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Commentaire Tableau de paris

Publié le 27/11/2013

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1 On a l'habitude de distinguer entre argumentation directe (explicite) ou indirecte (implicite) Dans le premier type, le discours est en principe pris en charge par l'auteur. dans le second type, le discours est plutôt délégué à un narrateur et à des personnages. 2. L'essai ou le traité Un essai est un ouvrage regroupant des réflexions diverses ou traitant un sujet qu'il ne prétend pas épuiser ; c'est un genre littéraire. C'est un ouvrage qui propose une réflexion, qui confronte des opinions, et surtout qui expose un point de vue personnel sur un thème dans quelque domaine que ce soit. Un essai se définit par son domaine (histoire, économie, politique, science, pédagogie, art, littérature) par son contexte (événements historiques, culturels, histoire des idées, intertextualité...) par son sujet (thèmes principal et secondaires), sa thèse (ses prises de position), ses citations des thèses d'autrui pour confirmer ou préciser la sienne propre ou pour dénoncer les erreurs des adversaires. La forme de l'essai est très libre, c'est pourquoi les auteurs y recourent si souvent. 3. ...

« Ils visent en effet à convaincre et persuader le lecteur indirectement, par un récit fictionnel arrangé, ordonné, destiné à présenter des idées, des valeurs symboliques, à travers des personnages de fiction (hommes, dieux, animaux, végétaux…), des situations qui révèlent cette valeur symbolique, des dialogues qui créent des pauses dans le récit, permettent souvent de confronter différentes opinions ou de tirer des enseignements. L’apologue est un court récit en prose ou en vers, dont on tire une instruction morale.

Plus généralement, il désigne un récit pédagogique à des fins morales, mais parfois aussi politiques ou religieuses. L’exemplum (exempla au pluriel) désigne d’abord un exemple, mais aussi une ressource de la rhétorique pour persuader. Dans la rhétorique latine, l’exemple est un propos d’un personnage célèbre du passé qu’il est conseillé d’imiter. le conte, et particulièrement le conte merveilleux, a d’abord été un genre oral, un récit hérité de la tradition, dont le schéma narratif reste immuable mais non la mise en forme. Les contes laissent affleurer en général des normes sociales ou morales. 5 Le conte philosophique doit sa notoriété à Voltaire. C’est à la fois un conte, un récit souvent proche, dans sa structure, du conte traditionnel : un héros, une quête, des obstacles, des éléments merveilleux ou exotiquez.

Il exploite en tant que conte le plaisir du récit et cherche ainsi à captiver le lecteur.

D’ailleurs dans la stratégie voltairienne, ce recours aux charmes du merveilleux, du récit mouvementé et de l’intrigue sentimentale est destiné à éclairer les nombreux lecteurs qui auraient été rebutés par l’aridité des essais ou des traités. La parabole: récits qui utilisent des scènes quotidiennes bien connues de l’auditoire (renvois aux scènes pastorales ou agricoles, à la vie de famille, à l’exercice du pouvoir) mais dont le sens est allégorique.

La Fontaine, dans la préface de ses Fables, rappelle que la parabole est liée au sacré mais, qu’à cette différence près, elle est très proche de l’apologue. L’utopie: désigne un lieu qui n’existe pas L’utopie est donc un récit fictionnel qui obéit à des règles précises.

Son action se situe dans un lieu clos sur lui-même et isolé du monde, souvent une île ou un lieu inaccessible (les montagnes où se cache l’Eldorado de Candide).

Cette clôture du lieu permet de mettre en scène un monde autonome qui, privé du contact avec notre monde, a développé sa propre organisation, ses propres valeurs et ses propres règles.

ils décrivent un monde qui passe sous la domination des totalitarismes : un petit groupe d’hommes impose sa loi tyrannique à la masse, des principes appliqués sans discernement, jusqu’à l’absurde, en arrivent à priver l’individu de toute liberté.

Les univers ainsi créés refusent la différence, l’individualité humaine. »

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