Devoir de Philosophie

devoir de culture générale et expression

Publié le 01/06/2014

Extrait du document

culture
Question 1 : Etude des paratextes 1.1: Dans le premier document on peut identifier deux types de paratextes : le document 1 (1/2) en entier et le paratexte du document 1 (2/2). Le premier paragraphe du document 1 (1/2) nous apporte les informations sur le contexte historique dans lequel s'inscrit le texte, il nous donne les informations de ce que va traiter l'auteur.il aide aussi à comprendre le texte et ce que l'auteur veut faire comprendre au lecteur en donnant des informations sur le ressenti de l'époque. Le second paragraphe du document 1 (1/2) apporte quant à lui une courte biographie de l'auteur Jacques Prévert ou l'on apprend ce qui a fait son succès et son style d'écriture. Ce paragraphe nous aide par ailleurs à comprendre le message passé par l'auteur et qu'il traite des sujets en rapport avec son époque Enfin dans le document 1 (2/2) on trouve le titre du texte « chasse à l'enfant », qui nous donne le thème abordé par l'auteur, sous le titre une connotation « A Marianne Oswald » avec un renvoi en fin de texte qui explique qui est cette personne ce qui nous informe a qui s'adresse le texte. Puis on retrouve le nom du livre dont est tiré ce texte ''paroles'', l'auteur ''Jacques Prévert'' et l'année de publication ''1934'', qui nous permet de donner un contexte au document 1.2: Dans le second document, le paratexte est plus succins. Le premier paragraphe en fait partie, il apporte des informations sur le contexte politique de l'époque ou s'inscrit ce texte et aussi le sentiment général de l'époque sur le thème abordée. Viennent ensuite le titre ''jeunes délinquants entre éducation et punitions'' qui nous donne le thème abordé par le texte puis un sous-titre ''le fantôme des maisons de redressements'' qui précises le sujet. A la fin du texte tout en bas on trouve des informations sur l'auteur décrivant son rôle à l'époque où il écrit ce texte. Enfin on peut voir sous le document le nom de l'auteur ''Jacques Bourquin'', le magazine d'où est tiré l'article ''le monde diplomatique'' qui nous informe sur le type de document et la date de parution du magazine ''juin 2002'' définissant ainsi l'époque ou s'inscrit le texte. Question 2 : Identification des genres, des types et extraction du propos directeur 2.1 : Le document 1 (2/2) de Jacques Prévert est du genre poétique et de type descriptif car il décrit une scène dont il est témoin à une amie. Ce poème décrit l'évasion des 55 enfants de la maison de redressement de belles iles en mer en aout 1934. 2.2 : Le document 2 est un article de presse de Jacques Bourquin de type argumentatif car l'auteur défend son idée sur le sujet traité. Cet article décrit l'évolution de l'éducation et de la répression des enfants vagabonds et délinquants entre le milieu du 19éme siècle et le milieu du 20éme siècle. 2.3 : Le document 3 est un article de presse d'Emmanuelle Bouchez, de type explicatif car il donne un résumé du téléfilm ''les vauriens''. Cet article résume le téléfilm de Dominique Ladoge qui traite des conditions de vie des enfants de Belle-Ile-en-Mer dans les années 1920 au travers de l'histoire de deux anciens jeunes forçats. Question 3 : Sélection d'idées dans un document D'après le document 2, on peut dégagez 3 grandes étapes historique entre la fin du 19ème et le 20éme Siècles. A. L'enfant vu comme un criminel C'est au milieu du 19éme Siècle que l'enfant délinquant est vu comme un criminel et est enfermé dans des institutions ressemblant plus a des prisons que des centre d'éducations les droits de ces enfant n'existe plus et les centre ou ils sont enfermés sont vu comme des bagnes ou le travail est un supplice. Jusqu'à la fin du 19ème siècle tous ces enfants délinquant subiront l'enfer de ces centres de redressement vu comme le seul bon moyens de les remettre dans le droit chemin. B. Une prise de conscience Dès le début du 20ème siècle le gouvernement prend conscience de l'importance de protéger les enfants et instaure ainsi des lois pour les protéger et renforcer leurs éducations plutôt que de les enfermer comme de vulgaire criminels. Malgré ce sentiment naissant de volonté de protéger l'enfance les anciens centre pénitentiaire pour enfant n'adopterons pas cette état d'esprit et les bagnes