Devoir de Philosophie

emballage - agriculture et agroalimentaire.

Publié le 23/04/2013

Extrait du document

agriculture
emballage - agriculture et agroalimentaire. 1 PRÉSENTATION emballage, l'ensemble des techniques et des matériaux utilisés pour contenir, protéger et conserver des produits pendant leur distribution, leur stockage et leur manutention, ainsi que pour les identifier, donner leur mode d'emploi et assurer leur promotion. 2 HISTORIQUE Les hommes ont toujours protégé les denrées alimentaires dans des récipients de peau, dans des feuilles ou des calebasses, puis dans des tissus, des paniers, des poteries et, à partir de 1500 av. J.-C., dans des récipients en verre. Une jarre de la Rome antique contenant un onguent avec un couvercle en plomb et mentionnant le nom du fabricant atteste d'une pratique déjà ancienne d'étiquetage. Le premier produit emballé sous marque fut lancé en Angleterre, en 1746 : le Dr Robert James vendait une poudre contre la fièvre dans une boîte. Quelques années plus tard, Yardley, à Londres, commença à vendre sa célèbre eau de lavande dans des bouteilles en verre ; ensuite, Crosse & Blackwell se mirent à vendre de l'huile d'olive et de la moutarde en pots. Toujours en Grande-Bretagne, A. F. Pears lança ce qui devait devenir l'une des industries les plus prospères du monde en créant la première société de savon emballé. Les débuts de l'emballage moderne sont liés aux méthodes de conservation des aliments. On eut d'abord recours au salage et au fumage, puis, en 1795, Napoléon Bonaparte offrit une récompense à celui qui inventerait une nouvelle méthode de conservation des aliments. Ainsi, le confiseur Nicolas Appert mit au point une méthode de fermeture hermétique de bouteilles en verre par chauffage en vase clos. Plus tard, il utilisa des boîtes en fer-blanc (fer étamé). Ce fut le début de la mise en conserve. En Angleterre, John Hall et Bryan Donkin fabriquèrent des conteneurs en plongeant des plaques de fer dans de l'étain afin de les protéger de la rouille, puis en les soudant pour former des boîtes en fer-blanc. Ces boîtes utilisées par l'armée britannique pendant la guerre de Crimée étaient très lourdes : il fallait un marteau et un burin pour les ouvrir. Au siècle dernier, elles furent allégées, l'ouvre-boîtes fut inventé, suivi de l'anneau EASY'O (Easy Opening, « ouverture facile «), puis des languettes d'ouverture pour les boissons. Des boîtes de conserve à ouverture totale sont maintenant courantes pour certains articles, parmi lesquels les aliments pour animaux domestiques. Le conditionnement des boissons fraîches a connu une évolution importante lors de la mise au point de la Tetra Brik, procédé expérimenté en 1968 dans une laiterie suisse, et rendu opérationnel l'année suivante : il consistait à remplir de lait un tube cartonné, recouvert d'un ou de plusieurs films de polyéthylène et d'un film d'aluminium, scellé à distances régulières, de manière à obtenir un emballage tétraédrique. Depuis, la technique a évolué et a donné lieu au Tetra Pak, en forme de parallélépipède, plus pratique à manier et à stocker. 3 FONCTION L'emballage est conçu aujourd'hui comme un élément du système de distribution des produits ; il doit répondre à des exigences précises en fonction de son contenu et des manipulations auxquelles il pourra être soumis. Sa première fonction est de protéger son contenu et de maintenir longtemps son intégrité. Les produits ne sont pas nécessairement transportés de leur lieu de production à leur lieu de consommation dans un emballage définitif ; des emballages spécifiques au moyen de transport utilisé (train, avion, camion) peuvent les accueillir tour à tour pendant leur transport. Si certains produits sont emballés de manière finalisée sur leur lieu de production, d'autres peuvent être conditionnés juste avant leur distribution dans les magasins de vente. L'emballage doit comporter des indications exhaustives afin de permettre l'identification de son contenu. Une partie de ces indications diffère selon qu'il s'agit de préemballage -- les informations, dans ce cas, s'adressent aux transporteurs et aux gestionnaires de stocks -- ou de l'emballage finalisé -- qui doit comporter les informations nécessaires au consommateur, lui permettant d'identifier et de quantifier son contenu, et, si nécessaire, fournir des modes d'emploi ainsi que des notices sur les dangers éventuels. Ces dernières sont indispensables lorsqu'il s'agit de produits pharmaceutiques ou chimiques, ménagers ou industriels. Certains produits informatiques sont distribués sous emballage amagnétique. Les produits électriques, l'électroménager et l'électronique