Dictionnaire en ligne: ÉLOGE, substantif masculin.
Publié le 23/01/2016
Extrait du document
«
3.
Spécialement.
LITTÉRATURE.
Genre littéraire en honneur
surtout au xviiie.
siècle.
Le numéro [de la revue] paraît
avec les « Éloges » de Saint-Léger (ANDRÉ GIDE, Journal,
1911, page 334 ).
B.— Jugement relevant très favorablement en parole ou par
écrit les mérites ou la réussite de quelqu'un ou de quelque
chose.
1.
[Ce qui est loué est une personne] Louange, témoignage
d'estime adressé à quelqu'un pour quelque chose.
Combler,
couvrir quelqu'un d'éloges; être digne d'éloges; un mot
d'éloge; un concert d'éloges.
Faire l'éloge de quelqu'un..
En
dire du bien.
Maman, ça lui arrivait de faire les éloges de
son frère, de raconter devant tout le monde, ses entreprises,
ses réussites, ses astuces (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT
CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 351 ).
Il avait fait d'elle
cet éloge, considérable mais dont on voit les limites : « je
ne lui ai jamais entendu dire ni une bêtise ni une vulgarité »
(HENRI DE MONTHERLANT, Pitié pour les femmes, 1936, page
1115 ).
Le premier devoir des pauvres filles qui nous
enseignaient, c'était de répartir également les éloges et les
bons points à notre académie de prodiges (JEAN-PAUL SARTRE,
Les Mots, 1964, page 65) :
Ø 3.
Il [Jonas] comprit rapidement que ses disciples ne lui
demandaient pas des critiques, dont ils n'avaient que faire,
mais seulement des encouragements et, s'il se pouvait, des
éloges.
Il fallait seulement que les éloges fussent
différents.
ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 1637.
— Locution.
Être (tout) à l'éloge de quelqu'un.
[Le sujet
désigne une action, une manière d'être ou de faire de la
personne qui reçoit l'éloge] Porter témoignage de la valeur,
du mérite de quelqu'un.
Ce résultat est à l'éloge de vos
élèves (GRAMMATISCHES WÖRTERBUCH (HENRI BONNARD, HANNO
LEISINGER, WALTEHR TRAUB) 1970).
2.— Plus rare.
[Ce qui est loué est l'oeuvre d'une personne
ou d'une collectivité] Vive marque d'appréciation, opinion
très favorable portée sur quelque chose.
Faire l'éloge de
quelque chose.
Il lui arrivait parfois de faire le plus grand
éloge d'une pièce nouvellement découverte (GEORGES DUHAMEL,
Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 30 ).
Il [Gide]
m'expose à nouveau ses idées, fait l'éloge de ce qu'il appelle
« l'amour grec » (ROGER MARTIN DU GARD, Notes sur André Gide,
1951, page 1399) :
Ø 4....
Marx justifie l'ordre qui s'établit en son temps.
L'éloge le plus éloquent du capitalisme a été fait par son
plus grand ennemi.
Marx n'est anticapitaliste que dans la
mesure où le capitalisme est périmé.
ALBERT CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 238.
— Locution.
(Être) au-dessus de tout éloge.
[En parlant
d'une conduite, d'une action, etc.] Si exceptionnel,
remarquable que la louange n'en peut décrire la valeur, la
qualité.
[Faire] preuve d'une intrépidité et d'un sang-froid
au-dessus de tout éloge (ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL,
Capitaine Conan, 1934, page 135 ).
SYNTAXE : Adresser, décerner des éloges à quelqu'un; se
répandre en éloges sur quelqu'un ou quelque chose; ne pas
tarir d'éloges; parler avec éloge de quelqu'un ou de quelque
2.
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