reste encore largement utilisés pour ''rééduquer'' les enfants délinquants et cela jusqu'au milieu du 20ème siècle. Plusieurs journalistes dénoncerons ces pratiques quasi inhumaines qui feront réagir le gouvernement et instaure de nouvelle reformes pour rendre une certaine liberté à ces enfants des 1935. C. Vers le respect des droits de l'enfant Il faudra attendre les années 1937 et 1938 pour que de nouvelles réformes viennent enfin réinstaurer une véritable démarche d'aide aux enfants délinquants avec la mise en place de programme de réinsertion et d'éducation afin que ces enfants ne soient plus destitués de leurs droits. Ce n'est que dans les années 1950/1960 que les établissements pénitentiaires pour enfants sont véritablement abandonner et adopte plus une démarche d'aide aux enfants délinquants en leur offrant une éducation et une réinsertion dans la société. Question 4 : Comparaison de documents Les trois documents du corpus s'articulent autour d'un thème commun qui est la répression des enfants délinquants au début du 20ème siècle. On y apprend comment les enfants furent traité dans les camps de redressements crées spécialement pour eux. On peut dégager trois autre grand thèmes que relatent ces documents : La révolte des enfants de belle iles en mer de 1934, La violence et la dure discipline des camps au 20éme siècle, enfin Le sentiment générale de la population face à cette répression à l'époque. I. L'évasion des 55 enfants de Belle-Ile-en-Mer en aout 1934 Le paratexte du premier document (doc1 (1/2)) nous explique en détails la révolte de ces 55 enfants qui ne supportaient plus les conditions de vie de la maison de redressement de Belle-Ile-en-Mer, et comment la population se mit en quête de tous les récupérer. Le poème de Jacques Prévert ''Chasse à l'enfant'' donne le point de vue de l'auteur sur cette évasion massive en aout 1934.Il y exprime le sentiment général des habitants de l'ile face à cette évasion mais aussi son indignation par un poème adressé à une de ses amie Marianne Oswald. Dans le second document qui est un article de Jacques Bourquin publié dans ''le monde diplomatique'' de juin 2002 et qui traite de l'éducation et la répression des jeunes délinquant entre la fin du 19ème jusqu'au milieu du 20éme siècle, on retrouve une référence à cette révolte des enfants de Belle-Ile-en-Mer aux lignes 44 à 48 où il parle des campagnes de presse menées en 1934 par le journaliste Alexis Danan à l'encontre des conditions de vie dans cette institution publique. Le dernier document du corpus de texte nous donne un résumé du téléfilm de Dominique Ladoge ''les vauriens'' par la journaliste Emmanuelle Bouchez. Elle nous apprend que ce film décrit l'histoire de deux enfants délinquants pensionnaire de la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer en s'inspirant du travail du journaliste Alexis Danan (journaliste du début du 20éme siècle) (l.16-16). II.La violence et les difficiles conditions de vie des colonies Les trois documents dénoncent les conditions de vie difficile des colonies pénitentiaires pour enfants au début du 20éme siècle mais aussi les violences affligées à ces enfants. Au travers d'un poème, Jacques Prévert s'afflige du traitement des enfants dans la colonie de Belle-Ile-en-Mer, il utilise le terme 'chasse' (l.8, l.20 et 21) pour qualifier la recherche des enfants puis ligne 9 à 11 il décrit un exemple de réprimandent les enfants avec des termes fort ''à coup de clés lui avaient brisé les dents''. Ligne 14 ''comme une bête traquée'' en parlant des enfants montre à quel point la violence est présente car ces termes sont utilisé pour la chasse ou bien souvent à l'époque les chasseurs étaient impitoyable avec leur cible. Dans son article, Jean Bourquin dénonce lui aussi la violence de ces colonies : l.13-14 ''cages a poules grillagées'' qui fait référence à des conditions de vie animales, l.15 à 18 où il explique que le travail est vu comme une peine ''il faut soumettre l'enfant'', l22 ''le dressage'' fait référence aussi aux animaux, enfin l.42 ''bagne'' et l.43-44 ''la férocité des colons'', ''la dureté du régime disciplinaire'' font ressentir les conditions très dur que ressentait les enfants à l'époque dans ces institutions. A travers le résumé du téléfilm ''les vauriens'' fait par Emmanuelle Bouchez on découvre également que l'auteur du film veut attirer l'attention sur la violence et conditions difficile de la vie des jeunes internés dans ces colonies. Lignes 14 ''la palme de l'horreur'', l.22 à 24 l'auteur nous explique que tous étaient enfermé ensembles sans distinctions ''du simple chapardeur au violeur pervers'', l.25-26 ''dans un état de peur permanente''. On voit donc que ce film nous montrera a quels point la vie était difficile dans les colonies pénitentiaires pour les enfants à l'époque et la volonté de l'auteur de nous le faire ressentir. III.Le sentiments de la population envers les enfants délinquants au 19éme siecle Les différents textes en notre possession reflète une autre facette de la vie des enfants délinquants au 20éme siècle, en effet on peut ressentir au travers de différentes opinions le sentiment de la population à leur égards y voyants à l'époque de simple criminelles mettant de côté l'enfant qui sommeille en eux. Jacques Prévert, fervent défenseur des opprimés exprime fortement le sentiment ressenti à l'époque dans son poème Chasse à l'enfant dont le titre est largement évocateur. L.1-4-6-12-18-27 et 30 l'auteur répète les mêmes mots ''Bandits ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !'', en insistant de la sorte sur ces mots qui sont les paroles de la population cherchant les enfants qui se sont échappés (on le comprend rapidement car l.5 a 8 il nous l'explique), il montre comment ils étaient perçus par leur poursuivants. Dans les lignes 7-8 '' C'est la meute des honnêtes gens / Qui fait la chasse à l'enfant'' il donne son propres avis sur les personnes qui poursuivent les enfants en utilisant les mots ''meutes'' pour qualifier la population de l'ile et chasse pour qualifier la recherche des enfants qui se sont enfuis.l14 à 16 ''comme une bête traquée'' montre la vision des gens face à ceux qu'ils poursuivent et ''galope'' fait penser que l'auteur veut faire ressentir au lecteur que ce n'est pas une poursuite entre personne mais plutôt une véritable partie de chasse en utilisant une métaphore pour qualifier la population et les enfants , on retrouve ce sentiment l.19 ''la meute des honnêtes gens''. Enfin l.26 ''on tire sur lui a coup de fusil'' inspire que la population qui poursuit les enfants n'a pour unique but de les stoppé peu importe les moyens, les enfants sont véritablement vu comme de vulgaires criminelles sans importance. Le document 2 nous apporte des informations sur la vision de l'enfant délinquant à l'époque des maisons de redressements. On peut lire l.1à5 que dès le milieu du 19éme siècle les enfants vagabonds sont considérés comme de vulgaires criminelles ''criminel-né''. Ligne 12 ''une simple logique d'exclusion et de punition'', l'enfant délinquant est ici vu comme seul fautif et la répression est forte. Enfin à la lecture de l'article d'Emmanuelle Bouchez, on comprend que le film dont elle fait le résumé reflète le sentiment de la population au début du 20éme siècle envers les enfants interné dans la colonie pénitentiaire de Belle-Ile-en-Mer. Le titre du téléfilm ''les vauriens'' qui est un adjectifs rabaissant pour des enfants montre déjà le peu d'estime pour les enfants de ces centres de redressements de l'époque. Par la suite à la ligne 9 à 10 on apprend qu'un enfant abandonnée finissait dans ces centres pénitentiaire, ce qui reflète bien le manque d'intérêt vis-à-vis de ces enfants à l'époque. Puis dans les lignes 25 à 29, l'auteur nous explique que ces enfants étaient maintenu dans un ''état de peur permanente'' puis maltraité et cela ''dans l'indifférence générale'' ce qui confirme bien que ces enfants n'avaient aucune compassion de la part des gens à l'époque. Ces trois documents malgré qu'il soient d'époque et d'auteur différents reflètent tous des points commun sur la répression des enfants délinquants au début du 20éme siècle en montrant l'indifférence et même la participation des populations à l'époque malgré les dénonciations et l'indignations de certaine personnes tels que Jacques Prévert à travers ses poèmes et certains journaliste cité dans les documents 2(Louis Roubaud l.38, Alexis Danan l.48) et 3(Alexis Danan l.16 ).On y voit toute la violence et les conditions insoutenable dont faisaient preuves les camps de redressements au début du 20éme siècle.

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