latin tardif au français et surtout dans les emprunts au latin. On dit aussi l atin ecclésiastique, latin chrétien. Le l atin biblique (de la Vulg ate) en fait partie. é gyptien 1. Ég yptien antique. Lang ue qui fut parlée en Ég ypte dans l'Antiquité et écrite dans le système hiérog lyphique. -> aussi copte. 2. Variété d'arabe* de l'Ég ypte moderne. élargissement Addition d'un morphème (affixe) à un mot ou à une racine (un thème). élatif Superlatif absolu, dans certaines lang ues (en latin, arabe...). élément Terme g énéral désig nant toute partie d'une unité ling uistique isolable par l'analyse : phonème, morphème (affixe; préfixe, infixe, suffixe), racine, radical, thème. Un élément de formation, servant à former une unité nouvelle, est parfois appelé formant. ellipse Omission d'un élément du discours (mot, etc.) dont le sens est conservé dans l'énoncé. Les formes, constructions, locutions comportant une ellipse sont dites elliptiques. C ertaines évolutions de sens se font par ellipse d'un élément d'abord exprimé (on dit qu'il a tel sens elliptiquement). émilien-romagnol Dialectes italiens du Nord parlés en Émilie et en Romag ne. emphatique (sens spécial en phonétique). Dans les lang ues sémitiques (hébreu, arabe...), caractérise une articulation par contraction du pharynx, donnant à une consonne une sonorité particulière (voisine des consonnes vélaires). emprunt 1. P rocessus par lequel une lang ue reçoit d'une autre lang ue un élément ling uistique, le plus souvent un élément lexical, mot, locution. L'emprunt concerne en g énéral le sig ne g lobal (forme sig nifiante et sig nifié); si l'élément emprunté est un sig nifié, la forme étant transposée, traduite, on parle de calque. -- L'emprunt allant d'une source (son étymon) à un néolog isme dans la lang ue d'accueil, on parle d'un mot emprunté à (telle lang ue, tel élément de la lang ue-source) pour soulig ner le prélèvement. 2. U nité du lexique qui est intég rée à une lang ue et qui n'a pas subi les évolutions internes de la lang ue qui l'emprunte (on l'oppose ici aux unités héritées, issues d 'une autre lang ue). Ces emprunts peuvent être g lobaux, ou seulement sémantiques (voir ci-dessus); ils peuvent être écrits ou oraux. éolien Groupe de dialectes g recs antiques, comprenant le béotien, le thessalien et l'éolien d'Asie. L'éolien de Lesbos a laissé des textes littéraires importants (Sappho, Alcée). épenthèse 1. Apparition d'un phonème non étymolog ique à l'intérieur d'un mot ou d'un g roupe de mots (exemple : le p de dompteur). 2. En g rec, combinaison d'un y od (semi-consonne prononcée [j] comme dans ailleurs) avec la voyelle qui précède certaines consonnes (nasales, liquides ou spirantes). épicène => GENRE épithète Adjectif « accolé » (g rec epithetos) à un nom et formant avec lui un g roupe, souvent un nom qualifié. S'oppose à attribut (l'adjectif formant prédicat). èque Lang ue italique* rattachée au g roupe osco-ombrien (-> osque). eskimo => INUIT espagnol 1. Ensemble des dialectes romans parlés dans la péninsule ibérique (à côté du g alicien-portug ais et du catalan); on parle aussi d'hispano-roman et d'ibéro-roman. Outre le g alicien-portug ais et le catalan, qui ne sont pas inclus dans l'espag nol, on

« (p ré se nta nt l e s f o rm es p assiv es, e lle s s o nt d ép ourv ues — dep onens — d es f o rm es d e l ’a ctif ; d e s e ns a ctif , l e s s ig nif ic atio ns p assiv es le ur f o nt d éfa ut) .

→ m oyen. dériv é d ésig ne u n m ot f o rm é p ar a d ditio n o u r e m pla cem ent d ’u n s u ffix e à u n r a d ic al : im prim erie , im prim eur s o nt d ériv és d e im prim - ( re p ré se nté p ar im prim e, im prim er, e tc .) .

C erta in s n o m s d ériv és d e v erb es s o nt a p pelé s d év erb aux *; l e s d ériv és d e n o m s peuv ent ê tr e d its d éno m in atif s * .

U n dériv é r é g re ssif e st f o rm é p ar s u p pre ssio n d e s u ffix e (→ d év erb al). — O n a p pelle dériv é s a v ant (d ans l e s l a ng ues m odern es) c elu i q ui e st o bte nu p ar l ’a d ditio n d ’u n s u ffix e à u n r a d ic al l a tin o u g re c ( ub iq uité , d u l a tin ub iq ue ) o u bie n p ar l ’a d ditio n à u n r a d ic al d ’u n s u ffix e tir é d u l a tin o u d u g re c (b ro nchite ). Dériv atio n d ésig ne l e p ro cessu s d e f o rm atio n d e d ériv és s u r u n r a d ic al. désig na tio n, d ésig ne r c o ncern e l e r a p port e ntr e u n s ig ne d u l a ng ag e ( m ot, l o cutio n, s y nta g m e l e x ic alis é ) e t l a c la sse d’o bje ts ( d e c ho se s o u d ’ê tr e s) a uq uel il s e r é fè re .