sont emballés dans le but principal de les garantir contre les chocs. Leurs emballages comportent souvent l'utilisation de matières premières aussi diverses que du carton, des plastiques, du polystyrène expansé et du métal. Un produit alimentaire est emballé de façon à garantir sa consommabilité jusqu'à la date de péremption ; son emballage doit répondre à des exigences de maniabilité et de stockage adaptées aux personnes qui seront amenées à le manipuler et au produit lui-même, et afin, notamment, de pouvoir le reconnaître facilement. Les bouteilles de vin ou d'alcool, par exemple, donnent des indications quant à leur contenu de par leur forme même : les bouteilles de vin de Bourgogne sont d'une forme caractéristique, différente des bouteilles de vin de Bordeaux. Les matières plastiques ont aussi joué un grand rôle. Les films de plastique constituent un barrage à l'air très efficace. Les conteneurs peuvent être moulés sous toutes sortes de formes et les textiles plastiques peuvent être tissés pour apporter solidité et sécurité, par exemple, aux sacs d'engrais en vrac. La réfrigération et la cuisine au four à micro-ondes ont eu des répercussions importantes sur l'emballage. On a mis au point des cartons recouverts d'un vernis les empêchant de coller les uns aux autres dans le congélateur, ainsi que des emballages résistant à la fois aux fours traditionnels et aux fours à micro-ondes. Certains emballages, par exemple les moules thermoformés en polypropylène, recouverts d'un film complexe comprenant aussi de l'aluminium, permettent de cuire directement sous vide, dans l'emballage final, les denrées alimentaires qu'il contient, car il résiste à des températures avoisinant les 90 °C. L'emballage peut comporter un filament antivol magnétique pour lutter à la source contre la démarque inconnue. Des pattes de fermeture, les bandes enserrant les couvercles des conteneurs et les « capsules « des boîtes de conserve, signalant les ruptures de vide, sont aussi des moyens visant à garantir l'intégrité et l'origine du contenu. D'autres emballages sont munis d'un opercule refermable autant de fois qu'on le désire, garantissant la fraîcheur du produit même après la première ouverture de l'emballage. On évite ainsi les odeurs dans le réfrigérateur, ou encore les transvasements. Des joints garnissant les bords prédécoupés des boîtes de conserve munies de couvercles à ouverture facile évitent les risques de coupures. D'autres aliments frais peuvent être emballés avec des précautions adaptées, par exemple avec un buvard afin d'absorber les exsudats ou un film plastique pour protéger du dessèchement. L'emballage de produits s'adressant à tous publics est conçu pour permettre leur ouverture sans difficulté majeure. En revanche, s'il contient un poison ou un agent corrosif, il doit être hermétiquement clos et disposer d'un système de sécurité pour son ouverture, pour ne pas être ouvert par les enfants. Le transport d'animaux vivants, comme les poussins, requiert des emballages offrant une bonne circulation d'air, des possibilités de mouvement suffisantes, et des cloisonnements nombreux afin que le nombre d'animaux partageant le même espace reste dans des limites acceptables. 4 MATÉRIAUX ET TYPES D'EMBALLAGE Les matériaux de base pour la fabrication d'emballages sont le papier et le carton, les matières plastiques, l'aluminium, l'acier, le verre, le bois, les films de cellulose régénérée, des textiles ou des matériaux composites comme les stratifiés. Les emballages se présentent sous différentes formes : boîtes, caisses, enveloppes, sachets, sacs, corbeilles, bouteilles et récipients, boîtes de conserve, tubes, bouteilles d'aérosol, fûts, cageots et gros conteneurs. Les modes de fermeture sont les couvercles, les bouchons, les anneaux et autres languettes d'arrachage. Les étiquettes, les films thermorétractables et l'emballage lui-même sont utilisés afin de donner les informations nécessaires sur le contenu et son utilisation. 