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Dans la nuit, le Ier régiment étranger de parachutistes, par la volonté des généraux Challe, Jouhaud et Zeller, rejoints par le général Salan, s'est rendu maître de tous les centres de pouvoirs militaires et civils d'Alger.

Publié le 23/10/2012

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Dans la nuit, le Ier régiment étranger de parachutistes, par la volonté des généraux Challe, Jouhaud et Zeller, rejoints par le général Salan, s'est rendu maître de tous les centres de pouvoirs militaires et civils d'Alger. La Ve République n'a pas encore trois ans. Peut-elle, ses institutions peuvent-elles faire face à l'épreuve qu'est ce terrible coup de boutoir? Si Alger par l'émeute algéroise du 13 mai 1958, a ramené le général de Gaulle au pouvoir, Alger en ce 22 avril 1961 va-t-elle l'en chasser? Ces généraux qui se dressent devant de Gaulle ne peuvent admettre ce qui, à leurs yeux, constitue sa trahison. Il ne reste rien de l'espoir des pieds noirs suscité, dès juin 1958, par les mots lancés à Alger: " Je vous ai compris! ". Il ne reste rien du " Vive l'Algérie française! " qu'au cours du même voyage, de Gaulle a crié à Mostaganem. À la " ...
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« guerre civile qu’ils provoquent, ni l’éventuelle sécession à laquelle leur pronunciamiento peut conduire.

En quelques heures, malgré les rumeurs les plus alarmistes qui laissent entendre que les paras tentent de “ sauter ” sur Paris, de Gaulle sait a quoi s’en tenir.

En Algérie même, les unités militaires semblent réticentes, tardent à se rallier.

Et la métropole fait le dos rond.

Dès le 23 avril, il parle.

Il dénonce : “ Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite.

Il a une réalité : un groupe d’officiers, partisans, ambitieux et fanatiques ”. Il accuse : “ Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir expéditif et limité.

Mais ils ne voient et ne comprennent la nation et le monde que déformés à travers leur frénésie ” .

Enfin, il ordonne : “ J’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer la route à ces hommes-là, en attendant de les réduire.

J’interdis à tout Français, et d’abord à tout soldat d’exécuter aucun de leurs ordres ”.

Le 24, le général de Gaulle décide de disposer des pouvoirs que lui confère l’article 16 de la Constitution : “ lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances ”. Au soir du 25 avril, tout est fini.

Les appelés n’ont pas bougé. Le général Challe se rend.

D’autres, qui ne veulent pas cesser de combattre pour une Algérie française, font le choix de la clandestinité, de l’Organisation armée secrète, l’OAS. Commence le temps des attentats.

Et commence celui des négociations.

Le 21 mai 1961, les délégations du gouvernement et du FLN se rencontrent pour la première fois à Evian.... »

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