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Cuevas (marquis Georges de Piedrablanca de Guana de Cuevas.

Publié le 25/10/2013

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Cuevas (marquis Georges de Piedrablanca de Guana de Cuevas. dit marquis de), 1885-1961, né à Santiago du Chili, directeur de compagnie de danse américain d'origine chilienne. On l'a surnommé le « dernier des mécènes « dans le monde de la danse. En fondant le Ballet Institute, puis l'International Ballet (1943), financés par la fortune de sa femme, née Rockefeller, Cuevas se lançait dans une formidable aventure. En 1944, au Park Theater de New York, sa jeune troupe donna son premier spectacle. En 1947, il réunit le Nouveau Ballet de Monte-Carlo et sa compagnie sous le nom de Grand Ballet de MonteCarlo. Le 7 novembre de la même année, à Vichy, la première représentation révéla des étoiles comme Rosella Hightower, Marjorie Tallchief et George Skibine. De 1947 à 1950, la compagnie sillonna le monde entier ; en 1958, elle prit le nom d'International Ballet of The Marquis de Cuevas. Le culte des étoiles. Grand esthète et personnage excentrique, il organisa des fêtes qui défrayèrent les chroniques mondaines des journaux, comme celle du lac de Chiberta, qui lui valut quinze mille comptes rendus dans le monde. Le marquis vouait une vénération particulière aux étoiles. Il révéla ou engagea quelques-unes des plus grandes de son temps : Alicia Markova, Tamara Toumanova, Nina Vyroubova, Sergueï Golovine, Erik Bruhn, Vladimir Skouratoff. De grands chorégraphes remontèrent pour son compte des oeuvres classiques (la Sylphide, Giselle, Coppélia, le Lac des cygnes) ou firent des créations. Il révéla George Skibine avec le Prisonnier du Caucase et Annabel Lee en 1951, Idylle en 1954, et John Taras avec Cordelia et Piège de lumière en 1952. Il fit signer des contrats de décorateur à Salvador Dalí, Félix Labisse, Cassandre ou Bernard Daydé. Il demanda des arguments à Marguerite Yourcenar, à la princesse Bibesco, à Philippe Hériat. Sans avoir le flair d'un Diaghilev, le marquis anima la vie parisienne par les spectacles qu'il proposait et alimenta les chroniques par divers incidents comme son duel contre Serge Lifar. En 1960, il présenta son dernier spectacle, une fastueuse production de la Belle au bois dormant, véritable chant du cygne. Après sa mort, sa compagnie fut dissoute. Une époque venait de finir. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ballet - L'école française contemporaine Hightower Rosella Noureïev Rudolf Skibine George Borisovich Les livres Cuevas (Marquis de), page 1336, volume 3

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