À l a d if fé re nce d e sig nif ie r* , d ésig ner e st s u iv i d ans c et o uv ra g e d e l a d esc rip tio n de l a c la sse d ’o bje ts s a ns g uil le m ets , c ar il n e s ’a g it p as d e s ig nif ic atio n, d e s e ns, m ais d e l a r é alité e x tr a lin g uis tiq ue.

— L a désig natio n e st l e p lu s s o uv ent a ssu m ée p ar d es n o m s, d ’o ù l ’e m plo i d e déno m mer, d éno m in atio n. → a ussi r é fé re nce, r é fé re r à . désin e nce É lé m ent m orp ho lo g iq ue q ui p eut s ’a jo ute r à l a p artie s ta b le d ’u ne u nité l e x ic ale ( ra d ic al, th èm e) p our f o rm er u n c as dans u ne d éclin ais o n, u ne p ers o nne, u n te m ps, u n a sp ect, u n n o m bre , u ne v oix , e tc ., d ans u ne c o nju g ais o n (→ f le x io n). désu e t c ara cté ris e u n f a it d e l a ng ue ( le x iq ue o u s y nta x e) q ui, to ut e n é ta nt e nco re p ossib le d ans l ’u sa g e c o nte m pora in n o rm al ( à la d if fé re nce d e vie ux , d e arc haïq ue ), e ntr a în e d es c o nno ta tio ns d e m is e à l ’é cart p ar r a p port a ux c o ura nts d e l a m ode.

L e m ot, l e se ns d ésu et p eut ê tr e vie il li, m ais désu et a jo ute a u c o nte nu c hro no lo g iq ue u n ju g em ent s o cia l. désu é tu d e « é ta t d e c e q ui e st d ésu et » e st p lu s f o rt q ue l ’a d je ctif d ans to m bé e n d ésu étu d e q ui p eut c o rre sp ond re à arc haïq ue, so rti d ’u sa g e. déve rb a l d ésig ne u n n o m d ériv é à p artir d u r a d ic al d ’u n v erb e e t s p écia le m ent u n n o m f o rm é s a ns s u ffix e (b ond ir / b ond , bouffe r / l a b ouffe ) ; o n d it a ussi, d ans c e c as, dériv é* r é g re ssif . déve rb a tif s e d it d ’u ne f o rm e d ériv ée d ’u n v erb e, e n g énéra l, e t s ’o ppose à déno m in atif * . dia crit iq ue s e d it d ’u n s ig ne g ra p hiq ue, p ar e x em ple u n a ccent, q ui p erm et d e n e p as c o nfo nd re d es m ots h o m og ra p hes (o u / o ù), e t n ’a p as d e r ô le f o nctio nnel.

D ans l e s tr a nslitté ra tio ns e n c ara ctè re s l a tin s, l e s d ia critiq ues s u p plé ent l e s in su ffis a nces d e ces c ara ctè re s à tr a nsc rir e l e s o ppositio ns f o nctio nnelle s n o té es d ans l ’é critu re o rig in ale . dia le cte F orm e d ’u ne l a ng ue a y ant s o n s y stè m e p ro pre ( p ho nétiq ue, s y nta ctiq ue, l e x ic al), u til is é e s u r u n te rrito ir e d onné. Lin g uis tiq uem ent, l e d ia le cte a to ute s l e s c ara cté ris tiq ues d ’u ne l a ng ue; s o cia le m ent, il n ’a p as a cq uis l e s ta tu t p olitiq ue e t c ultu re l atta ché à l a n o tio n s o cia le d e l a ng ue.

U n d ia le cte , p lu s o u m oin s tr a ité e t n o rm alis é , p eut d ev enir u ne l a ng ue n atio nale ( e x em ple  : l e dia le cte to sc an f lo re ntin p our l ’ita lie n). Sub div is é e t m ain te nu à l ’é ta t d ’u sa g e p arlé s u r u n te rrito ir e r u ra l l im ité , c ’e st u n p ato is * . Dia le cta l s e d it d ’u ne f o rm e o u d ’u n e m plo i p ro venant d ’u n d ia le cte e t n ’a p parte nant p as, a u m oin s à l ’o rig in e, à l ’u sa g e g énéra l d e la l a ng ue à l a q uelle l e d ia le cte s e r a tta che.

→ r é g io nal. U n m ot d e fo rm atio n, d ’o rig in e d ia le cta le ( m ot d ia le cta l, f o rm e d ia le cta le ) est u n m ot p ré su m é d ia le cta l q ui e st p assé e n f ra nçais . did actiq ue s ’a p pliq ue à u n s ig ne ( m ot, l o cutio n) o u à u n e m plo i q ui n ’a p partie nnent p as à l ’u sa g e c o ura nt e t s o nt p ro pre s a ux dis c o urs d e s p écia lité  : s c ie ntif iq ue, te chniq ue, ju rid iq ue, e tc .

I ls c o rre sp ond ent e n g énéra l à l ’e x is te nce d ’u ne te rm in o lo g ie . L’u sa g e d id actiq ue s ’o ppose à l ’u sa g e co ura nt, g énéra l, m ais p eut ê tr e fré q uent. dié rè se e st u n te rm e d e p ho nétiq ue d ésig nant l a p ro no ncia tio n d e d eux v oyelle s c o nsé cutiv es e n d eux s y lla b es (tr ie r); l a d ié rè se peut ê tr e in d iq uée p ar u n tr é m a (n o ël).. »

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