5 CODES-BARRES Les codes-barres sont des codes d'identification imprimés désormais sur chaque produit ou emballage de fabrication industrielle, mais ils concernent aussi les laboratoires d'analyses médicales, afin notamment d'identifier l'origine des prélèvements. Dans la grande distribution, le code EAN 13 est l'un des plus courants : il comporte l'utilisation de douze caractères et d'une clé de contrôle ; il peut codifier articles et éventuellement unités logistiques. Il est constitué du code du pays, du fabricant (attribué par le Groupement d'études de normalisation et codification), du produit et de la clé de contrôle. S'il s'agit d'unités logistiques, le code-barres utilisé peut être le DUN 14 : en plus des indications fournies par le code EAN 13, il spécifie la variante logistique désignant le produit. Afin de fournir d'autres informations nécessaires à la gestion de stocks, parmi lesquelles la date limite de vente, celle de fabrication, la quantité contenue ou encore le nombre de pièces, un autre code se généralise : l'EAN 128. Sur les emballages pharmaceutiques, le code utilisé est le CIP (spécification du code 39). Le code emballeur comporte la mention EMB, qui est apposée sur les préemballages. Il indique le département de préemballage et est attribué par la Direction régionale de l'industrie et de la recherche. (Voir aussi Code-barres.) 6 EMBALLAGE DANS L'INDUSTRIE La valeur estimée des matériaux d'emballage et des machines utilisées pour ce domaine dans le monde entier est de plus de 2 000 milliards de francs, dont 800 milliards pour l'Europe. En France, le poids de l'industrie des matériaux d'emballage est de 100 milliards de francs, ce qui la situe presque au même niveau que l'industrie aérospatiale et l'industrie du luxe. Environ 60 p. 100 de l'emballage concerne l'alimentation (38 p. 100) et les boissons (27 p. 100). Le pourcentage est également important pour les produits de beauté et de santé (11 p. 100), les autres applications -- lessives et produits ménagers, emballage industriel -- se partageant le quart restant. Le plastique représente 35 p. 100 du chiffre d'affaires des fabrications -- dont un quart pour les sacs et sachets --, le papier carton, 32 p. 100 -- dont plus de la moitié pour des emballages en carton ondulé --, le verre, 13 p. 100 -- dont 57 p. 100 en bouteilles --, le métal, 12 p. 100 -- dont 41 p. 100 pour les boîtes de conserve --, et le bois, 8 p. 100 -- dont 35 p. 100 pour les palettes et caisses-palettes. 7 EMBALLAGE ET ENVIRONNEMENT Depuis l'apparition des supermarchés, l'emballage a évolué pour permettre au consommateur de se servir lui-même. Une fois son rôle rempli, l'emballage est jeté avec les ordures ménagères. Dans les pays occidentaux, celles-ci représentent de 4 à 5 p. 100 de l'ensemble des déchets. L'élimination des emballages pose des problèmes pour l'environnement. L'Union européenne a ainsi établi une législation qui tente de réduire la place des emballages usagés et de promouvoir le recyclage des matériaux. Les emballages usagés peuvent être collectés et recyclés sous forme de bouteilles, de papiers ou de boîtes de conserve. Dans un système en cycle fermé, ils peuvent être lavés et réutilisés. Selon la nature du matériau, ils peuvent également être incinérés (et la chaleur dégagée, réutilisée), ou servir à faire du compost ou être utilisés en remblais. Ce qui convient le mieux à l'environnement varie selon le type d'emballage, le contenu et l'endroit. Transporter une bouteille sur une longue distance pour la remplir de nouveau, par exemple, peut entraîner une consommation excessive de carburant par rapport aux matériaux et à l'énergie économisés. L'analyse du cycle de vie a pour vocation de déterminer ce qu'il convient de faire en la matière. Cette volonté de respecter l'environnement a eu pour conséquence une tendance à fabriquer des emballages aussi légers que possible, sans que cela affecte leurs propriétés. Elle a donné naissance aux poches résistantes pour les liquides (par exemple, pour les liquides de lavage) et certains solides (les céréales), aux bouteilles plastiques à parois minces, aux boîtes de conserve ultralégères et aux conteneurs en verre plus fin. Le décret du 1er avril 1992 (décret Lalonde), entré en vigueur le 1er janvier 1993, impose aux conditionneurs ou importateurs de produits conditionnés de récupérer les emballages qu'ils introduisent sur le marché français. À moins d'opter pour un système de consigne, il faut par conséquent désormais récupérer ou faire récupérer les emballages perdus, à usage unique, afin qu'ils soient valorisés par recyclage ou incinération propre avec récupération d'énergie, ou encore adhérer à un organisme agréé par les pouvoirs publics par voie contractuelle, afin qu'il se charge de la collecte et de la valorisation de ces emballages. Par ailleurs, le décret du 13 juillet 1994 (décret pour les déchets industriels banals) impose aux détenteurs d'emballages industriels et d'expédition non réutilisés (industries, grandes surfaces, établissements de restauration collective) de les valoriser, donc de les trier, de les stocker pour les remettre aux recycleurs agréés. Voir aussi Déchets, traitement des ; Plastiques, matières ; Métaux ; Verre (industrie) ; Papier ; Biodégradabilité. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
agriculture

« bouchons, les anneaux et autres languettes d'arrachage.

Les étiquettes, les films thermorétractables et l'emballage lui-même sont utilisés afin de donner les informationsnécessaires sur le contenu et son utilisation. 5 CODES-BARRES Les codes-barres sont des codes d'identification imprimés désormais sur chaque produit ou emballage de fabrication industrielle, mais ils concernent aussi les laboratoiresd'analyses médicales, afin notamment d'identifier l'origine des prélèvements.

Dans la grande distribution, le code EAN 13 est l'un des plus courants : il comporte l'utilisationde douze caractères et d'une clé de contrôle ; il peut codifier articles et éventuellement unités logistiques.

Il est constitué du code du pays, du fabricant (attribué par leGroupement d'études de normalisation et codification), du produit et de la clé de contrôle.

S'il s'agit d'unités logistiques, le code-barres utilisé peut être le DUN 14 : en plusdes indications fournies par le code EAN 13, il spécifie la variante logistique désignant le produit. Afin de fournir d'autres informations nécessaires à la gestion de stocks, parmi lesquelles la date limite de vente, celle de fabrication, la quantité contenue ou encore lenombre de pièces, un autre code se généralise : l'EAN 128.

Sur les emballages pharmaceutiques, le code utilisé est le CIP (spécification du code 39).

Le code emballeurcomporte la mention EMB, qui est apposée sur les préemballages.

Il indique le département de préemballage et est attribué par la Direction régionale de l'industrie et de larecherche.

( Voir aussi Code-barres.) 6 EMBALLAGE DANS L'INDUSTRIE La valeur estimée des matériaux d'emballage et des machines utilisées pour ce domaine dans le monde entier est de plus de 2 000 milliards de francs, dont 800 milliardspour l'Europe.

En France, le poids de l'industrie des matériaux d'emballage est de 100 milliards de francs, ce qui la situe presque au même niveau que l'industrieaérospatiale et l'industrie du luxe.

Environ 60 p.

100 de l'emballage concerne l'alimentation (38 p.

100) et les boissons (27 p.

100).

Le pourcentage est également importantpour les produits de beauté et de santé (11 p.

100), les autres applications — lessives et produits ménagers, emballage industriel — se partageant le quart restant.

Leplastique représente 35 p.

100 du chiffre d'affaires des fabrications — dont un quart pour les sacs et sachets —, le papier carton, 32 p.

100 — dont plus de la moitié pourdes emballages en carton ondulé —, le verre, 13 p.

100 — dont 57 p.

100 en bouteilles —, le métal, 12 p.

100 — dont 41 p.

100 pour les boîtes de conserve —, et le bois,8 p.

100 — dont 35 p.

100 pour les palettes et caisses-palettes. 7 EMBALLAGE ET ENVIRONNEMENT Depuis l'apparition des supermarchés, l'emballage a évolué pour permettre au consommateur de se servir lui-même.

Une fois son rôle rempli, l'emballage est jeté avec lesordures ménagères.

Dans les pays occidentaux, celles-ci représentent de 4 à 5 p.

100 de l'ensemble des déchets.

L'élimination des emballages pose des problèmes pourl'environnement.

L'Union européenne a ainsi établi une législation qui tente de réduire la place des emballages usagés et de promouvoir le recyclage des matériaux.

Lesemballages usagés peuvent être collectés et recyclés sous forme de bouteilles, de papiers ou de boîtes de conserve.

Dans un système en cycle fermé, ils peuvent être lavéset réutilisés.

Selon la nature du matériau, ils peuvent également être incinérés (et la chaleur dégagée, réutilisée), ou servir à faire du compost ou être utilisés en remblais.Ce qui convient le mieux à l'environnement varie selon le type d'emballage, le contenu et l'endroit.

Transporter une bouteille sur une longue distance pour la remplir denouveau, par exemple, peut entraîner une consommation excessive de carburant par rapport aux matériaux et à l'énergie économisés.

L'analyse du cycle de vie a pourvocation de déterminer ce qu'il convient de faire en la matière. Cette volonté de respecter l'environnement a eu pour conséquence une tendance à fabriquer des emballages aussi légers que possible, sans que cela affecte leurspropriétés.

Elle a donné naissance aux poches résistantes pour les liquides (par exemple, pour les liquides de lavage) et certains solides (les céréales), aux bouteillesplastiques à parois minces, aux boîtes de conserve ultralégères et aux conteneurs en verre plus fin. Le décret du 1 er avril 1992 (décret Lalonde), entré en vigueur le 1 er janvier 1993, impose aux conditionneurs ou importateurs de produits conditionnés de récupérer les emballages qu'ils introduisent sur le marché français.

À moins d'opter pour un système de consigne, il faut par conséquent désormais récupérer ou faire récupérer lesemballages perdus, à usage unique, afin qu'ils soient valorisés par recyclage ou incinération propre avec récupération d'énergie, ou encore adhérer à un organisme agréépar les pouvoirs publics par voie contractuelle, afin qu'il se charge de la collecte et de la valorisation de ces emballages. Par ailleurs, le décret du 13 juillet 1994 (décret pour les déchets industriels banals) impose aux détenteurs d'emballages industriels et d'expédition non réutilisés (industries,grandes surfaces, établissements de restauration collective) de les valoriser, donc de les trier, de les stocker pour les remettre aux recycleurs agréés. Voir aussi Déchets, traitement des ; Plastiques, matières ; Métaux ; Verre (industrie) ; Papier ; Biodégradabilité. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles