Devoir de Philosophie

Environnement et Maladies

Publié le 25/10/2011

Extrait du document

Une victime de la cécité du fleuve au Zaïre. Les larves des mouches noires qui pondent près du fleuve infectent les riverains. Cet homme est atteint d'un glaucome: cette affection se caractérise par une augmentation de la pression infra-oculaire qui se manifeste par une diminution de l'acuité visuelle pouvant aller jusqu'à la cécité.

« ti on du bétai l, représentent un danger.

Des quant i­ tés anorma les d'oligo-élément~ sont souven t le résultat de la pollution des sols.

A l'opposé, un sol pauvre en oligo-éléments nécessaires à la vie est également nuisible, qu'il s'agisse d'une carence en coba lt, en cuivre, en i ode , en fer, en manganè­ se, en molybdène , en soufre ou en zinc.

L'eau , elle aussi , a une grande influence sur la santé, qu'elle soit à «l'état naturel » ou polluée .

L ' eau est purifiée par les sols , les roches sou ter­ raines, la végétation e t l'atmosphère .

Elle peut contenir de trop grandes quantités d'éléments dangereux pour la santé , ou au contraire ' être dépourvue de ceux nécessaires à la vie .

Les scientifiqu es pensent, par exemp le, que les eaux riches en calcium contribuent à réduire les risques de maladies cardio-vascu l aires.

En revanche , une carence de l'eau en iode peut pro­ voquer un goitre, c'est-à-d ire une tum é fact io n de la glande thyro ïde.

De nombreux experts pensent que la fluoration (l' addi tion de fluor dans l'eau courante) con tribu e à lutt er contre la carie den­ t a ir e.

Inv ersemen t, un e maladie que l'on ren­ contre principalement au Japon , appe lée «itai itai ••, et que l'on pourrait traduire approx imative­ ment par «do uleur douleur », est due à un empo i­ son nemen t au cadm ium .

On l'attrape quand l'eau potab le ou cell e des rizières est con tam inée par du cadm ium provenant d 'exploitat ions minières.

Une autr e maladie que l'on rencontre au Japon, et qui est un résultat direct de l'activité humaine, est la maladie de Minamata.

Minamata est le nom d'un port de pêche japonais où, dans les années 1950 , une intoxication au plomb se déclara soudaineme nt, faisant 200 morts.

Cette épidémie était due aux po issons et aux coquillages pollués par les déchets industr. iels qu'une usine déversait dans la mer.

Cette mala­ die ressurgit lorsque des paysans mangèrent des semences au lieu de les planter ; celles-ci ava ient été traitées avec un composé de plomb orga­ nique.

De nombreuses autres maladies sont pro­ voquées par la pollution microbienne de l'eau: choléra , dysenterie, gas tro-entéri te, hépatite d'ori­ gine infectieuse , malaria , polyomélite , ténia (ver solitaire) , typhoïde et fièvre jaune.

Dans de nombreuses maladies , un parasite accueille un microbe durant sa phase larvaire.

C'est le cas d'une maladie tropicale: la bilhar- ~ La Nouvelle-Guinée occidentale est l'un des endroits du monde où l'on dénombre le plus grand nombre de cas de malaria.

Cet enfant est vacciné contre la pneumonie , une des maladies dont la malaria favorise l'apparition .

En détruisant les zones de reproduction des moustiques vecteurs de la malaria , on a pu limiter l'influence de celle-ci.

' Aujourd 'hui , la malaria est circonscrite à certaines régions tropicales , mais ce n'est pas exactement une maladie «tropicale ".

Jusqu 'au siècle dernier elle était très répandue dans les zones tempérées.

Au début du siècle , certains cas de malaria furent identifiés dans les plaines marécageuses de l'Italie et de l'Angleterre .

- Risque d 'apparition limit é LA MALARIA D Pas de cas déclaré Un lépreu x, banni de la ville sainte de .....

R ishikesh , en Inde , demande l'aumône aux pèlerins.

Depuis la nuit des temps , les lépreux ont été l'objet de mesures d'éloignement .

Aujourd 'hui , entre 10 et 15 millions de personnes sont touchées par cette maladie , principalement en Asie , en Afrique et en Amérique du Sud.

ziose .

Après son développement ch ez un h ô te int erméd iaire (en général un mollusqu e), le para­ s it e est lib éré dans l'eau sous une forme infectan­ te capab le de trav erse r la peau; il migr e ensuite par voie san guin e vers les poumons , trav erse le diaphràgme et gagne les veines.

Cette m ala die f a it des ravages dans les pays en voie de d éve lop­ pement où la multiplication des canaux d'irriga­ tion et la cons tru ction de barrages constitu ent des fac te ur s agg rava nts.

En effet, la prése nce d'eau tiè d e est indisp ensabl e au développement de l'h ôte intermédiaire.

Les enfants e t les agricul­ teurs y sont le plus exposés.

L'a tmosph ère con tient des bactéries, des virus et des rickettsi es, des micro-organismes qui ont les carac té ristiqu es des bactéries e t des virus.

Les infections que pro­ voquen t les rickettsies sont à l' origine de nom­ breuses maladies chez l'homm e, co mm e le typhus exan thématiqu e ( issu des d éj ection s des poux), la fièvre pourprée des montagn es Rocheuses (transm ise par les tiqu es) ou l e typhus murin (transm is par les puces).

Le cycle de la pauvreté et de la maladie La r épar tition d es maladies d'une r égio n à l'autre est généra lemen t l e re fle t d'environne­ ments extrêmemen t différents.

Mais il existe éga- leme nt de g ra nd es disparités entr e l es pays riches, industrialis és e t l es pays en voie de déve­ lopp em e nt, plus démunis .

Pour l'ensembl e des pays e n voie de dévelop­ pement l' espéra nce de vie moyenne en 1960 éta it de 43 ans, alors qu'e lle é tait de 69 ans dans les pays ric hes.

Puis , au début des années 1990 , l'espé ra n ce moye nne de vie a augmenté jusqu 'à 63 ans dans les pays e n voie de développement­ un résultat dû en grande partie à la réduction de la mortalit é inf antil e et à l'amélioration de l'hygiène- alo rs que, dans les pays industri alisés , e lle a tteignait 75 ans.

On peut éga lemen t observer des variations très marquées à l'int é rieur d' un même pays, par­ ticulièrement entr e l es régio ns urbanisées et les campag nes , ainsi qu'entre l es différentes catégo-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles