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Définition: FAIRE2 (SE), verbe pronominal.

Publié le 09/02/2016

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Définition: FAIRE2 (SE), verbe pronominal. [Emplois pronominaux spécifiques de faire; pour les emplois courants confer faire1 et faire3] I.— Emploi réfléchi indirect. [Le sujet désigne une personne] A.— [L'objet direct désigne généralement un inanimé abstrait] Se former (à son avantage ou à son détriment). 1. Se faire un(e)/du/de la + substantif. Se faire une idée*, des idées*, des illusions*. — Se faire du souci, du mauvais sang, de la bile, du mouron (familier), du tintoin (populaire), etc. Se tracasser, s'inquiéter vivement. Tu les as guettés, tu t'es fait de la bile. Il ne répondait pas, il avait l'air d'une bête abattue (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1284 ). C'était plus fort qu'elle, elle se faisait des cheveux sans raison (JEAN-PAUL SARTRE, L'Âge de raison, 1945, page 29 ). 2. Se faire un(e) + substantif + de. Se faire une idée* de, un devoir* de, un plaisir* de. Elle devait se faire une idée assez savoureuse de notre situation (FRANÇOISE SAGAN, Bonjour tristesse, 1954, page 115) : Ø 1. SOEUR CONSTANCE. — Pourquoi pas? Que voulez-vous, Soeur Blanche, chacun se fait de Dieu l'image qu'il peut, à quoi bon discuter là-dessus? Il y a même des gens qui ont le malheur de ne pas croire en Lui, je les plains de tout mon coeur, mais... J'ose à peine vous dire... GEORGES BERNANOS, Dialogues des carmélites, 1948, 3e. tableau, 1, page 1612. 3. Locution verbale. Se faire fort de, illusion sur, ne pas se faire faute de, etc. Dans la vue de lui aplanir cette étude réputée si ardue, et se faisant fort de la lui apprendre en quatre ou cinq jours (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 2, 1842, page 420 ). Se faisant illusion sur lui-même, comme tous les phthisiques (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 4, 1855, page 219 ). B.— [L'objet direct désigne une personne ou un inanimé] 1. Se ménager, se créer. Se faire des amis, des relations; se faire un nom, une situation. Il faut, en outre, se faire un nom dans le monde, se créer une position (ÉMILE ZOLA, Contes à Ninon, 1864, page 195 ). Il avait eu une jeunesse difficile et avait dû traîner ses grolles un peu partout pour apprendre son métier et se faire une situation (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 276 ). 2. Spécialement, vulgaire. Posséder sexuellement. Se faire un homme, une femme; se la faire. Synonymes : s'envoyer, se payer, se taper. Est-ce que, du moment où deux femmes se trouvaient ensemble avec leurs amants, la première idée n'était pas de se les faire? (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1186 ). C.— Locution verbale spécialement au figuré. 1. Se faire + substantif désignant une partie du corps. · Se faire la main. S'exercer, s'entraîner. · Se faire les poings, les griffes, les ongles. Elle est (...) orgueil et force, avec (...) quelque chose de public qui la jette parmi la foule pour se faire les poings (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 275 ). · Se faire les yeux (à/sur). Les accommoder* : Ø 2. Des observations qui précèdent il résulte immédiatement que, pour bien apercevoir l'Arbre de la Vie, il faut commencer « par se faire les yeux » sur cette portion de sa ramure où ne se soit exercée que modérément l'action corrosive du Temps. PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 132. 2. Familier. (Il) faut se le/la faire! Il faut supporter cette personne! Synonyme populaire : se le farcir, se la farcir. 3. Ne pas s'en faire. — Ne pas s'inquiéter, être sans crainte. Ne vous en faites pas. T'en fais pas pour si peu (familier). Tu n'as pas besoin de t'en faire : nous, nous allons à gauche, toujours à gauche : sur Bar-Le-Duc et Châlons (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 281 ). Faut pas s'en faire pourvu qu'on ait la santé, le boire et le manger (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949 page 69 ). Ne t'en fais donc pas pour Nadine (...) en tout cas, elle se consolera vite (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 65 ). — Par extension. Se montrer sans-gêne ou insouciant, négligent. Il ne s'en fait pas, celui-là! Vous n'avez pas l'air de vous en faire, madame, lui dis-je un jour. Que lisez-vous là? (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 388 ). On ne s'en fait pas! (par ironie). Il ne faut pas vous gêner! Eh bien mon vieux! on ne s'en fait pas (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 99 ). II.— Emploi à sens passif. [Emploi absolu; le sujet désigne une chose] A.— [En parlant d'une réalisation unique] Être produit ou accompli. 1. [En parlant d'une réalisation humaine] C'est ce qui s'est fait de mieux jusqu'ici. C'est une vieille Marseillaise. Ici, vieille signifie expérimentée. Elle a vu se faire Marseille pour une bonne part (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 170 ). Ton gosse ne s'est pas fait par l'opération du Saint-Esprit, hein? (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 140) : Ø 3. Il [Alfred] la connaissait trop bien, cette chambre; il l'avait vue se faire année par année, et les meubles s'ajouter aux meubles. PAUL BOURGET, Un Crime d'amour, 1886, page 167. — Locution proverbiale. Paris ne s'est pas fait en un jour. Certaines oeuvres demandent beaucoup de temps et de patience pour être réalisées. 2. [En parlant d'un événement; en construction impersonnelle ou à sujet neutre] Arriver, avoir lieu, se produire. Il pourrait bien se faire que; comment se fait-il que...? Je crois même que s'ils avaient tiré un peu mieux, il aurait pu se faire que tu m'attendes ici très longtemps (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 263) : Ø 4. Il me regarda : « Vous croyez que ça ne peut pas se faire? » — Je n'ai pas d'idée, dis-je. — En tout cas on essaiera, dit-il avec décision. Il faut essayer de faire des choses! C'est pas une raison parce qu'on est un intellectuel pour vivre en pantoufles. SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 215. — En particulier, en construction attributive avec un substantif désignant le sujet réel. Il se fait, il se fit. Il y a, il y eut. Il se fit un grand silence. Un jour, il se fit un déclic dans ma tête (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 24 ). B.— [En parlant d'un fait répété, d'un comportement habituel] 1. Être couramment pratiqué, être en usage. Cela se faisait au Moyen Âge; cela se fait souvent ici; ce sont des choses qui se font. Synonyme : se pratiquer. À parler franchement, je ne suis pas folle de ces exhibitions. De mon temps, cela ne se faisait pas (OCTAVE FEUILLET, Un Mariage dans le monde, 1875, pages 121-122 ). Elle affectait d'être préoccupée, distraite; cela ne se fait point en province, je m'en inquiétai (JEAN GIRAUDOUX, Simon le Pathétique, 1926, page 69) : Ø 5. MME RATINOIS. — (...) j'ai dîné dernièrement dans une maison où l'on changeait de couteau et de fourchette à chaque plat. LE MAÎTRE D'HÔTEL. — Cela se fait partout, maintenant EUGÈNE LABICHE, La Poudre aux yeux, 1861, II, 8, page 376. — En particulier. Être à la mode. Les ponchos se font beaucoup cette année. 2. [Surtout à la forme négative, avec une idée de convenance morale ou sociale, de politesse, d'usages] Convenir, être séant, convenable, raisonnable. Cela ne se fait pas. Cela n'est pas correct, de bon ton. Je vous choque, parce que je me promène l'âme toute nue, dans cette maison, et que cela ne se fait pas (JEAN COCTEAU, Les Monstres sacrés, 1940, II, 2, page 51) : Ø 6. Sa conduite était uniquement guidée par l'intérêt et le respect des convenances. « Oh! Monsieur, ça ne se fait pas », me disait-il lorsque je voulais faire monter, dans la carriole (...) un estropié cheminant péniblement sur la route... ANDRÉ GIDE, Feuillets d'automne, 1949, page 1088. III.— Emploi à valeur subjective ou réfléchi direct. A.— Se transformer, changer d'état. Antonyme : se défaire. 1. Emploi absolu à valeur subjective. a) [En parlant d'une personne] Se transformer naturellement ou volontairement dans le sens de l'accomplissement de son être (au physique ou au moral). Il se fera; il s'est fait tout seul; une jeune fille qui se fait. (Quasi-)synonymes : se former, évoluer, s'épanouir. Il faut que l'enfant se fasse lui-même, il faut le laisser se faire au milieu du vaste monde, si l'on veut qu'il soit plus tard un homme, une énergie agissante (ÉMILE ZOLA, Travail, tome 1, 1901, page 227 ). Mais si l'homme en train de se faire, de devenir, ne pouvait être sans mensonge immobilisé dans son grouillement? C'est toute la question (FRANÇOIS MAURIAC, Mémoires intérieurs, 1959, page 217) : Ø 7. Jusqu'à un certain point le fidèle qui, ayant compris le sens chrétien du développement, aura travaillé à se faire et à faire le Monde pour Dieu, n'aura presque pas besoin d'entendre ce deuxième commandement pour commencer à lui obéir. Ne s'est-il pas déjà quitté, en même temps qu'il prenait possession de lui-même...? PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Milieu divin, 1955, page 109. b) [En parlant du vin, du fromage ou plus rarement d'un fruit] Arriver, avec le temps, à un degré de qualité, de maturité propre à la consommation. Vin, fromage qui se fait. (Quasi-)synonymes : s'améliorer, se bonifier, mûrir. Vous pensez qu'un tremblement de terre en Nouvelle-Guinée n'empêche pas (...) les fromages de se faire et la terre de tourner (JACQUES PRÉVERT, Paroles, 1946, page 16) : Ø 8. Les fromages demi-gras sont plus longs à se faire que les fromages gras et leur affinage complet exige au moins deux mois. ARMAND-FLORIAN POURIAU, La Laiterie, 1895, page 625. 2. Emploi réfléchi. a) Se faire à.. S'habituer, s'adapter à (quelqu'un ou quelque chose). Se faire à une idée; je ne peux pas m'y faire; je ne m'y ferai jamais; on se fait à tout. On se fait à ce pays, et puis on finit par l'aimer (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles tome 1, Allouma, 1889, page 35) : Ø 9. BLANCHE. — Ce qui vous paraît contrainte n'est que manque d'habitude et maladresse. Je n'ai pu encore me faire au bonheur de vivre heureuse et délivrée. GEORGES BERNANOS, Dialogues des carmélites, 1948, 3e. tableau, 8, page 1629. b) Se faire + adjectif attribut.. Commencer à être et paraître. Se faire vieux; produit qui se fait rare. Synonyme : devenir. Le baron retrouva quelque force et sortit de son apathie; il devint jeune quand son fils se faisait vieux (HONORÉ DE BALZAC, Béatrix, 1839-45, page 245 ). Ces tourterelles dont le roucoulement amoureux se fait parfois si âpre (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 367 ). 3. Emploi impersonnel. Il se fait tard. L'heure commence à être tardive ou la nuit commence à tomber, le jour décline. Il commence à se faire tard; on va l'embarquer dans l'auto (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 562 ). B.— Emploi attributif. Devenir volontairement. Synonymes : se rendre, devenir. 1. [L'attribut est un adjectif qualificatif] Se faire doux, petit. Elle est arrivée piteuse, les mains vides, n'ayant rien à donner, tout à recevoir, se faisant pauvrette (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 39 ). La fable de « La Grenouille voulant se faire aussi grosse que le Boeuf » (ANDRÉ GIDE, Journal, 1943, page 243) : Ø 10.... elle [Lise] se rappela soudain que deux de ces barreaux étaient plus espacés à l'extrémité de la grille et que dans son enfance elle parvenait à se glisser par là. Elle se fit menue, toute menue, rentrant ses omoplates l'une après l'autre... JACQUES DE LACRETELLE, Les Hauts ponts, tome 4, 1935, page 250. — Spécialement. Se faire beau, belle. Se parer, s'apprêter (se maquiller). Violaine. — Ai-je eu tort de me faire belle pour une pauvre petite heure? (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite à Marie, 1948, II, 3, page 169) : Ø 11. Elle est très heureuse, sauf que sa maman ne la mène jamais à la promenade. Enfin, elle a une joie : sa maman se lève, se fait belle, va sortir. Étonnement de la poupée qu'on ne la prépare pas, elle aussi. JULES RENARD, Journal, 1900, page 608. 2. [L'attribut est un substantif non déterminé désignant un état de vie, une condition, une profession] Se faire avocat, moine, prêtre; confer le Verbe s'est fait chair*. Les saints ont grand'peine, même en se faisant ermites, à ne pas emporter au fond leur petit démon secret (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 2, 1842, page 258 ). Contrairement aux habitudes de ma famille, son frère avait préféré l'épée à la robe, il s'était fait militaire (PAUL DE KOCK, Les Compagnons de la Truffe, 1861, page 14) : Ø 12. On a remarqué que la déficience de l'aptitude est parfois un stimulant de l'intérêt dans le choix du métier : le bègue se fait orateur (Démosthène), l'émotif, médecin. EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 425. 3. [Le sujet désigne une femme] Se faire une beauté. Se parer, s'apprêter, se maquiller. Ma chère! que je me cache pour me faire une beauté, quand j'aurai trente-cinq ou quarante ans, je ne dis pas (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, L'Entrave, 1913, page 59) : Ø 13. Croire que l'on convaincra quelqu'un qu'une pièce est bonne, en l'obligeant à y venir en frac, ressortit à ces mêmes ficelles grossières que c'est, pour une femme, de « se faire une beauté » en public : on truque, et on dévoile le truc. HENRI DE MONTHERLANT, Notes de théâtre, 1954, page 1073.

« la jette parmi la foule pour se faire les poings (HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 275 ). · Se faire les yeux (à/sur).

Les accommoder* : Ø 2.

Des observations qui précèdent il résulte immédiatement que, pour bien apercevoir l'Arbre de la Vie, il faut commencer « par se faire les yeux » sur cette portion de sa ramure où ne se soit exercée que modérément l'action corrosive du Temps. PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 132. 2.

Familier.

(Il) faut se le/la faire! Il faut supporter cette personne! Synonyme populaire : se le farcir, se la farcir. 3.

Ne pas s'en faire. — Ne pas s'inquiéter, être sans crainte.

Ne vous en faites pas.

T'en fais pas pour si peu (familier).

Tu n'as pas besoin de t'en faire : nous, nous allons à gauche, toujours à gauche : sur Bar-Le-Duc et Châlons (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 281 ).

Faut pas s'en faire pourvu qu'on ait la santé, le boire et le manger (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949 page 69 ).

Ne t'en fais donc pas pour Nadine (...) en tout cas, elle se consolera vite (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 65 ). — Par extension.

Se montrer sans-gêne ou insouciant, négligent.

Il ne s'en fait pas, celui-là! Vous n'avez pas l'air de vous en faire, madame, lui dis-je un jour.

Que lisez- vous là? (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 388 ). On ne s'en fait pas! (par ironie).

Il ne faut pas vous gêner! Eh bien mon vieux! on ne s'en fait pas (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 99 ). II.— Emploi à sens passif.

[Emploi absolu; le sujet désigne une chose] A.— [En parlant d'une réalisation unique] Être produit ou accompli. 1.

[En parlant d'une réalisation humaine] C'est ce qui s'est fait de mieux jusqu'ici.

C'est une vieille Marseillaise.

Ici, vieille signifie expérimentée.

Elle a vu se faire Marseille pour une bonne part (JEAN GIONO, Chroniques, Noé, 1947, page 170 ).

Ton gosse ne s'est pas fait par l'opération du Saint- Esprit, hein? (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 140) : Ø 3.

Il [Alfred] la connaissait trop bien, cette chambre; il l'avait vue se faire année par année, et les meubles s'ajouter aux meubles. PAUL BOURGET, Un Crime d'amour, 1886, page 167. — Locution proverbiale.

Paris ne s'est pas fait en un jour. Certaines oeuvres demandent beaucoup de temps et de patience pour être réalisées. 2.

[En parlant d'un événement; en construction impersonnelle ou à sujet neutre] Arriver, avoir lieu, se produire.

Il pourrait bien se faire que; comment se fait-il que...? Je crois même que s'ils avaient tiré un peu mieux, il aurait pu se faire que tu m'attendes ici très longtemps (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 263) : Ø 4.

Il me regarda : « Vous croyez que ça ne peut pas se faire? » — Je n'ai pas d'idée, dis-je. 2. »

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